Pour ce 10 mars il fait beau sur les Pyrénées, plutôt doux.
Je termine le travail à 14 h, j’envisage d’aller pédaler l’après midi. Je rentre, je mange en vitesse, je plie le linge qui est étendu sur le vélo (hé oui) et c’est parti.
Direction la vallée des Gaves ce coup-ci !!
J’ai en tête le col du Soulor au moment de partir. Il n’y a pas trop trop de circulation sur la route de Lourdes, tant mieux pour moi. Je sens comme une grande envie de me défouler et je pédale plutôt bien. J’essaye de ne pas trop perdre de temps en prévision du retour le soir face à la nuit.
Lorsque j’arrive à Lourdes, je prends la voie verte en direction d’Argelès. Mais je commence à sentir que ça sera juste de faire toute la sortie jusqu’au col du Soulor et de rentrer pas trop tard dans la nuit… Plus j’avance et plus je réfléchis. Et finalement je vais changer mes plans et opter plutôt pour le col de Couraduque.
Le pied du col est 3 km moins loin que celui du Soulor et l’ascension fait 500 m de moins, ce qui fera 7 km en moins dans la sortie et vu que ça va se jouer à la minute le soir, ce n’est pas rien.
A la sortie d’Argelès c’est parti pour 3 bons kilomètre de bonne montée histoire de se tester les jambes en montée. Je sens quand même que ça ne tourne pas aussi bien que j’aurais voulu. J’essaye de trouver un rythme qui me convienne dans cette montée. Une fois à Arras en Lavedan il reste environ 6 km sur les faux plats pour arriver à Aucun au pied du col de Couraduque.
Et puis finalement je crois que ce ne sera pas une mauvaise idée pour mes jambes car je commence à sentir qu’elles se délitent au fil des kilomètres.
Et lorsque j’arrive à Aucun, j’attaque l’ascension, elle n’est pas très longue, 6,5 km à 8 % mais là à ce stade c’est suffisant pour le faire mal aux jambes. Heureusement que j’arrive rapidement dans un décor enneigé qui me permet d’en prendre plein les yeux parce que le final m’a fait tirer la langue. A 2 km du sommet j’ai quand même eu une motivation supplémentaire quand 2 chiens se sont mis à me courser sur plusieurs dizaines de mètres…
Une fois en haut, c’est reparti pour le retour. A bloc comme je peux pour rentrer avant la nuit, mais les derniers 20 km entre Lourdes et Tarbes vont me paraitre un peu long…
101 km et 1350 m de D+, c’est toujours des kilomètres accumulés.
Mais il s’agira de ma dernière sortie avant le confinement.
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