103 km – 1900 m de D+
Allez, on va continuer de pédaler pour continuer la reprise !
Tant qu’il est encore temps d’y aller et qu’il est praticable, je vais continuer à grimper le col du Tourmalet.
J’ai toujours pour objectif de le grimper en 1h30 ou moins pour cette année. Mais c’était mal embarqué à cause d’un fort vent de face dans toute la vallée dès Tarbes… J’ai peiné sur les 35 km jusqu’à Sainte Marie de Campan, l’impression de voir mon énergie se dilapider…
Les kilomètres ont paru bien longs, mais finalement en arrivant au pied du col, je me suis senti pas trop mal.
La dernière fois j’avais super bien terminé sur les 5 derniers kilomètres mais j’avais manqué de rythme dans le début de l’ascension. Ce coup-ci, j’ai décidé d’y aller un peu plus en rythme dès le début en espérant avoir les mêmes sensations que la fois précédente sur le final. Tout le début s’est bien passé, ça m’a rassuré parce qu’après avoir bouffé le vent de face pendant 35 km, je m’inquiétais un peu^^
J’ai apprécié tout le début de l’ascension, mais à partir des paravalanches, je me suis retrouvé avec un fort vent de face à nouveau sur les 6 derniers kilomètres. Je n’ai pas pu accélérer comme je l’aurais voulu. Un cycliste qui zigzaguait s’est fait renverser par un motard… Heureusement tout le monde est en un seul morceau.
J’ai fini l’ascension un peu dans le dur, mais j’ai bien apprécié.
Ma 4ème ascension en moins de 3 semaines et celui-ci en 1h30 tout juste ! Ouf !
Après tant de temps sans y être allé, ça fait du bien !
Je ne pensais pas pouvoir le monter cette année et finalement j’arrive à me faire plaisir dans l’ascension. Là en plus je sentais que j’avais les jambes pour me rajouter une ascension comme le col d’Aspin, mais je n’ai pas le temps, dommage.
La descente fut superbe et agréable, des pointes à 70 km/h, de quoi se refaire des montées d’adrénaline puis retour tanbours battants dans la vallée. Ça faisait longtemps que je n’avais pas aussi bien terminé une sortie.
Ma 163 ème ascension. Le prochain, on verra en fonction de la météo, à cette période on ne sait jamais si c’est terminé pour l’année ou si il y en aura encore.
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