20 juillet 2021 (29e sortie) : col d’Aspin, col du Portet et Hourquette d’Ancizan – Cycl’n Trip

175 km – 3650 m de D+

Allez, c’est mon troisième jour de week end (même si on est mardi^^).

Après le défi des Barons de l’Aubisque et la sortie récup au Tourmalet, j’avais envie de me faire une bonne sortie sous le soleil.

C’est toujours la semaine Cycl’n trip, aujourd’hui c’est le col du Portet (2215 m) qui est fermé aux voitures. Bon c’est pas non plus un scoop étant donné qu’il est fermé aux voitures entre 10 h et 15 h tous les jours en été.

Par contre pour avoir le ravitaillement là haut c’est avant midi qu’il faut y être… Il ne va pas falloir chômer parce que j’ai toute la plaine et la vallée à pédaler et remonter puis le col d’Aspin ou la Hourquette d’Ancizan à grimper, puis la partie dans la vallée d’Aure de l’autre côté avant d’arriver au pied des 16 km à 8,7 % de moyenne ! Ça reste une des plus grosses ascensions françaises.

Et bien sûr le retour par la Hourquette d’Ancizan ou le col d’Aspin puis jusqu’à Tarbes.

Je pars de bon matin avec de quoi grignoter dans mon sac au vu du menu de la journée.

Journée chaude sur les Pyrénées

Dans la plaine et la vallée, le coup de pédale était un peu moins bon que la veille pour aller au Tourmalet, mais bon je ne vais pas non plus me plaindre car ça pédale bien ! Je comptais grimper la Hourquette d’Ancizan à l’aller car même si l’ascension est plus longue que l’Aspin, en redescendant de l’autre côté j’ai 3 kilomètres de moins à faire dans la vallée pour rejoindre Saint Lary, ce qui m’épuisera moins.

Mais au fil des kilomètres, à l’approche de Sainte Marie de Campan, je vois sur les panneaux que le col d’Aspin est aussi fermé aux voitures ce matin entre 9 h et midi !! Allons bon, autant en profiter !

En arrivant à Sainte Marie de Campan, je rattrape pas mal de cyclistes qui vont profiter du col d’Aspin fermé aux voitures (à partir de Payolle pour les 5 derniers kilomètres). Et je rattrape Fabienne, que j’avais rencontré début juin pour l’ascension du Tourmalet ! Nous discutons quelques minutes, elle est avec une de ses amies Isabelle. Puis je suis obligé d’accélérer car l’heure tourne et si je veux être à l’heure au col du Portet il faut que je grimpe sur un bon rythme.

L’ascension se passe bien, je profite tout en grimpant sur un rythme assez soutenu. Je rattrape pas mal de cyclistes et incroyable, l’un d’eux me dit « Oh c’est bien vous Idris ? », je ralentis et nous discutons, c’est un cyclotouriste de Bordeaux qui m’a reconnu, ça fait toujours bizarre, nous discutons quelques minutes, il grimpe sur sa randonneuse, magnifique ! Puis je repars et un peu plus loin c’est un autre cycliste « Hé c’est vous Velomontagne ? », lui il est de Nantes ! Incroyable !! Pareil je ralentis pour discuter un peu avant de repartir.

Au sommet, il y a un stand de ravitaillement. Ça fait du bien. Les vaches sont là. Je discute avec d’autres cyclistes et mince l’heure tourne, j’ai bien dû rester 15 minutes au sommet du col d’Aspin !! Mais je ne suis pas encore arrivé, j’enfourche mon vélo et je dévale le versant opposé du col d’Aspin vers Arreau.

Une fois en bas, j’ai 11 kilomètres de vallée jusqu’à Saint Lary. Surtout ne pas se fatiguer dans cette partie là !!

Finalement j’ai réussi à bien gérer cette partie là. Ouf ! Je rigole tout seul en me disant que dans un parcours à 3 cols c’est les 11 kilomètres de vallée à cet instant qui m’inquiétaient le plus…

Il fait très chaud, la chaleur est écrasante. Je mange des pâtes de fruit à Saint Lary, puis je commence l’ascension. Ça fait 2 ans que je n’ai plus fait cette ascension. Les 7 premiers kilomètres sont communs avec la route du Pla d’Adet, sur des pentes à presque 10 % de moyenne sur toute cette rampe, en plein soleil à flanc de falaise.

Je transpire beaucoup, je me mets en mode tranquille et gestion. L’ascension est longue et la suite de la sortie est longue aussi. Les kilomètres défilent petit à petit, je rattrape quelques cyclistes, certains sont vraiment en galère sous cette chaleur. Je les encourage. Finalement, au fil de l’ascension, je suis content de voir que ça se passe plutôt pas trop mal pour l’instant. Après 7 kilomètres, j’arrive au replat d’Espiaube qui amorce les 8 derniers kilomètres à 8 % de moyenne sur la route plus étroite et plus sauvage. Là je commence à flancher un peu, je sens que je suis obligé de m’employer beaucoup plus. Heureusement, le paysage est somptueux. Les kilomètres défilent et je savoure d’être là, c’est quand même le kiffe !!

Dans le col du Portet

Derniers coups de reins et je me hisse au sommet du col du Portet.

J’apprécie le ravitaillement au sommet !! ça fait du bien !

Je discute avec d’autres cyclistes. Mais je dois me dépêcher quand même parce que mine de rien j’ai encore 87 kilomètres à faire avec la Hourquette d’Ancizan. Et il y a des nuages qui commencent à s’accumuler

Au sommet

Je plonge dans la descente avec quelques arrêts photos.

Puis c’est les 7 kilomètres de vallée jusqu’à Guchen pour amorcer l’ascension de la Hourquette d’Ancizan. Là il fait très chaud, c’est une fournaise, je suis écrasé par la chaleur, je me mets en gestion, tranquille, sans se prendre la tête et laisser passer l’orage en se laissant aller jusqu’au sommet. Et du coup je me trouve même à apprécier cette ascension en mode cuisson.

En plus il n’y a presque personne et je suis tranquille.

J’arrive quand même à accélérer dans les 3 derniers kilomètres car les nuages se font menaçants et je commence à me dire que je vais me prendre un truc sur la figure.

Mais au moins la température chute un peu.

Au sommet de la Hourquette, je ne vais pas m’attarder, l’orage arrive

Au sommet je ne m’attarde pas et je plonge dans la descente sur Sainte Marie de Campan. Et là c’est juste génial !! Je suis à 65 km/h, le ciel devient sombre, les éclairs apparaissent et zèbrent le ciel, le tonnerre raisonne dans la montagne, c’est juste trop bon !! Et pour l’instant pas de pluie. Inoubliable cette descente !!

Ambiance géniale !! Les éclairs et le tonnerre qui gronde et raisonne dans toute la montagne

Mais sur la fin les premières gouttes de pluie se font sentir, des grosses gouttes… J’accélère et je suis à bloc, mais je suis bien entamé aussi.

Je fais tout le retour dans la vallée puis la plaine à bloc sous des grosses gouttes mais heureusement pas de déluge sur la figure et j’arrive même à devancer légèrement le front orageux en arrivant sur Tarbes après avoir aligné les kilomètres à pleine vitesse.

Une belle sortie faite, 175 km et 3650 m de D+.

Et au total en 3 jours ça fait 440 kilomètres et 9900 m de D+, de quoi faire progresser la forme en vue des vacances qui approchent.

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