11 mai 2013 (8e sortie) : col de Leschaux, col des Près, col de Plainpalais et Mont Revard

Il s’agissait d’une semaine que j’attendais avec impatience pour ma part. Je suis allé sur Paris mercredi et jeudi, ce qui m’a permis de revoir la famille puis je suis revenu avec Fabien, un ami habitant à Paris et qui va faire l’Etape du Tour au mois de juillet.

 

Petit tour en velib’ à Paris^^

velib

 

Nous avions donc prévu de faire la reconnaissance du parcours ce samedi 11 mai.

Le parcours passe par le col de Leschaux (897m), la côte d’Aillon le Vieux, le col des Près (1142m), le Mont Revard (1463m) et la montée finale vers le sommet du Semnoz (1655m).

Pendant la journée du vendredi, j’ai du aller au travail. Pendant ce temps là, Fabien a pu faire une belle sortie en montagne malgré la météo menaçante et le brouillard. Il a pu monter le col des Saisies, des Aravis et terminer par le final du col de la Croix Fry. Une bien belle sortie qu’il a faite! Il s’agit du parcours que je souhaitais faire samedi 4 mai et que je lui ai conseillé. En revanche, à cause de la météo, comme pour moi le 4 mai, il n’a pas pu profiter du panorama sur le Mont Blanc depuis les Saisies…

Pour la journée de samedi nous sommes partis en voiture jusqu’à Sévrier à quelques kilomètres d’Annecy sur le bord du Lac d’Annecy. Nous avons prévu de partir de là pour éviter d’aller s’embouteiller en voiture dans Annecy. C’est la première fois en bientôt 4 ans que je fais du vélo en montagne, que je me suis avancé en voiture. Mais là nous étions obligé.

Fabien a un gabarit qui fait que par rapport à moi il est plus avantagé dans les descentes, le plat et les faibles pourcentages jusqu’à 6%. A l’inverse, moi je suis plus léger et donc avantagé sur les forts pourcentages.

 

La météo était très menaçante et les sommets des montagnes étaient tous dans les nuages. Pas super engageant.

Nous sommes donc partis en direction de Saint Jorioz à seulement 2 km.

Nous avons très rapidement entamé l’ascension du col de Leschaux. 13 km d’ascension assez roulante entre 4 et 6%. J’en gardais déjà quelques mauvais souvenirs depuis ma sortie du 13 avril.

Là étant donné que c’était encore les premiers kilomètres, ça allait mais rapidement Fabien a pris les devants et a fait le train, pour ma part, j’ai pris quelques photos des paysages dans la montée et j’ai donc un peu fait le yo-yo pendant que Fabien levait le pied pour me permettre de revenir. Cependant pendant toute l’ascension je sentais que j’étais un peu en surrégime. Je grimpais sur 39-25 et je n’arrivais pas à bien me caler sur un rythme qui me convenait.

Plus nous grimpions et plus la température baissait et le ciel était menaçant.

 

Lac d’Annecy depuis la montée :

Photos reco EDT le 11 mai 2013 001

 

Nous avons passé la côte de Puget puis nous sommes descendus sur le sommet du col de Leschaux.

A partir de là, le GPS de Fabien a commencé à se perdre et impossible de le remettre sur le droit chemin^^ Et moi, en partant j’ai oublié d’embarquer mes cartes routières, pas ce qu’il y a de mieux comme situation. Nous avons commencé à descendre par une route mais le GPS indiquait l’autre route parallèle, demi tour et nous sommes allés sur l’autre mais apparemment le GPS s’est mis à dire qu’il fallait reprendre la première. Bref nous avons continué sur celle là et une fois arrivés à Lescheraines, nous avons du remonter une côte de 3 km pour rejoindre l’autre route. A un stop, nous avons rattrapé un cycliste qui faisait le début du parcours et qui nous a indiqué l’itinéraire à suivre. Les kilomètres suivants vers le Châtelard puis en direction du col des Près, sont sans cesse en train de monter et descendre. Le cycliste qui nous a indiqué la route nous a dépassé et nous nous sommes mis dans sa roue dans la montée. C’était un faux plat montant et pour ma part j’étais un peu juste. J’avais du mal à emmener le 39-25 alors que ça montait seulement à 5%. J’ai donc décroché de quelques mètres avant que la pente ne passe à 7% sur quelques centaines de mètres et que je revienne petit à petit. Puis, le cycliste nous a fait tourner à gauche sur un petit chemin qui grimpait pas mal. Là dans la montée c’était plus raide et ça allait mieux pour moi. Manque de chance après 1 km, on est arrivé au bout du chemin et donc on a fait demi tour.

