Pour ce dimanche 28 juin, la date était cochée depuis longtemps avec Cyrille !! C’était vélo ensemble sans se prendre la tête entre potes, juste passer une belle journée !!
Ce sera aussi ma deuxième sortie du mois de juin après la sortie au col du Tourmalet et au col d’Aspin du lundi 22 juin.
Cependant ce dimanche s’annonce plus dur que d’habitude pour moi, déjà, la semaine qui vient de s’écouler a été intense entre des très longues journées au travail du matin au soir qui se sont enchainées, la nuit pour finir la peinture chez moi, puis des problèmes simultanés de plomberie sur ma baignoire et sur l’évier. Et aussi une bonne nuit passée à la cuisine en vue de ma crémaillère avec les collègues qui s’est déroulée le samedi soir, la veille donc.
C’est épuisé et avec une bonne gueule de bois que je me réveille complètement en vrac dans un appartement un peu en bazar après 3 h de sommeil chancelant.
Mais une promesse est une promesse, cette journée je voulais aussi la faire avec Cyrille. La dernière fois que nous avions fait du vélo ensemble c’était lors de mon 100eme col du Tourmalet en septembre dernier. A chaque fois que nous nous voyons c’est toujours des bons moments. Cette année on s’est moins vus, confinement oblige.
Cyrille essaye de rouler régulièrement mais il ne souhaitait pas encore attaquer les grands cols, c’était donc les Baronnies au programme, une succession de côtes et cols offrant de bons pourcentages et allant jusqu’à 7 km de longueur.
Le départ de la sortie est prévu depuis chez Cyrille à Péré en bordure des Baronnies. Là pour le coup, j’avais prévu d’y aller en voiture.
Ce matin là, je me lève donc à 7 h, je regarde la météo, pas de chance il bruine… Tant pis, ce n’est pas non plus de la grosse pluie.
Je me prépare péniblement. Pas de petit dej’ car avec la gueule de bois je n’ai rien envie d’avaler. Par contre, certaines collègues en ont profité pour mettre les placards en vrac et tout me déplacer, ce qui fait que je retrouve mes gants entre les tablettes de chocolat et les boites de conserve, mes chaussettes au dessus de l’évier, mes pâtes de fruit sur le lit, mon casque accroché au lustre, mon caleçon sur l’abat jour, enfin bref, c’était long de se préparer^^
Au moment de partir, je réalise que le pneu arrière de mon vélo de route est complètement mort. Je n’en reviens pas, car aucune trace d’usure n’était visible jusque là, je n’avais rien senti comme changement d’adhérence, j’ai moins roulé que d’habitude, je les ai changées assez tard l’an dernier et en plus il y a eu 2 mois de confinement. Bref, Hutchinson, ce n’est pas une marque que je reprendrai… Un frisson m’a parcouru quand j’ai pensé que la dernière fois que j’ai roulé avec le vélo, j’étais à presque 80 km/h dans la descente du col du Tourmalet… Je suis pourtant du genre à faire très attention à l’état des freins et des pneus et là j’ai été choqué de voir une telle usure.
Bref, en attendant de racheter des pneus, je ne peux pas utiliser le vélo, je vais donc prendre le Grandsaigne, le vieux vélo de route que j’ai depuis 2013, ça fait longtemps que je n’ai pas roulé avec, mais il est toujours là quand j’en ai besoin, ce sera donc le cas.
J’arrive chez Cyrille un peu plus tard que prévu, mais nous sommes prêts à partir. Son beau-père est là aussi pour nous accompagner sur le début.
Le programme est le suivant : rampe de Capvern, col de Coupe, côte de Laborde, Couret d’Asque, col des Palomières, côte de Lies (mais on ne le savait pas encore), côte du château de Mauvezin et la dernière montée ensuite sur le plateau pour rejoindre Péré de nouveau.
C’est dommage cette bruine car nous avions prévu de passer la journée ensemble tranquillement à profiter, faire des pauses, voir le paysage, pique niquer, bref, une belle journée… J’ai même pris une petite bouteille de vin dans mon sac que je vais trimbaler pendant près de 60 km^^
Nous partons sur la route bien humide, dans la bruine en grimpant directement la rampe de Capvern. Heureusement, il n’y a pas beaucoup de circulation.
Il fait très frais, ce n’est pas forcément agréable, on attaque ensuite le col de Coupe, je me teste. J’ai des supers jambes, le col n’est pas long et roulant mais je sens que je suis plutôt bien en cannes. Je grimpe sur le grand plateau.
On plonge dans la descente brumeuse et humide pour ensuite grimper la côte de Laborde, puis on enchaine sur le couret d’Asque, la brume se lève légèrement, mais c’est pas top… Nous qui avions prévu de manger au col des Palomières, va falloir qu’on avise…
On attaque l’ascension du col des Palomières, je m’amuse toujours, ça tourne sans problème, ça fait plaisir de voir que la forme revient en flèche. Par contre je galère à garder les yeux ouverts^^ Je grimpe toujours grand plateau.
Au sommet du col des Palomières j’attends Cyrille. Il fait très frais et brumeux, on grignote juste un peu en se disant qu’on va plutôt manger chez lui en fin de sortie…
On file dans la descente et là on se prend une côte non prévue pour rejoindre Lies, ça dérouille les jambes^^ Mais j’ai tenu le grand plateau quand même^^
Puis on débouche sous des éclaircies en bas. Allez pause déjeuner tranquille sur un banc à côté de l’église de Bourg de Bigorre avec le vin rouge, on est bien là^^
On prend notre temps, juste passer un bon moment.
Mais alors que ça fait bientôt 1 h que nous sommes tranquilles là, je commence à m’endormir… Allez on repart^^
Direction la montée au château de Mauvezin, je dors sur le vélo mais les jambes tournent. Au château on va s’asseoir quelques minutes dans l’herbe pour profiter des rayons de soleil.
Puis on repart, direction de nouveau le plateau de Capvern avant de finir par la dernière montée de Péré après être allés voir les ânes.
Bière, grignottage tranquille.
Malgré le temps moyen, c’est une super journée entre potes qu’on a passée, bien quoi, le vélo comme j’aime !
71 km et 1650 m de D+ pour cette petite journée Baronnies et tout est passé sur le grand plateau y compris les pourcentages raides, c’est bon signe !
Par contre va falloir que je me remette la tête à l’endroit ! (mais bon c’est aussi la période de mes crémaillères^^)
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