101 km – 1300 m de D+
Premier dimanche de l’année. Le week end est plutôt maussade sauf en théorie pour ce dimanche matin où il est prévu soleil voilé le matin avant que ça ne se gâte.
Ce sera l’occasion de commencer l’année de vélo en montagne et aussi d’étrenner un nouveau venu parmi mes vélos.
En effet, à Noël, j’ai reçu un vélo Trek de 2013. Il appartenait à un ami de la famille du côté de Mélissa qui ne peut plus faire de vélo, voilà donc une manière de lui donner une seconde vie.
Je commençais de mon côté à envisager de changer de vélo d’ici quelques années. Ça va être l’occasion de tester un vélo en alu avec des caractéristiques proches de mon vélo actuel et en compact.
Pour ce 5 janvier, c’est le brouillard à Tarbes. J’enfourche le vélo, bien couvert. Beaucoup d’humidité dans l’air et sur la route, en ressenti il fait encore plus froid. Je ne m’attends pas à avoir des bonnes jambes vu comment j’ai fini l’année précédente^^ Dès le départ, j’ai des pignons qui sautent sur le vélo, même quand je ne change rien, ça saute. Ça casse le rythme à chaque fois pour bidouiller.
Après une dizaine de kilomètres, je sors du brouillard. La route est toujours humide mais au moins on y voit mieux. Ça s’assèche au fil des kilomètres.

Je vois une biche morte sur le bord de la route, elle n’a pas eu de chance. Un peu plus loin, à Asté, c’est le vent qui se lève, je grelotte. Quant au vélo, ça ne s’arrange pas, tous les 100 mètres ça saute et quand je change de pignon, il y en a 3 qui passent… Il va y avoir grand besoin d’une révision.

Décidément… Je continue de remonter la vallée tranquillement en galérant avec mes pignons, je tourne les jambes sans me mettre dans le rouge. Le soucis c’est surtout que je ne peux pas me mettre en danseuse vu que ça saute.
A Sainte Marie de Campan, la route est de nouveau bien mouillée, les projections d’eau font encore plus baisser la température ressentie… C’est parti pour l’ascension du col d’Aspin.
Les kilomètres défilent. A Payolle je fais une pause grignotage de pâtes de fruit. Puis c’est reparti pour les 5 derniers kilomètres entre 7 et 8 %. Là j’ai mis tout à gauche, le seul braquet qui ne saute pas, ouf, je vais pouvoir profiter un peu. Les jambes sont moins pires que ce que je pensais, ça fait plaisir. Pas beaucoup de cyclistes sur les routes aujourd’hui, j’ai le col d’Aspin pour moi tout seul !


A 3 km du sommet, la route s’assèche d’un coup et il fait meilleur.
Le final du col est vraiment plaisant. Au sommet il doit bien faire 5 degrès de plus qu’à Payolle, c’est agréable.
Je profite du paysage, plus de 5 mois que je n’avais pas grimpé le col d’Aspin. Il s’agit de ma 171ème ascension.





Allez c’est parti pour la descente, je vais pouvoir tester le vélo dans la descente. Je me fais plaisir, mais je fais tout de même attention car la route est mouillée.


En bas de la descente, mon regard est attiré par un petit chemin qui est barré et là je vois un camion de livraison qui avait tiré tout droit et qui s’est planté au milieu des arbres dans le talus.
Retour sur Tarbes avec un petit détour pour arrondir le kilométrage, un peu cramé à la fin sur les derniers kilomètres et à nouveau gros brouillard dans les 10 derniers kilomètres.



2025 c’est parti !
Une chose est sûre, le vélo a besoin d’une bonne révision, ça couine un peu.
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