5 juillet 2021 (25e sortie) : col du Tourmalet et Luz Ardiden à défaut d’une très grosse sortie

155 km – 3200 m de D+

Enfin un créneau ensoleillé après 3 dimanches à me lever tôt et me retrouver sous la pluie ! Là ce coup-ci c’est un lundi mais je ne travaille pas. Ouf !

Il fait beau mais j’ai du mal à me lever le matin ce coup-ci… pfffff… toujours à l’envers moi…

Je me lève péniblement. J’avais envie à l’origine de faire une grosse sortie, mais force est de constater que les jambes ne sont pas là…

Je ne sais pas si c’est le vent de face dans la plaine et la vallée, ou bien mon ravitaillement bien lourd qui pèse sur le dos, ou bien les jambes qui ne sont pas top après plus de 2 semaines sans rouler. Toujours est-il que je vais devoir revoir mes plans…

Grand soleil mais vent de face

Toute la vallée vent de face à m’épuiser, je savais déjà qu’une sortie à plus de 4000 m de D+ n’était pas spécialement envisageable…

Petit arrêt pour admirer un jeune poulain qui est né il y a quelques jours et discussion avec un cycliste voyageur qui s’arrête juste après. Et une demi-heure qui s’envole, mais c’était chouette de discuter !

J’étais content d’arriver dans l’ascension du col du Tourmalet pour en finir de forcer dans le vent. Et comme je n’allais pas faire ma grosse sortie, j’hésitais à y aller à bloc dans le Tourmlet ou à viser tout de même un enchainement. Bon finalement je me suis mis à profiter sur un rythme régulier tout au long de l’ascension. J’ai apprécié qu’il n’y avait pas trop de monde encore, ouf !!

A 2 km du sommet j’ai rattrapé une cycliste qui me lance qu’elle m’a déjà vu plein de fois, notamment à la Hourquette et au col d’Aspin ! Elle monte son premier Tourmalet.

1h28 pour cette ascension, même tranquille ce n’est clairement pas les jambes que j’espérais… Au sommet il y a un énorme vent et même du sable qui vole.

Au sommet du col du Tourmalet

Je ne me suis pas attardé et je suis descendu de l’autre côté sur Luz Saint Sauveur pour ensuite aviser sur la suite de la sortie.

Descente sur Luz Saint Sauveur

En bas, je me suis arrêté à la fontaine pour boire de l’eau et me goinfrer. Mais c’était surtout pour alléger mon sac qui pèse une tonne xD

Même si je n’ai pas de bonnes jambes, il y en a un peu quand même. Allez je vais enchainer avec l’ascension à Luz Ardiden (1715 m), notre Alpe d’Huez pyrénéen, ça me fera du bien !

Il commence à faire sacrément chaud.

Allez c’est parti pour la deuxième ascension. Je me sens un peu écrasé par le soleil, du coup c’est tranquille. Et puis je profite, ça fait 3 ans que je n’y suis plus allé là haut !! Franchement ça fait du bien de cuire un peu en plein soleil et de pédaler sans trop d’effort en fait. J’ai vraiment bien apprécié. En plus il n’y avait quasi personne, quel calme !!

Au sommet je profite de la vue. Un autre cycliste est là, nous discutons. Et il trouve que mon vélo est sale xD Décidément c’est une manie^^ Et ma chaine n’est pas assez graissée selon lui !! Je savais bien qu’il y avait au moins un truc de propre sur mon vélo !! Bon je n’ai pas dû la graisser depuis l’année dernière alors ceci explique cela. Il m’a dit que j’étais un original ahaha 😀

Au sommet, vue sur le final de l’ascension à Luz Ardiden
Le Tour de France arrivera ici le 15 juillet après ce même enchainement que je viens de faire

Bon c’est pas tout, mais de là haut j’ai encore 70 km à faire pour rentrer.

Je m’y suis attelé à bloc pour le retour histoire de me terminer. Et bien sûr à la mi-journée comme habituellement, le vent a tourné, il est donc…de face pour le retour aussi…pffff… Les 25 derniers kilomètres à partir de Lourdes m’ont paru interminables… J’ai terminé complètement rincé et avec ma spéciale quand je commence à être déshydraté, une crampe sur la plante du pied gauche à 5 km de la fin !

Ouf content d’en finir, ça fait quand même du bien de terminer cramé aussi !!

155 km – 3200 m de D+ avec le même profil que l’étape du Tour de France du 15 juillet. Et je suis quand même bien content de me tailler un parcours comme ça pour quand je n’ai pas de jambe ! Mais j’aurais en même temps aimé faire plus.

On verra plus tard.

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