3 novembre 2018 (39e sortie) : Hourquette d’Ancizan dans un froid glacial

Il s’est de nouveau écoulé près de 2 semaines depuis ma dernière sortie en montagne, difficile dans ces conditions de maintenir la forme.

L’arrivée des grands froids n’aide pas non plus.

Pour ce samedi 3 novembre, ce sera direction Bagnères entre travail et vélo. J’ai de nombreux cartons à livrer sur place de bon matin. Je passe d’abord à Tarbes les récupérer en voiture puis direction Bagnères. Le lever du soleil est magnifique à voir mais il ne fera pas chaud sur le vélo !!

La journée s’annonce somptueuse !! Mais froide…

Une fois à Bagnères, je fais d’abord toutes mes livraisons, puis j’enfourche le vélo en suivant.

J’ai hâte de pédaler et de me faire plaisir.

Je remonte la vallée qui est toujours à l’ombre, ce n’est pas une partie de plaisir, je tremble de froid et les zones éclairées sont à seulement 100 m sur ma droite…

Je sens direct que je ne suis pas en jambes… Ce sera tout doux pour prendre un max de plaisir avec le paysage, si seulement ça pouvait se réchauffer !

A Sainte Marie de Campan c’est parti pour l’ascension, d’abord 7 km roulants jusqu’à Payolle qui permettent de prendre le rythme petit à petit. Par moment la route est au soleil mais ça ne dure jamais bien longtemps…

L’automne dans toute sa splendeur

 

J’arrive à Payolle, 2 kilomètres de plat pendant la traversée du plateau, le paysage est sublime !! C’est un décor de rêve !! Puis c’est parti pour les 8,5 derniers kilomètres qui grimpent un peu plus.

La longue ligne droite qui quitte Payolle n’est pas très agréable car visuellement on ne dirait pas que c’est raide, mais les jambes le sentent. Le tout se fait aussi dans la forêt à l’ombre en plus.

Petit à petit j’en sors et le paysage tape à l’oeil comme à chaque fois. On se sent tout petit dans l’immensité de ces estives !! Mais toujours à l’ombre et dans le froid…

Toujours cette même sensation de grandeur !!

 

A 4 km du sommet j’arrive à un kilomètre qui descend à 6 %. Et là, alors que je prends de la vitesse, au détour d’une petite courbe, 3 énormes biches déboulent en file indienne de la droite et traversent devant moi !! Juste génial !! Magnifiques !! Elles étaient particulièrement grosses en plus !!

Rien que pour cette rencontre furtive ça valait le coup cette sortie dans le froid !!

Juste après la route remonte pour les 3 derniers kilomètres et c’est à 2 km du sommet que je passe enfin complètement au soleil et que je sens que les rayons commencent à réchauffer !! Et là ça devient un pur plaisir de sentir cette douceur qui me fait remonter en température petit à petit.

Le dernier kilomètre parait un peu long dans les passages à 10 % mais c’est parce que je ne suis pas super en jambes. Les 500 derniers mètres offrent de nombreuses rigoles d’eau verglacées en travers de la route. Ça patine, ça dérape, mais il faut continuer à tourner les pédales pour ne pas se faire embarquer. La dernière grosse plaque de verglas est large et je préfère passer à pied dans l’herbe.

Je débouche au sommet sur le 39×25 et j’apprécie le paysage !!

Toujours aussi beau ici et toujours le même plaisir.

Le sommet !

Côté Arreau

La 28eme fois que je grimpe à la Hourquette

Je profite du paysage et du soleil pendant quelques minutes mais je ne m’attarde pas, je dois redescendre car je dois aussi passer au marché de Bagnères avant de retourner travailler.

La descente est glaciale, je tremble de tous mes membres jusqu’à faire bouger la roue avant de mon vélo !! Elle va me paraitre une éternité, mais la beauté des paysages en valait la chandelle !!

C’est quand même bien content et soulagé que je reviens sur Bagnères.

Une petite sortie de 60 km et 1300 m de D+ qui dérouille un peu. Et ces biches valaient le coup de supporter ce froid.

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