Ce 22 juin il fait beau sur les Pyrénées, l’occasion de faire une grande sortie !!
Par contre les conditions seront moyennes puisque la veille c’était une bonne soirée avec les collègues^^
En plus ça fait 4 semaines que je ne suis pas allé en montagne, ça va être une sorte de reprise^^
J’ai eu un mal fou du coup à me lever tôt, j’étais vraiment explosé, mais bon j’avais coché cette date depuis longtemps où j’avais enfin une journée entière dispo (entre travail, emménagement, travaux, pluie).
Je pars tranquillement, je n’ai pas mon matériel de réparation en plus puisqu’il est resté dans la voiture qui elle même est restée au travail^^
Il est déjà bien tard, je roule plutôt sur un bon rythme dans la plaine, c’est bien agréable, les jambes semblent pas mal.
Je vais opter pour continuer à me faire les jambes après la période de confinement, ce sera direction le col du Tourmalet tranquillement pour voir où ça en est et pourquoi pas le faire une deuxième fois.
J’arrive à Sainte Marie de Campan, c’est parti pour les 17 km d’ascension. Le kiffe à chaque fois !
A Gripp c’est parti pour 12,5 km à 9 %. Après quelques mètres je me retourne et j’aperçois un cycliste une dizaine de mètres derrière moi. Je me dis que je vais essayer de rester avec lui, histoire de monter ensemble. Je pensais qu’il était en train de revenir rapidement et du coup j’accélère légèrement pour accrocher la roue au moment où il passera. Mais un peu plus tard je me rends compte qu’il ne revient finalement pas…
Et là sans faire exprès, sans vraiment le vouloir, on augmente petit à petit nos rythmes respectifs jusqu’à être à bloc. Une belle partie de manivelle qui est lancée sur 12 km.
Les cuisses se mettent à brûler, je sens que je ne suis pas en excellente forme, mais ça fait plaisir de pouvoir s’amuser à y aller à bloc. L’écart grandi petit à petit mètre après mètre, 20 m, 50 m, 100 m, ce sera l’écart maxi. Les kilomètres défilent, les cascades, le lacet du Garet, les paravalanches, La Mongie, ça brûle. Je sens que je vais avoir une fringale avant la fin, je n’avais pas prévu d’y aller à bloc, c’est dur, mais qu’est ce qu’on s’amuse^^
Je commence à coincer après La Mongie, les jambes s’effilochent, l’écart se réduit à nouveau. Mais j’ai déjà eu des situations où c’est revenu jusqu’à moins de 2 mètres derrière avant que ça explose, on va voir^^
Mais là, la fringale me cueille à 2 km du sommet. Derrière ça revient, il fait l’effort pour me rattraper à 800 m du sommet, je fais ce que je peux pour accrocher la roue, le dernier virage se présente, très raide avec la dernière rampe à plus de 13 %, et là, on est tous les deux à la dérive en train de zigzaguer pour rejoindre le sommet.
Mais c’est avec un grand sourire qu’on se salue tous les deux en haut. Quelle partie de manivelles !!
Pour ma part j’ai plafonné en 1h25, signe qu’il y a encore de la marge mais ça fait du bien une montée comme ça.
On discute pas mal au sommet, avec l’autre cycliste et ses amis de club qui sont là aussi. On se chambre, il me conseille d’essayer un vélo carbone à la place de mon enclume^^
On a bien rigolé quand il m’a dit que si je n’avais pas été 10 mètres devant lui à Gripp, il ne serait jamais allé à bloc et moi qui lui réponds que si il n’avait pas été 10 mètres derrière, je ne serai pas non plus allé à bloc^^
Puis on se salue. Pour ma part je profite du paysage. Bien sûr, je me suis cramé les jambes, pas la peine de songer à un deuxième Tourmalet. Par contre, je me dis qu’aller au col d’Aspin pour complètement se terminer les jambes ça me permettra d’accumuler des kilomètres et ne me fera pas de mal.
Une grosse marmotte au début de la descente, puis descente assez froide, pas spécialement agréable avant d’attaquer avec plaisir le col d’Aspin pour se réchauffer.
Ça a tiré un peu dans les jambes, mais quel plaisir de grimper le col d’Aspin comme toujours. Je suis resté sur 39×25 mais en serrant les dents dans les derniers kilomètres quand même^^
ça fait plaisir de pouvoir enchainer comme ça, de sentir que petit à petit les jambes reviennent, surtout avec la gueule de bois^^
Le retour dans la vallée et la plaine s’est fait vent de face, mais il en restait encore dans les cuisses pour rouler à bloc.
130 km et 2600 m de D+
(2 commentaires)
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Laisse le carbone aux frimeurs et/ou friqués. D’ailleurs ton vélo n’est pas si lourd que ça si tu le compares à ton Ridgeback 😉
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Je ne compte pas m’acheter de vélo carbone, j’aime trop mon vélo pour cela. Mais c’est vrai qu’en le soupesant, mon vélo de route fait 12 kg, il est bien lourd à côté des 6 ou 7 kg de la plupart des autres vélos, mais il me va très bien.
Mon Ridgeback fait entre 14 et 15 kg, au final il y a peu d’écart avec mon vélo de route.
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