Ce jeudi 22 août ce sera une ascension du col du Tourmalet à part dans une journée à part.
A part surtout parce que le soir nous allons fêter les 30 ans d’un ami à Bagnères, ça fait toujours bizarre de fêter ce cap. C’est l’année de nos 30 ans pour la plupart des amis et petit à petit mon tour approche^^
Tout s’imbrique bien pour cette journée car je suis dispo à partir de 15 h, ce qui me laisse donc un peu de temps en fin d’après midi avant la fiesta à Bagnères.
Ça va être l’occasion de faire une ascension du col du Tourmalet au coucher du soleil. Et je vais opter pour la faire avec ma randonneuse, mon fidèle Ridgeback pour réparer une drôle d’anomalie. En effet, j’ai acheté ma randonneuse en 2012 et depuis elle m’a suivi sur des supers parcours et lors de mes déménagements successifs pour le travail. Avec ce vélo j’ai notamment grimpé 8 fois le Mont Ventoux (dont 3 fois d’affilé), j’ai sillonné de nombreuses routes provençales mais aussi dans les Alpes avec en point d’orgues le col du Finestre et le col du Mont Cenis et plus récemment, l’Alpe d’Huez, le col de la Croix de Fer et du Glandon 2 fois, le col du Jandri à plus de 3000 m. Mais j’ai aussi pédalé dans les Pyrénées à la Hourquette d’Ancizan, le col d’Aspin plusieurs fois, le col du Portet et le col du Soulor qui fut le premier col que j’ai grimpé avec ce vélo. Mais je n’ai encore jamais monté le col du Tourmalet avec celui là !
Il fallait bien que je lui fasse découvrir la route et si possible avant le centième.
Ce sera donc l’occasion.
Je suis un peu fatigué au moment de m’élancer quand même, la journée de travail est passée par là. Mais partir grimper en montagne au soleil déclinant c’est grisant !
Je remonte la vallée qui commence déjà à être dans l’ombre. Il est déjà 18 h passées. Il fait un peu frais et j’essaye de garder un bon rythme pour rejoindre rapidement les parties ensoleillées plus haut.
Seul petit soucis, une ampoule au pied qui apparait vite car je suis en chaussures de ville et pas en baskets^^ Petite fantaisie involontaire du soir.
Le paysage est sublime au soleil couchant et j’en prends plein les yeux. L’écart de température entre les zones à l’ombre sous les arbres et les parties ensoleillées est assez important, mais je continue en manches courtes tout du long. Des vaches par ci par là, des moutons, quelques chevaux, je m’éclate, je vois l’heure tourner.
Les sommets se dessinent ans la pénombre. Je roule sur un rythme soutenu sur les 6 derniers kilomètres. Je ne vois pas le temps passer et c’est avec grand plaisir que je débouche dans la dernière rampe entre 13 et 15 % et que j’aperçois la silhouette d’Octave Lapize se dessiner devant moi, une vue sublime.
Je m’arrête à quelques mètres du sommet pour prendre une photo mais il fait sacrément froid et la batterie de mon téléphone passe à zéro… Heureusement j’ai ma batterie externe mais il faudra plus de 15 minutes pour que mon téléphone se rallume !! Et pendant ce temps là, je voyais la clarté qui diminuait. J’ai quand même pu immortaliser l’instant. C’est que pendant que j’attendais, je tremblais de froid aussi^^
Je savoure le paysage, c’est un régal !!
Et petite satisfaction car avec le VTC j’ai effectué l’ascension en 1h29, ça fait plaisir.
Il est presque 20 h, il va falloir que je songe à redescendre car je suis attendu en bas pour la soirée. Je mets mon k-way et c’est parti pour la descente ! Je me fais des bonnes montées d’adrénaline à filer dans la nuit (car maintenant on ne voit plus grand chose). J’ai bien mon éclairage qui éclaire pas mal mais à plus de 70 km/h, ça défile vite et j’ai failli me bouffer une vache entièrement noire que je n’ai vu qu’à la dernière seconde (c’est rare de voir une vache noire en plus dans le coin)^^
C’est en claquant des dents à cause du froid que je termine cette descente et que je rejoins Bagnères.
Ça fait du bien.
Et le soir j’ai commencé directement avec de la bière et j’ai senti l’acide lactique monter presque instantanément dans les cuisses^^
Le lendemain à 7 h au travail, j’étais dansun drôle d’état.
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