14 août 2018 (28e sortie) : col du Tourmalet en attendant la voiture au garage

Le samedi précédent je n’avais pas la dispo pour aller pédaler, mais pour ce mardi 14 août je dois amener ma voiture au garage à Pouzac juste à côté de Bagnères.

Le garagiste me dit de repasser dans 2 à 3 h de temps.

Hé bien du coup, pour patienter, je vais faire un petit tour en vélo.

Le ciel est très chargé et menaçant, mais pour le moment c’est au sec et par moment ça semble bien lumineux. Allez, j’ai juste le temps d’aller au col du Tourmalet (2115 m), ce sera sympa.

Par contre il ne fait pas chaud du tout, mais je reste en manches courtes, je vais me réchauffer au fil de l’ascension.

Je pars sans chercher à m’économiser. Au début j’ai quand même l’impression d’avoir le coup de pédale lourd, mais c’est sûrement à cause de la fraicheur, petit à petit ça tourne mieux. Je compte me tester les jambes pendant la montée.

Je finis de remonter la vallée et en passant à Sainte Marie de Campan je suis coupé dans mon élan par une personne qui me fait des grands signes. C’est mon instit du primaire !! Trop drôle !! On s’était déjà croisé il y a 2 ou 3 ans au sommet de la Hourquette d’Ancizan et nous avions discuté pendant longtemps, là il m’avait dépassé en voiture dans la vallée et il savait que j’allais arriver.

C’est toujours sympa de le croiser (instit du CE1 et CE2 c’est à dire pendant les années 1996 à 1998).

Nous discutons quelques minutes, il accompagne en voiture un de ses amis qui va s’attaquer au col d’Aspin en vélo. Je repars.

C’est parti pour les 17 km du col du Tourmalet !! Toujours le même plaisir, impossible de m’en lasser, j’aime être sur cette route.

Les 4,5 premiers kilomètres sont roulants et ne me conviennent pas vraiment. Mais là j’ai vraiment du mal à trouver mon rythme et j’ai l’impression d’être complètement à bloc. Je rattrape un cycliste sur cette portion. Il devait se dire que je n’irai pas bien loin en voyant comment je m’arrachais xD (il me lancera un « bravo » quand je le recroiserai lors de la descente)

Puis je suis arrivé à Gripp. C’est parti pour 12,5 km à 9 %. ça va mieux pour les jambes. Mais il fait vraiment frais par moment si bien que je n’ai pas trop envie de me mettre à bloc. Je préfère m’amuser en y allant crescendo et augmenter le rythme au fil des kilomètres.

Autour de moi les nuages remontent petit à petit vers les sommets et l’ambiance est vraiment particulière. Je croise les doigts pour ne pas me retrouver avec de la pluie.

A un moment je rattrape un couple de cyclistes. En les passant, la dame me lance « Oh Idris !! On s’est vu l’année dernière !! Nous sommes au camping !! ». ça fait drôle et plaisir. Effectivement l’an dernier nous nous étions croisé au sommet du Tourmalet et avions pas mal discuté. C’est toujours des moments sympas.

J’arrive aux paravalanches, pas de brume, le ciel est bouché mais la visibilité est bonne. Ouf.

Je prends vraiment plaisir à grimper, les jambes sont plutôt bonnes, que demander de plus ?! Je tablais pour faire une ascension en 1h25, je suis dans les temps et je pourrai récupérer ma voiture au garage avant qu’ils ne ferment à la mi journée.

Les 4 derniers kilomètres je me lâche sans m’économiser, il ne fait pas chaud mais quelle ambiance avec ces nuages, ce ciel menaçant qui bouge vite.

C’est tout le paradoxe d’une météo pas engageante et d’une ascension agréable quand même.

Dans le dernier virage la jolie photographe me fait un grand signe de la main.

Je suis arrivé au sommet juste à temps pour profiter légèrement du paysage avant que le brouillard n’arrive à grands pas.

1h24 pour cette ascension, plutôt satisfait.

Je reste un peu en manches courtes mais il fait vraiment froid, la température est aux alentours de 6°C au sommet…

Le sommet du col du Tourmalet

Vue sur le versant Barèges

 

Je ne vais pas m’amuser dans la descente… Je mets mon k-way et je m’élance.

Au premier virage de la descente, je m’arrête pour discuter avec la jolie photographe. Depuis toutes ces années à se voir à cet endroit, c’est toujours sympa. Nous discutons de longues minutes. Il faut dire qu’il n’y a pas foule non plus.

Puis à un moment, le cycliste que j’avais dépassé tout en bas est arrivé devant nous, je l’encourage et il me salue.

Après un quart d’heure à discuter il faut que j’y aille. Je m’élance pour de bon pour la descente, le brouillard m’enveloppe presque instantanément… Glacial…

Le brouillard commence à envelopper La Mongie et arrive vers le sommet.

J’entends les cloches des brebis. Je ralentis, il y en a qui courent sur la route dans le brouillard.

J’ai les doigts complètement engourdis. Je croise des cyclistes qui grimpent dans cette purée de pois. Et c’est là que je suis content d’avoir pu faire l’ascension sans brouillard et d’être arrivé au sommet juste à temps.

Ce n’est qu’après 7 km de descente que je passe sous les nuages. Et là j’ai droit à de la pluie. Une petite pluie fine et froide qui mouille tout… Je préfère être dans la descente que dans la montée avec ça…

Heureusement la pluie est localisée et après 2 km je suis de nouveau au sec. Ouf !!

Petit à petit au fil de la descente puis dans la vallée ensuite, je remonte en température et ça fait bien.

Et me voici au garage pile à l’heure pour récupérer ma voiture.

Une petite sortie expresse mais sympa avec des rencontres en plus. Evidemment j’aurais préféré du soleil mais on va se contenter de ça.

57 km et 1700 m de D+.

(2 commentaires)

  1. Hello Idris !

    Mouah ha ha, tu m’as raconté n’importe quoi quand tu m’as dit que c’était pour le challenge BIG que tu montais autant de fois le Tourmalet cette année ! C’EST POUR POUVOIR DRAGUER LA JOLIE PHOTOGRAPHE !!! Pffff j’te jure ! 😀

    1. Tu comprends maintenant pourquoi les Pyrénées c’est le plus beau pays du monde 😀

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