23 juillet 2009 (3e sortie) : col d’Aspin et Pla d’Adet

Ce jour là, 4 jours après ma 2e sortie je décidais à nouveau de partir en montagne. J’avais prévu d’aller monter le col d’Aspin par Sainte Marie de Campan, de descendre de l’autre côté, d’aller à Saint Lary, de monter le col du Portet (2215m) et de revenir par le col d’Aspin côté Arreau. Tout un programme, d’après mes calculs je devais partir vers 6h30/7h pour pouvoir rentrer vers 16h/17h.Cependant, les circonstances m’ont empêchées d’aller au bout de mon programme.
Déjà, le matin, ne trouvant pas de boulangerie ouverte (à causes des congés annuels), j’ai mis du temps pour trouver du pain afin de faire mon sandwich. Ce contre temps m’a obligé à faire quelques kilomètres en vélo pour trouver la boulangerie, et je n’ai pu partir qu’à 8h du matin au lieu de 6h30 comme j’avais prévu.
La montée du col d’Aspin aura été l’ascension où j’ai eu la meilleure forme de tout l’été. En effet, j’étais très facile, je pouvais accélérer quand je le voulais, j’avais un bon rythme et je me sentais débordant d’énergie, moi qui craignait e ne pas avoir bien récupérer de la sortie précédente, j’étais rassuré. Une fois au sommet du col d’Aspin (1490m), je ne transpirais pas du tout, je ne ressentais aucune fatigue.

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J’ai donc attaqué la descente. Un plaisir. en effet une longue portion de la route en ligne droite permet de rouler entre 60 et 70 km/h pendant pratiquement une minute sans avoir besoin de freiner pour les virages. Cependant vers la fin de la descente vers la vallée d’Arreau, un énorme vent de face s’est mis à souffler et m’a terriblement ralenti au point de me retrouver à seulement 25 km/h en pleine descente. Une fois à Arreau j’ai du me rendre à l’évidence, j’aurais le vent de face jusqu’à Saint Lary. De plus en roulant, je me suis rendu compte que Saint Lary était plus loin que ce que je pensais, en effet il y a une quinzaine de kilomètres entre Arreau et Saint Lary alors que je croyais qu’il y en avais moins de 10. Avec le vent de face, cela a fait que j’ai passé du temps à aller à Saint Lary et en plus je me suis fatigué.
La route entre Arreau et Saint Lary est assez pénible car elle est très passante et est en léger faut plat montant.
Une fois à Saint Lary, je pris donc la direction du Pla d’Adet (1680m). En effet, la route pour aller au col du Portet emprunte les 7 premiers kilomètres de la montée du Pla d’Adet avant de bifurquer. Au total, l’ascension du col du Portet est longue de 15 kilomètres environ avec les 7 premiers kilomètres à 10% de moyenne (montée du pla d’Adet) et le reste entre 8 et 10% sur une route forestière. Une longue ascension donc.
A ce moment là je commençais à m’inquiétais du temps que cela me prendrais car il étais déjà très tard.
Je commençais l’ascension du Pla d’Adet où je me suis rendu compte que la pente était beaucoup plus sévère que ce que j’avais lu dans mes livres. En effet, je ne m’attendais pas à avoir 7 kilomètres à 10% de moyenne. De plus dans certains lacets le fort vent de face n’arrangeait pas les choses. Cette ascension n’est pas très agréable car la route est très passante et la vue n’est pas extraordinaire. Une fois arrivé à 3 kilomètres du Pla d’Adet, il était possible de bifurquer vers le col du Portet vers la droite. A ce niveau un grand parking était en construction et la route contourner toute la zone de travaux. Là je vis une auberge où je décidais d’aller boire un coup et en même temps me renseigner sur l’état de la suite de l’ascension vers le col du Portet. Là pendant que je buvais un coca, l’aubergiste me dis qu’il restait 9 kilomètres à 9% de moyenne sur une forestière qui pouvait m’obliger à porter le vélo sur certaines portions impraticables. Là je me suis rendu compte qu’il était déjà 15h30…j’étais très en retard sur mon programme.
Je décidais donc de faire les 3 derniers kilomètres vers le Pla d’Adet et de laisser tomber l’ascension vers le col du Portet. Pendant environ 30 minutes encore, l’aubergiste m’a montré sur une carte d’autres itinéraires à faire en montagne. J’ai quitté l’auberge vers 16h et suis reparti vers le Pla d’Adet. Les 3 derniers kilomètres sont plutôt faciles (entre 5 et 7%), c’est eux qui font baisser la moyenne finale de l’ascension.P1010410
Au sommet du Pla d’Adet, la vue n’est pas somptueuse car c’est une station de sport d’hiver et les chalets gâchent le paysage. A ce moment, je constatais avec surprise que je n’étais pas à bout de force et que je pouvais encore faire l’ascension du col d’Aspin dans l’autre sens.
La moyenne de l’ascension est de 8,5% pour 10 kilomètres de longueur. L’altitude du Pla d’Adet est de 1680m. Plus tard j’appris que cette montée est une des plus difficiles des Pyrénées. Le temps de me ravitailler un peu et je décidais de commençais à rentrer. Il était 16h30 quand je quittais le Pla d’Adet. Une fois en bas je repartais vers Arreau. Le vent avait tourné et je l’avais à nouveau de face sur les 15 kilomètres de route. Une fois à Arreau je me suis rendu compte qu’il me serait impossible de rentrer avant la nuit. En effet, j’étais encore à plus de 60 kilomètres de la maison, il y avait du vent de face et j’avais encore l’ascension du col d’Aspin à faire, ce qui prendrait pas mal de temps. Je décidais donc d’appeler mes parents pour qu’ils viennent me chercher à Arreau.

Voici le profil du parcours de ma sortie de ce jour là : profil 23 juillet 2009

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Ce fut une fin de journée très frustrante car c’est le temps perdu le matin pour trouver la boulangerie et le vent de face dans la vallée d’Arreau qui ont fait que j’ai manqué de temps à la fin. C’est d’autant plus frustrant que je n’étais pas fatigué à la fin de la journée et que j’avais les jambes pour enchaîner avec l’ascension du col d’Aspin en guise de troisième ascension.
Ce jour là, j’ai malgré tout parcouru 115 kilomètres et j’ai pu monter à nouveau deux cols.

2 pings

  1. […] Voilà 6 ans que je ne suis plus retourné au Pla d’Adet (1680m). A l’époque, j’étais avec mon vieux VTC et c’était seulement…ma 3e sortie en montagne. Après avoir grimpé le col d’Aspin et bouffé du vent dans la vallée d’Aure, j’avais été terrassé par une énorme fringale dans l’ascension du Pla d’Adet. J’étais arrivé au sommet tant bien que mal mais le col du Portet j’avais laissé tombé. […]

  2. […] déjà monté une ou deux fois mais ça fait déjà plusieurs années : le Pla d’Adet (monté en 2009), le col de Couraduque (monté en 2009), le col du Couret (monté en 2009), le port de Pailhères […]

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