Je commençais à ressentir la faim.

 

Photos reco EDT le 11 mai 2013 005

 

Photos reco EDT le 11 mai 2013 006

 

Photos reco EDT le 11 mai 2013 008

 

Photos reco EDT le 11 mai 2013 010

 

Photos reco EDT le 11 mai 2013 011

 

Photos reco EDT le 11 mai 2013 012

 

Photos reco EDT le 11 mai 2013 013

 

Nous sommes sur la bonne route

Photos reco EDT le 11 mai 2013 014

 

Nous avons repris la montée, pendant quelques kilomètres ça allait pour moi, Fabien ne semblait pas en difficulté puis la pente a un peu baissé et j’ai à nouveau lâché quelques mètres, Fabien a donc ralenti. Nous sommes passés à la côte d’Aillon Le Vieux. Une courte descente et nous avons commencé le col des près. 3 km à 8% de moyenne environ. Et là, alors que je pensais être en difficulté et mal parti pour la suite, je me suis retrouvé plutôt à l’aise dès que la pente est passée au dessus de 7% et je suis passé devant pour faire le train. J’étais même surpris, d’avoir eu besoin d’enlever une dent à l’arrière sur du 8% pour me mettre sur 39-23 alors que sur des pentes plus faibles j’étais en difficulté sur 39-25.

J’ai vraiment bien aimé le col des Près. Fabien, a eu plus de difficultés dans cette montée. Le col n’est pas très long et j’étais un peu déçu (mais Fabien était à l’inverse plutôt content que ça soit fini au sommet).

Alors que je le prenais en photo à son arrivée au sommet du col, on voit sur la photo juste derrière lui une voiture noire et au loin deux cyclistes. Il s’agit tout simplement de Pierre Rolland et Cyril Gautier en repérage de l’étape également. Alors que nous nous ravitallions au pied du panneau sur le côté droit de la route, Rolland et Gautier se sont ravitaillés au pied du panneau côté gauche de la route. C’est sans doute la femme de Pierre Rolland qui conduisait leur voiture. Pendant 5 min ils étaient là, un petit bonjour et les voilà repartis. Faudra voir en juillet si les deux compères refont le coup de l’étape de La Toussuire de l’an dernier où le travail de Gautier avait permis à Rolland de gagner.

 

Fabien arrivant au sommet du col des Prés avec au loin Pierre Rolland et Cyril Gautier

Photos reco EDT le 11 mai 2013 017

 

Photos reco EDT le 11 mai 2013 018

 

Col des Près

 

Pierre Rolland et Cyril Gautier au sommet du col des Prés :

image1

 

Nous sommes ensuite partis dans la descente du col des Près. Le ciel était toujours menaçant bien sûr et nous avons eu quelques gouttes de pluie qui sont tombées. Il ne faisait pas très chaud non plus.

Même si sur les pourcentages plus raides du col des Près, je me suis trouvé à l’aise, je savais que le Revard serait plus dur pour moi car il est long et très roulant avec rarement des pentes au dessus de 6 ou 7%.

Je me suis arrêté dans la descente pour prendre quelques photos de Chambéry que l’on apercevait en bas pendant que Fabien a continué d’avancer. Il est plutôt bon descendeur et vu mon gabarit, je n’ai à aucun moment de la sortie, tenté de le suivre dans les descentes.

 

Chambéry au fond en bas

Photos reco EDT le 11 mai 2013 020

 

Après la descente du col des Près, la route se remet à monter instantanément. Passer d’une descente à une pente de 9%. Sur le coup ça a fait mal aux jambes, puis à nouveau je me suis retrouvé à l’aise sur 39-25 et j’ai pu faire le train. La montée a duré pratiquement 2 km sur du 9%. Nous nous sommes arrêtés pour enlever les K-way et la route s’est remise un peu à descendre jusqu’à Saint Jean d’Arvey.

Là c’est parti pour le Mont Revard pour plus de 18 km (mais sur le moment je ne connaissais pas la distance exacte). Sur les premières pentes aux alentours de 6%, j’ai senti que le 39-25 commençait à m’épuiser et à être un peu gros, c’est bien dommage car je savais que dès que je passerai sur le 30 dents, je n’avançerai plus… Fabien a eu des soucis pour passer son grand pignon. Et nous nous sommes arrêtés plusieurs fois en quelques mètres, car il essayait de revisser sa gaine et son câble. Mais rien n’y a fait il n’a pas pu passer son 28 dents. Pour ma part j’ai très mal encaissé les redémarrages successifs et à chaque fois je sentais l’acide lactique dans les cuisses. J’ai fait le train au tout début du Revard sur les pentes à 6% puis j’ai ralenti l’allure et j’ai fini par passer le 30 dents à l’avant. Fabien a pris quelques mètres. La pente était vraiment roulante aux alentours des 5%.

