Dans la série « livres sur le cyclisme », je vais vous parler de celui-ci en particulier. Bien que j’ai lu beaucoup d’autres livres sur le cyclisme ces derniers temps, ce livre m’a particulièrement plu.
Si vous cherchez le nouvel Antoine Blondin, le successeur de Pierre Chany, lisez « Au cœur de l’âge d’or », l’autobiographie de Louis Rostollan, et vous le trouverez en la personne de Richard Patrosso !
Dans cet ouvrage grassouillet de plus de 350 pages (chose rare dans les livres sur le cyclisme), le style d’écriture et la façon dont sont retracées les courses détonne un peu et nous offre une vision de l’intérieur du peloton des années 60 en nous faisant revivre toutes les courses ainsi que les palmarès sur les grandes et petites courses des coureurs plus ou moins connus qu’a côtoyés Rostollan durant sa carrière.
Entre les chutes plus ou moins graves, les victoires d’envergures (1 Criterium du Dauphiné, 2 Tour de Romandie), les trahisons (championnat de France) ou encore les évènements historiques (c’est lui qui a fait gagner le Tour 1964 à Anquetil dans le port d’Envalira), sans oublier la mafia des criteriums et les questions d’argent, ce fidèle parmi les fidèles de Jacques Anquetil nous tient en haleine du début à la fin du livre sous la plume de Richard Patrosso.
En plus de tout ça, on découvre sa faculté à se trouver présent lors de certains drames les plus connus des années 60. Il est notamment le seul témoin oculaire de la chute de Roger Rivière dans la descente du col du Perjuret en 1960, mais il se trouvait aussi dans le Mont Ventoux en 1967 en spectateur seulement quelques mètres avant l’endroit où Tom Simpson a perdu la vie. Un « Tommy » qu’il connaissait bien et à qui il a tendu une canette de coca ce 13 juillet 1967.
Il s’agit d’un livre que je recommande, et si pour les fêtes de fin d’année vous ne savez pas quoi offrir, voilà une bonne idée.
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