Col des Bordères : informations et profil

Le col des Bordères se situe non loin du col du Soulor au sud d’Argelès Gazost. Il culmine à 1156m d’altitude et n’est donc pas très haut par rapport à d’autres cols. Cependant de part et d’autre de son sommet il présente deux kilomètres à 10% à peu près ce qui en fait un col décisif lors de courses cyclistes professionnelles comme la Route du Sud par exemple.

J’ai eu l’occasion de monter ce col par le versant d’Argelès Gazost. La route commence à monter dès la sortie d’Argelès. Les 12 premiers kilomètres jusqu’à Arrens sont communs à la route menant au col du Soulor. Les trois premiers kilomètres à la sortie d’Argelès montent fortement jusqu’à 9 et même 10%. Ensuite, la route est en faux plat montant agrémentée de côtes parfois raides. Cela est assez casse patte et fatiguant lorsqu’on a déjà parcouru pratiquement 55 kilomètres plutôt vallonné et que l’on est pas encore au pied « officiel » du col… Une fois à Arrens, il faut prendre la route qui va vers le sud est vers Estaing, en laissant la route menant au col du Soulor qui continue tout droit.

La direction du col des Bordères n’est indiquée qu’à partir de la sortie du village. Dès la sortie du village la route se met à monter. Il faut passer sur un petit pont puis longer une centrale hydraulique avant de tourner à gauche en direction du col. Déjà que la route était étroite et pleine recouverte de gravillons, à partir du virage à gauche, l’état de la route devient déplorable avec des nids de poule partout, beaucoup de gravillons et carrément une rigole qui s’est creusée sur la droite de la route à même le macadam… de ce fait j’étais obligé de rouler au milieu de la route et vu l’étroitesse de celle-ci, ce n’était pas très rassurant dans les virages en aveugle… La route s’élève rapidement au dessus de Arrens et permet d’avoir une vue sur la route venant de Argelès avec notamment un panorama du village de Aucun. Sur les deux derniers kilomètres, la pente devient raide, aux alentours des 9-10%. Quelques virages en épingles agrémentent la fin de l’ascension avant d’arriver au sommet où des champs bordent la route. Aucun panorama n’est possible au sommet en raison des arbres s’y trouvant.

La descente fut plutôt dangereuse en raison du très mauvais état de la route. Je me suis notamment fait une frayeur en arrivant à un virage en épingle et sur la zone de freinage de nombreux nids de poule ont fait que lorsque j’ai freiné mes roues ne touchaient pas vraiment la route et de se fait mes roues se sont bloquées et lorsque j’ai retouché le sol, cela s’est soldé par une belle glissade sur les gravillons. J’ai réussi à passer le virage tant bien que mal…

En tout cas malgré quelques forts pourcentages à la fin, je déconseille cette ascension à qui veut se faire plaisir car c’est un col qui ne présente aucun intérêt et qui est même désagréable à monter en raison de l’état de la route. Quitte à aller jusqu’à Arrens, autant que ce soit pour monter le col du Soulor et continuer vers l’Aubisque ensuite. Car il faut noter que les 12 kilomètres entre Argelès et Arrens sont vraiment désagréables à parcourir en raison du fort pourcentage de certaines portions, du fort trafic automobile dû au nombreux villages traversés et en raison de l’absence de paysage de haute montagne…

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