Malheureusement pour moi, j’ai pris un coup de barre presque instantané à peine 2 km plus loin… Je n’avançais plus. Je me suis arrêté pour me ravitailler un peu.

Je ne sais pas trop ce que c’était mais je pense que c’était un début de fringale assorti d’une grosse fatigue générale accumulée sur les 4 jours précédents pendant lesquels, j’ai très peu dormi et voyagé. Toujours est-il que je me suis arrêté une bonne dizaines de minutes avant de repartir. La pente était toujours aux alentours de 5% et puis pendant 2 km ça a été plus raide à 8%. Là, à nouveau je grimpais plus vite que sur du 5 ou 6%. Ceci dit, je n’étais pas au mieux évidemment.

 

Début de l’ascension du Mont Revard

Photos reco EDT le 11 mai 2013 023

 

Je savais l’ascension longue mais je ne connaissais plus exactement le kilométrage. Et je ne me souvenais plus de l’altitude du sommet, j’hésitais entre 1400m et 1500m. Pas évident pour se donner un repère dans une montée où on n’est pas aérien. Je suis arrivé à une intersection indiquant le Mont Revard à gauche à 9 km et le col de Plainpalais à droite à 700m. J’ai vu que vers le col de Plainpalais c’était tou plat, je n’ai pas trop hésité et je suis allé tourner les jambes sur la partie plate avant de continuer à grimper. J’étais à la limite des crampes et je ne pouvais donc plus me mettre en danseuse, ce qui ne m’arrangeait pas… J’ai juste fait l’aller retour sur du plat jusqu’au col de Plainpalais (1173m) et j’ai repris la montée du Revard. J’ai un peu mieux encaissé le kilomètre suivant.

 

Photos reco EDT le 11 mai 2013 024

 

La route a ensuite traversé la station de la Féclaz. Pendant la traversée de cette station alors que la température avait bien baissé, j’ai été pris d’une envie de dormir, je peinais à garder les yeux ouverts et je me suis même imaginé m’arrêter et dormir au pied d’un arbre là, comme ça^^

A la sortie de la station, à 5 km du sommet, je me suis arrêté pour mettre mon écharpe car j’avais vraiment froid. Là avec Fabien nous nous sommes téléphonés pour savoir où on en était. Il m’a dit quil m’attendait depuis quelques minutes et de fait nous n’étions pas très loin l’un de l’autre. Heureusement juste après l’endroit où j’étais la pente était bien moins raide et permettait de tourner les jambes un peu plus tranquillement. Nous nous sommes donc retrouvés un peu plus loin et avons terminé l’ascension. Nous sommes entrés dans le brouillard. un brouillard très dense et surtout glacial!! La température a chuté en seulement 2 km! Nous sommes passés de 12 à 4°C! En plus quand nous nous sommes téléphonés, j’ai oublié de mettre mon écharpe au final^^

 

Le final du Mont Revard dans le brouillard

Photos reco EDT le 11 mai 2013 026

 

Petite pause d’une minute dans le final de la montée pour enfiler les K-Way car il faisait vraiment très froid :

 

image2

 

image3

 

image4

 

Nous avons grimpé dans le brouillard. Nous sommes passés devant la bifurcation avec la route descendant à Aix les Bains sur la droite sans vraiment nous en rendre compte. Nous sommes arrivés au sommet à plus de 1500m en claquant des dents et à court d’énergie. Et là, après les photos, nous avons décidé de nous faire un bon ravito au restaurant du sommet en allant manger un plat! Escalope normande pour Fabien, et entrecôte pour moi. On a vraiment apprécié! Inutile de dire qu’à cet instant nous avons décidé de ne pas grimper le Semnoz. Nous n’en avions pas les moyens tout simplement. Fabien avait du mal à marcher et moi su le vélo j’étais à la limite des crampes. Et en plus là nous étions dans un brouillard glacial à 3°C à 1500m d’altitude, alors le Semnoz à 1655m, ça aurait été encore pire!

