Le vendredi 30 octobre 2009, était un des derniers jours de vacances. Je voulais en profiter pour faire une deuxième sortie dans la semaine après celle du lundi 26 octobre où j’avais monté Luz Ardiden et le col du Tourmalet. De plus, ce jour là il faisait beau et pas excessivement froid. Un des derniers cols assez connus que je n’avais pas monté dans les Hautes Pyrénées était le col de Couraduque (1367m). Le col de Spandelles (1378m) se trouvant juste après, cela offrait une belle sortie. Ce jour là, j’ai pris le VTC de mon père car comme pour ma sortie du 26 octobre, je n’avais pas mon vélo qui est resté à Pau pendant les vacances. Le col de Couraduque est au départ de Aucun. C’est à dire à 3 kilomètres de Arrens, pied du col du Soulor. Il faut donc aller en direction d’Argelès Gazost. Ensuite, il faut aller vers Aucun qui se trouve 10 kilomètres au sud d’Argelès. Le matin vers 7h, il fait encore froid et le trajet vers Argelès fut plutôt pénible. Ensuite, à partir d’Argelès Gazost, il faut parcourir 10 kilomètres de montée ou de faut plat montant jusqu’au village de Aucun. Une fois à Aucun, il faut tourner vers la droite en direction du col de Couraduque. La route commence à monter dès la bifurcation. A partir de ce moment, il reste 6,5 kilomètres jusqu’au sommet, à une moyenne de 8%. Les 3 premiers kilomètres de l’ascension sont aux alentours de 9/10% tandis que les derniers kilomètres sont plutôt aux alentours de 6/7%.
La route s’élève en lacets au-dessus du village de Aucun avant que des portions de ligne droite ne contourne le massif pour aller de l’autre côté de la montagne. Cependant, le paysage est plus de la moyenne montagne et du vallon que de la haute montagne.
Au sommet, se trouve un grand espace pour permettre aux véhicules de se garer car depuis le sommet, de nombreux départs de randonnées pédestres sont possibles.
Une fois au sommet, je suis donc descendu de l’autre côté pour me diriger vers le col de Spandelles. La descente pour rejoindre la montée du col de Spandelles est longue de 4 kilomètres mais est sur un petit sentier de randonnées. Il y avait tellement de cailloux, de nids de poules et de gravillons qu’il fallait être sur les freins en permanence. j’étais presque plus rapide dans la montée du col de Couraduque que dans la descente. J’ai rejoint la route du col de Spandelles avec soulagement. Là il reste à peu près 4 kilomètres de montée entre 8 et 10% de moyenne pour rejoindre le col de Spandelles. Cette route en lacets traverse une forêt de conifères et est très étroite. L’état de la route est beaucoup moins bon que celui du col de Couraduque. Depuis le sommet du col, la vue sur l’est de la chaîne des Pyrénées est pas mal. Le Pic du Midi paraît lointain depuis le col.
Evidemment pour les photos je me suis pris tout seul puisqu’il n’y avait personne d’autre au sommet.
Dans la descente du col de Spandelles vers Argelès Gazost j’ai frôlé l’accident. En effet, une voiture se trouvant arrêtée sur le bord de la route quelques mètres devant moi s’est mise à faire un demi-tour sur la route sans clignotant et sans regarder. J’arrivais à 50km/h sur cette portion de la descente, j’ai réussi à m’arrêter à une dizaine de centimètres seulement de la voiture…plus de peur que de mal…
Au final, j’ai parcouru environ 130 kilomètres ce jour là, et j’ai monté un nouveau col et j’en ai profité pour passer au sommet d’un deuxième col également.
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[…] ça fait déjà plusieurs années : le Pla d’Adet (monté en 2009), le col de Couraduque (monté en 2009), le col du Couret (monté en 2009), le port de Pailhères (monté en 2010), le col du Soulor par […]