29 septembre 2019 (50e sortie) : col du Tourmalet pour faire le ménage dans la tête

Ce dimanche 29 septembre, c’est un peu « explosé » que je me prépare pour aller pédaler. C’était LA très grosse semaine au travail, jour et nuit et avec l’adrénaline et le stress, presque impossible de dormir la nuit.

Mais c’est passé. Du coup, je ne compte pas sur une forme étincelante sur le vélo mais au moins ça va me permettre de relâcher un peu et de me changer les idées.

Ce sera le col du Tourmalet, histoire d’en profiter après avoir fait le 100eme sans avoir pu vraiment trainer longtemps en haut et après.

Je fais d’abord mes livraisons de bouteilles à Bagnères puis j’enfourche le vélo.

Déjà en remontant la vallée, je sentais le coup de pédale très très lourd… Mais le plaisir d’être sur le vélo efface tout ! Le col du Tourmalet ne sera peut être pas une partie de plaisir en fait^^

En approchant de Sainte Marie de Campan, c’était assez effarant de sentir que je n’avais vraiment rien de rien dans les jambes. Et alors que j’attaquais l’ascension du col du Tourmalet (2115 m), je me suis mis à rire tout seul en me disant que si je n’ai pas de jambe, au moins je ne pourrai pas avoir ma, aux jambes ensuite^^

Je vais en fait être agréablement surpris. Après les 4,5 premiers kilomètres roulants et irréguliers, j’ai attaqué les 12,5 derniers à 9 %. En mode tout doux sans se mettre dans le rouge.

Je grimpe, je grimpe, le soleil brille, il ne fait pas trop chaud, c’est l’ambiance de début de journée, on est dimanche, l’après midi je serai avec des amies, tout va bien.

Et finalement, je monte sans vraiment faire d’effort, en mode tout doux. Je ne vois pas les kilomètres défiler, la ligne droite d’Artigues, le virage de la cascade, la forêt, le lacet du Garet, la stèle d’Eugène Christophe, les paravalanches, La Mongie, les lamas au loin, la longue ligne droite qui suit, les virages raides à 2 km du sommet, la dernière rampe à 14 % et c’est le sommet avec Octave Lapize !

1h37 pour grimper, ça fait longtemps que je n’avais pas mis tant de temps (en dehors du 100eme Tourmalet où j’avais volontairement trainé dans la montée). Mais content de voir que même sans rien dans les jambes, il y a de quoi le monter en se préservant. Un vrai plaisir cette ascension.

Mais dans 3 semaines je suis en vacances et je compte bien pédaler, mais là par contre il y a du boulot pour retrouver la forme^^

Après avoir bien profité du sommet, j’attaque la descente en faisant plein d’arrêts photos et une pause lamas.

L’après midi c’est moment d’amusement 😀