Nous avons donc décidé de contourner le Semnoz pour rejoindre Annecy puis Sévrier par la piste cyclable. Nous avons eu du mal à nous motiver pour quitter le restaurant mais il fallait bien car il y avait ensuite la route à faire jusqu’à Albertville puis Fabien qui devait prendre le train pour Paris le soir même.

 

Photos reco EDT le 11 mai 2013 031

 

Mont Revard

 

Le restau au sommet

Photos reco EDT le 11 mai 2013 033

 

Nous avions donc hâte de quitter le sommet du Revard, et là, un problème innatendu se pose… Où est donc la route pour descendre de l’autre côté??

Nous sommes allés à droite, nous avons regrimpé quelques mètres, nous avons pu avoir une superbe vue sur le lac du Bourget à un endroit où il n’y avait qu’un voile de nuages. D’ailleurs les couleurs étaient magnifiques et rien que pour ça, ça valait le coup!! Un régal pour les yeux. Puis nous avons continué la route et nous sommes revenus sur le sommet du Revard. Ce n’était donc pas celle là. Nous sommes allé à notre droite (donc en face du restau), la route a grimpé jusqu’à 1535m et nous avons débouché sur un parking. Ce n’était pas celle là non plus.

 

La vue superbe sur le lac du Bourget avec le Mont du Chat en face de l’autre côté et Aix les Bains en bas

Lac du Bourget

 

Lac du Bourget3

 

Nous sommes donc redescendu par là où nous sommes montés et avons rejoint un groupe de cyclistes qui était aussi dans le restau. Là après 3 km de descente glaciale, nous sommes arrivés à l’intersection d’Aix les Bains. Il semblerait qu’il s’agisse du col du Pertuiset (après avoir regardé sur la carte routière hier).

Là, nous avons hésité, car nous ne voulions pas redescendre dans Aix les Bains. Nous avons demandé une indication à deux marcheurs qui étaient là et il nous ont juste dit « quand vous arriverez à la fromagerie, tournez à droite ». Sympa l’indice. Moi qui n’aime pas le fromage, c’est bien la première fois que j’étais impatient de trouver une fromagerie^^.

Dans la descente j’étais tétanisé par le froid. J’ai laissé filer Fabien. Je sentais des flocons de neige sur mon visage. Terrible! Puis au fur et à mesure que je descendais, c’était des gouttes de pluie. Dans la descente, nous avons passé le col de la Clusaz d’après ce que j’ai pu voir 2 jours plus tard sur la carte routière.Après une grosse dizaine de kilomètres, j’ai vu la fromagerie à droite et effectivement une route qui partait à droit. J’étais surpris de ne pas voir Fabien. D’autant plus que le village indiqué par le panneau de direction, n’était pas un village très connu car il ne me disait rien du tout. J’ai tout de même tourné à droite. la route continuait de descendre et là, là pluie! Une pluie glaciale et fine. Pendant 7 kilomètres la pluie est tombée. J’étais complètement mouillé et je tremblais de froid. Je suis arrivé dans la forêt à une intersection avec une départementale, et que ce soit à droite ou à gauche, c’était des villages perdus qui étaient indiqués. Je prends mon téléphone et au même moment Fabien m’appelle. Il m’attendait un peu après la fromagerie dans le hameau qui était juste après la fromagerie et la bifurcation à droite! Moi qui pensais qu’il avait tourné, il m’attendait en fait! Du coup je l’ai attendu à l’intersection le temps qu’il arrive. Heureusement la pluie s’est arrêtée.

 

Au carrefour en attendant Fabien, signe d’un glissement de terrain dirait-on :

Photos reco EDT le 11 mai 2013 039

 

Il est arrivé et là avec son téléphone il a essayé de se connecter pour visualiser la carte routière. Puis nous avons demandé à deux cyclistes qui nous ont indiqué le meilleur moyen de rejoindre Annecy en contournant le Semnoz. La route est repartie en montée pendant 3 km environ avant d’être à peu près plate ou en faux plat montant sur 4 km. là nous avons vu la bifurcation vers le Pont de l’Abîme qu’ils nous avaient indiqué. Une courte descente qui a fait du bien et nous sommes arrivés sur le pont. Superbe vue sur les gorges en dessous de nous. Cependant, nous n’avions pas trop le temps de nous arrêter pour prendre des photos. maintenant que nous roulions nous voulions arriver rapidement sur Annecy et Sévrier. Juste après le pont, la route s’est remise à monter. Pour l’instant, ça allait, les jambes supportaient bien les montées et les changements de rythmes. Je pouvais monter les faux plat sur la plaque ou sur 39-21. C’était sympa.

