Ce samedi 13 mars, je suis en plein milieu de 5 jours de vacances. Bien remplies, un peu fiesta, musique, balades, ânes et aussi un créneau pour pédaler ce samedi matin avant une bonne grosse soirée qui s’annonce.
Je dois aller à Bagnères en voiture pour récupérer ma randonneuse qui en termine de sa révision.
Je vais en profiter pour aller pédaler avec le vélo de route aussi tant qu’à devoir y aller.
J’ai bien envie de faire un enchainement histoire de voir.
Ça fait 1 mois que j’ai repris le vélo et 2 semaines se sont écoulées depuis la dernière sortie au col du Tourmalet sur la neige.
Il fait très très froid le matin, tout est encore givré… J’ai pourtant mes sous gants et gros gants d’hiver, mais maintenant que j’ai les engelures depuis le début de l’année, il suffit juste qu’il fasse « frais » pour que ms doigts et mes orteils soient en feu, peu importe les vêtements que j’ai dessus…
En plus un fort vent de face descend des montagnes pendant que je remonte la vallée, je suis non seulement collé à la route mais complètement gelé… La douleur dans les doigts et les pieds est terrible… Je serre les dents, je respire fort pour mieux supporter la douleur… ça fait 20 minutes que je pédale et c’est presque insupportable. Il fait beau, mais je ne suis pas encore aux premiers rayons de soleil mais je n’en suis pas loin. Allez, je me donne jusqu’à 45 minutes, si après 45 minutes de vélo, j’ai toujours aussi mal, je fais demi tour, il n’y a aucun plaisir, c’est juste douleur… J’ai bien peur que ces douleurs dues aux engelures je vais les trainer sur plusieurs années maintenant dès qu’il fera un peu frais ou froid…
Heureusement pour moi, après une demi-heure, la température a commencé à monter légèrement et la douleur était moins forte… Allez, je continue !
J’envisage un enchainement Hourquette d’Ancizan et col d’Aspin. Je commence l’ascension, j’ai hâte de me retrouver au soleil ! Le ciel est bleu !!
Tout le début de l’ascension jusqu’à Payolle, la température monte vraiment lentement et je serre les dents pour les doigts (vaut mieux pas que je m’en morde les doigts^^).
A Payolle, je me retrouve un peu plus à découvert et j’apprécie les rayons du soleil. Tout est encore givré et c’est juste sublime à voir !! C’est douloureux mais c’est beau et c’est ça que j’aime dans le vélo !!
Malgré mes 2 paires de chaussettes, j’ai les pieds également gelés… décidément…
Je me fais plaisir dans l’ascension de la Hourquette, les jambes tournent sur 39×25 et je kiffe ! Il n’y a presque personne, seul au monde !!
J’arrive au sommet, je profite un peu du paysage, puis je ne gamberge pas, j’amorce la descente de l’autre côté sur Ancizan.
Je reste très prudent, il y a de nombreuses plaques de verglas sur le début de la descente, je fais très attention.
Et c’est en restant en roue libre, que je me fais ma première frayeur de l’année bien plus bas. Dans une légère courbe à droite, à seulement 35 km/h, l’arrière s’est légèrement dérobé à l’amorce de la zone de freinage pour la prochaine courbe, j’ai rattrapé le vélo en relâchant le frein, mais du coup j’ai perdu la direction et j’ai tiré tout droit dans la courbe, heureusement j’étais côté montagne et pas ravin, j’ai mis mon bras droit pour amortir le choc à 35 km/h, ouch quand même^^ Mais au moins je n’ai pas sali la guidoline^^
Le temps de remettre la chaine qui a sauté dans le choc et c’est reparti.
Je me sentais bien et j’étais tenté d’aller au col d’Azet avant de rentrer par le col d’Aspin mais ça allait faire trop tard ensuite pour rentrer à l’heure pour regarder le biathlon^^
Du coup, j’ai rejoint Arreau pour enchainer avec le col d’Aspin pour revenir en vallée de Campan.
J’avais toujours froid au pied à cet instant… Heureusement le col d’Aspin est vraiment bien exposé au soleil et j’ai enfin pu me réchauffer.
J’ai vraiment apprécier l’ascension, le paysage au top, ciel bleu, les jambes qui tournent sur 39×25.
Passage au sommet puis descente sur Payolle. Là à nouveau, le petit plaisir, descente sur le cadre, je profite !!
A Payolle, petit crochet au lac avant de continuer ma descente sur Sainte Marie de Campan puis dans la vallée jusqu’à Bagnères.
Là, j’avais quelques minutes de marge, j’ai opté pour aller grimper le col des Palomières en guise de final. C’est 4,5 km d’ascension, j’apprécie le paysage et l’effort au calme.
Paysage superbe sur la plaine depuis le sommet.
Plus qu’à redescendre, je suis allé chercher mon dernier vélo qui était en révision et j’ai pu rentrer.
Une bien belle journée à 101 km et 2350 m de D+. J’ai adoré les 3 ascensions mais qu’est ce que le début a été douloureux pour les engelures…
1 mois après avoir repris le vélo, les jambes sont pas mal !
Le soir c’est récup avec les potes pour une bonne soirée à 4 !!
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