21 avril 2018 (9e sortie) : Hourquette d’Ancizan et col d’Aspin

Une semaine ensoleillée et chaude sur les Pyrénées !!

Une bonne occasion de continuer à faire progresser la forme après le week end précédent sur les routes belges et normandes.

Je suis à Bagnères le samedi matin et j’ai donc pris le vélo avec moi pour aller pédaler un peu l’après midi. Ça faisait très longtemps que je n’avais pas vu un tel soleil et une telle chaleur sur les Pyrénées, ça fait un bien fou et c’est là que tu réalises à quel point ça manquait !!

Mon vélo de route habituel est en révisions chez l’ami Tony, j’ai donc pris le GrandSaigne avec moi pour pédaler ce samedi après midi.Je suis d’abord passer voir des amis qui exposent leurs oeuvres sur Bagnères lors d’un évènement artistique et c’est ensuite que je suis parti, un peu plus tard que d’habitude.

Ce coup-ci j’espère doubler 2 cols, d’abord la Hourquette d’Ancizan (1564 m), ce sera ma première de l’année et ensuite j’aviserai selon les jambes mais je voudrais descendre de l’autre côté et faire la boucle en revenant par le col d’Aspin côté Arreau.

Une fois mes affaires rangées à Bagnères, je grignote un peu, je me prépare et j’enfourche le vélo !

Dès les premiers mètres je vois une vipère sur le bord de la route, la première que je vois de l’année. Je ne m’attarde pas à côté et je passe machinalement en mode radar avec mes yeux qui balayent toute la largeur de la route environ 2 mètres devant moi pendant quelques minutes.

Dès les premiers mètres, rencontre pas agréable…

Je remonte le fond de la vallée jusqu’à Sainte Marie de Campan. Un vrai plaisir de pédaler comme ça sous ce ciel !! Mais je sens les jambes un peu lourdes… Démarrer une sortie à la mi journée comme ça sous le cagnard, ce n’est pas ce que je préfère forcément, il faut arriver à trouver le rythme sans prendre le coup de chaud.

Je profite des 7 kilomètres roulants entre Sainte Marie de Campan et Payolle pour progressivement trouver le rythme. Mais en traversant le plateau de Payolle j’avais cette impression d’être écrasé par la chaleur, mais je préfère avoir cette sensation que froid au bout des doigts en hiver^^

Sainte Marie de Campan, pied de l’ascension.

En traversant Payolle, superbe vue sur le Pic du Midi.

La carrière de marbre juste devant laquelle passe la route du col d’Aspin.

Sur les 8,5 km après Payolle, j’ai apprécié la pente. Ça fait du bien d’y retourner et de revoir ces paysages sublimes de la Hourquette d’Ancizan. Ce calme. Les jambes étaient pas mal, je pédalais sur 42×24, c’était un peu gros et je forçais mais je ne souhaitais pas mouliner. Les derniers kilomètres ont un peu plus faits mal aux jambes, mais j’ai apprécié l’effort.

Au sommet, j’ai apprécié le paysage. La première Hourquette de l’année, on la savoure ! Ma 26eme au total.

Le paysage toujours aussi majestueux et sublime de la Hourquette.

J’adore.

La première de l’année, ma 26 eme au total.

Le sommet de la Hourquette.

Je sentais que les jambes avaient bien travaillées et j’avoue que je me suis mis à hésiter, il y avait le risque de finir carbonisé lors du deuxième col.

Mais comme je ne peux pas savoir si je ne tente pas, je me suis élancé dans la descente de l’autre côté sur Ancizan.

Je ne pédale pas souvent avec ce vélo, du coup je suis moins à l’aise dans les descentes, alors c’était tranquillement en roue libre que je me suis laissé descendre.

La chaleur était impressionnante en bas, plus de 30°C !! Des vraies températures d’été, c’est impressionnant !!

Après 3 km dans la vallée de l’autre côté, j’arrive à Arreau. C’est parti pour 12 kilomètres d’ascension jusqu’au sommet du col d’Aspin (1490 m). Ce coup-ci je passe en mode gestion. Quand la pente se cabre à 8 % à 10 km du sommet, je me mets à mouliner. Il y a un peu de circulation dans la montée du col d’Aspin…

Arreau.

Le sommet du col d’Aspin est là haut dans le creu.

J’amorce la longue ligne droite à 9 % à 5 km du sommet. Et finalement contrairement à ce que je craignais, mon rythme ne faiblit pas par rapport au début de la montée et j’apprécie beaucoup cette deuxième moitié d’ascension à 8 % de moyenne.

Paysage sublime !

Je commence à sentir l’acide lactique dans les cuisses, je ne peux pas aller plus vite mais je sais que je peux continuer sur ce rythme là. Ce qui fait que je termine l’ascension sans avoir l’impression d’avoir galéré.

Un vrai régal de pouvoir enchainer 2 cols et de sentir que la forme continue de progresser.

Au sommet du 2eme col du jour.

Vue côté Arreau que je viens de grimper.

Le Pic du Midi depuis le sommet du col d’Aspin.

Il fait encore tellement chaud au sommet du col d’Aspin que je peux faire la descente en manches courtes. J’ai vraiment l’impression d’être au mois d’août !

Payolle sous le regard du Pic du Midi.

Les derniers kilomètres dans la vallée et voilà une belle sortie de faite. Une sortie qui fait un bien fou au moral et qui donne confiance pour la suite. Malheureusement, la météo va devenir catastrophique…

72 km et 1800 m de D+ pour cette sortie.

1 ping

  1. […] Ce samedi 5 mai je suis à Bagnères le matin comme chaque semaine. Et bien sûr j’envisage de pédaler l’après midi. J’aurais bien aimé faire l’enchainement col d’Aspin – Hourquette d’Ancizan ce coup-ci après l’avoir fait dans l’autre sens il y a 2 semaines. […]

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