Un peu plus tard nous avons vu un panneau indiquant Annecy à 16 km, première indication kilométrique que nous avions!

Nous avons eu un bon faux plat montant pendant quelques kilomètres qui nous a permis de rouler à plus de 40 km/h pendant quelques kilomètres avant d’avoir une série de deux bosses à remonter. Là, à nouveau je ne pouvais plus me mettre en danseuse à cause des crampes qui menaçaient d’arriver. Heureusement les dernières montées n’étaient pas très longues et une dernière descente nous a fait piquer sur Annecy. Là nous avons pu rejoindre les bandes cyclables et je cherchais un moyen plus court de rejoindre le Lac plutôt qu’en suivant les panneaux. Mais nous avons été obligés de regrimper une dernière côte dans Annecy. Une côte assez raide mine de rien, puis nous sommes redescendus instantanément sur le lac. On se serait bien passé de cette dernière montée quand même.

Nous avons fait une courte pause au bord du Lac pour prendre des photos et nous avons suivi la piste cyclable sur les 4 derniers kilomètres jusqu’à Sévrier. Nous étions content de revoir la voiture!

Le temps de remettre le porte vélo et nous sommes montés dans la voiture et direction Albertville!

 

Lac d’Annecy :

Lac d'Annecy

 

Au final nous avons parcourus 137 kilomètres pour 2800m de D+. Nous n’avons pas pu faire le Semnoz mais, il n’y a aucun regret car nous avons fait une bonne sortie tout de même et la météo ne nous a pas vraiment aidé.

Fabien a en plus bien géré l’enchainement de ses deux sorties de vendredi et samedi, ce qui n’est pas rien car bien qu’il essaye de suivre du mieux qu’il peut son plan d’entrainement, il découvrait la haute montagne et je pense qu’il peut être content surtout avec la météo qui n’a pas été formidable sur ses deux sorties. Il a un peu plus de mal sur les forts pourcentages. Sur les pentes roulantes il tourne les jambes tel un métronome en restant la plupart du temps assis sur le vélo, plutôt le contraire de moi qui suit bien mieux en danseuse (quand je n’ai pas de crampes dans les jambes^^).

 

Pour ma part, je m’attendais à avoir du mal sur le plat, dans les descentes et sur les faibles pourcentages. ça n’a effectivement pas raté. Ce qui est dommage pour moi c’est que la plupart de la sortie s’est faite sur des faibles pourcentages. Etant moins puissant, je pense que le 39-25 m’a épuisé sur le col de Leschaux en début de sortie. Le paradoxe c’est que malgré mon manque de puissance, dès que la pente a été plus raide au dessus de 7 ou 8%, j’ai eu besoin d’enlever des dents à l’arrière pour me mettre sur 39-23 ou 39-21 alors que sur des pentes moins raides j’étais en difficulté sur 39-25. Du coup, faudra que je réfléchisse sérieusement à passer sur un compact à l’avant…

Une chose est sûre pour moi, pour la prochaine sortie j’essaierai d’aller chercher une montée raide histoire de voir pour les jambes.

Quant à mes crampes, j’ai essayé de me ravitailler avant d’avoir faim mais je me suis planté visiblement, et je n’ai pas suffisamment bu d’eau sur le début de la sortie comme on a pu constater par la suite. Cependant, c’est quand même très rare que je me retrouve à la limite des crampes. Je n’ai pas souvenir de plus de 3 ou 4 sorties où j’ai eu ou été à la limite des crampes.

Après sur la sortie en elle même, la météo ne nous a pas gâté car mi-mai la température maximale a été 18°C et nous avons eu 3°C en haut du Revard puis la pluie juste après. Et je suis sûr que j’apprécierai grandement le retour de la chaleur!!

 

PS : mon appareil photo a pris un gros choc la semaine dernière et depuis, sur la plupart de mes photos il y a une grosse tâche noire…ce n’est pas top, j’aurais ce problème le temps que je cherche à me prendre un nouvel appareil…

2 pings

  1. […] passe le sommet à 1142 m, point culminant de ma sortie du jour, retrouvailles. J’avais grimpé ce col en 2013 par l’autre côté avec Fabien dans une journée bien galère. Je ne le sais pas encore mais je vais y repasser bien souvent dans […]

  2. […] Revard est plus irrégulière et plus roulante. C’est la deuxième fois que j’y grimpe. La première fois, c’était en 2013 avec Fabien et je n’avais pas de jambe ce jour là, il ne faisait pas très beau et nous avions fini au […]

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.