11 mai 2022 (13e sortie) : Hourquette d’Ancizan et col d’Aspin avec Martial et Cyrille

132 km -2200 m de D+

Les premières grosses chaleurs de l’année sont là !

Pour aujourd’hui, ce sera de nouveau vélo avec l’ami Martial qui poursuit son séjour à Bagnères ! Après notre Tourmalet dimanche 8 mai, nous voilà pour notre deuxième sortie. Objectif : la petite boucle Hourquette d’Ancizan et col d’Aspin pour en prendre plein les yeux.

Cyrille a envie de nous rejoindre également 🙂

On se donne rendez vous vers 8h30 à Bagnères.

Ça me fait partir de Tarbes vers 7h30.

Je me lève à 6h30, petit dej et c’est parti.

Il fait déjà très doux de bon matin, je pars en manches courtes. Il va faire encore plus chaud que la veille au col du Tourmalet. J’ai changé un peu les réglages de la selle, ce sera l’occasion de tester.

Je pédale sur un bon rythme pour ne pas arriver trop tard à Bagnères. Le début de journée sur les Pyrénées est sublime !

Les jambes tournent bien. J’arrive à Bagnères. Nous prenons un thé avec Martial et Sandrine sa femme, puis nous enfourchons les vélos pour ce qui sera une belle journée en montagne.

Nous rejoignons Cyrille dans Bagnères et c’est parti pour remonter la vallée. Nous faisons des arrêts à tous les spots paysages, je parle aussi à Martial un peu de l’histoire de la vallée. On prend notre temps comme pour une journée de vacances.

On continue de remonter la vallée jusqu’à Sainte Marie de Campan, puis c’est parti pour l’ascension vers Payolle.

On y va tranquillement, pour que Martial ne se mette pas dans le rouge.

A Payolle c’est parti pour les 9 kilomètres restants jusqu’à la Hourquette d’Ancizan. Le ciel bleu, le soleil qui brille, les paysages sont superbes ! Rien à voir avec le froid et le temps menaçant qu’on a eu 3 jours auparavant en allant au col du Tourmalet.

On fait des arrêts à tous les spots proposant des belles vues et je mitraille de photos Martial et Cyrille dans l’ascension.

C’est tous les 3 avec le sourire que nous arrivons au sommet de la Hourquette. Nous profitons du paysage.

Martial a le sourire, il a grandement apprécié l’ascension et ça c’est chouette ! Il est partant pour descendre de l’autre côté et rentrer par le col d’Aspin versant Arreau.

On grignote un peu et on s’élance dans la descente vers Ancizan. Tranquillement car cette route est étroite et sinueuse. Nous faisons une longue pause devant le paysage sur la vallée d’Aure au niveau de la route en balcon. C’est somptueux et on passe un agréable moment tous les 3 à discuter là sans se soucier du reste.

En bas, nous rejoignons le pied du col d’Aspin à Arreau et faisons un arrêt à la fontaine. Il fait d’un coup très chaud, la température dépasse les 30 degrés.

Remplissage de bidons, un peu de discussion, puis c’est parti pour les 12 km d’ascension.

Dès le deuxième kilomètre d’ascension nous apercevons le sommet. Au bout de 4 km, les kilomètres parcourus et le premier col passé commencent à se faire sentir pour Martial qui est dans un type d’effort dont il n’a pas l’habitude par rapport à ses parcours dans les Ardennes. Il est en surchauffe. Nous faisons régulièrement des arrêts à l’ombre en l’encourageant. L’inconvénient du col d’Aspin étant que les 5 derniers kilomètres sont les plus difficiles avec notamment une longue ligne droite en plein soleil. Nous encourageons Martial. Il n’a plus de jambes et c’est avec le mental qu’il avance. En plus il fait très chaud, la température dépasse les 34 degrés, pour ma part je ne l’ai pas trop senti, j’ai d’ailleurs très peu bu dans cette sortie, mais Cyrille et Martial l’ont bien senti cette chaleur.

C’est dur pour Martial ce final, et je sais comment ces kilomètres peuvent paraitre interminables quand on a les cuisses qui brûlent et qu’on est au bout. Je l’encourage comme je peux. Petit à petit les kilomètres avancent et nous nous rapprochons du sommet.

Dans le final, à l’approche du sommet, Cyrille tout content me propose de sprinter au sommet. Il prend la judicieuse décision de se poster un peu devant moi ahaha. On s’élance pour le sprint. Il est passé au sommet juste devant moi pour un demi vélo, on était à 30 km/h en passant le sommet. Mais j’aurais dû mettre la plaque car j’ai mouliné rapidement et j’ai plafonné^^

Bon moment de rigolade. (De toute façon, moi faut que j’attaque dès le pied du col sans attendre le sprint xD)

Martial a réussi à grimper le col d’Aspin avec la tête ! Un immense bravo à toi Martial !!

Toi qui n’as pas l’habitude de la montagne, tu viens de grimper en quelques jours, le col du Tourmalet, la Hourquette d’Ancizan et le col d’Aspin ! Des routes qui transpirent l’Histoire du cyclisme et la beauté des Pyrénées.

Au sommet Martial reprend ses esprits devant les paysages somptueux que nous avons. Puis nous descendons sur Payolle. Cyrille qui doit aller récupérer ses enfants part devant pour rejoindre sa voiture à Bagnères au plus vite.

Quant à nous avec Martial on continue tranquillement dans la vallée jusqu’à Bagnères.

Là, Denis, Madia et Sandrine nous ont attendu pour manger. Un bon repas qui fait du bien avant que je ne ré-enfourche le vélo pour rentrer à Tarbes. Nous nous saluons avec Martial, son séjour pyrénéen touche à sa fin, ce fut vraiment des supers moments partagés et avec de l’émotion aussi, c’est grâce à notre amie Tatiana qu’on s’est rencontré.

Je me fais tout le retour dans la plaine à bloc quand tout à coup à 12 km de chez moi, je sens un gros « Clac » dans la selle qui se met à bouger. Mince, un truc a lâché ! Je m’arrête pour regarder, je revisse mais ça tourne dans le vide. Mince la tuile…

Je repars et je fais donc les 12 derniers kilomètres en danseuse sans m’asseoir une seule fois sur la selle. La fatigue se faisait bien sentir dans les jambes^^

Une fois arrivé chez moi, j’ai tout dévissé pour revisser ensuite et ça semble de nouveau bien tenir, ouf !

132 km – 2200 m de D+ pour cette sortie et des supers moments passés avec Martial et Cyrille.

2 jours plus tard j’ai promis à Cyrille de lui faire l’équipier de luxe pour l’aider à grimper le col du Tourmalet en moins de 2 h et pour la fin de ma semaine de vacances, je prévois 2 grosses sorties à plus de 3000 m de D+ avec aussi mon vélo qui partira normalement en révision aux bons soins de l’ami Tony.

Tout sera un peu différent…

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