Une nouvelle matinée ensoleillée pour ce samedi à Bagnères. L’ambiance du samedi matin est toujours sympa.
Je croise un grand ami et nous décidons de manger là sur le marché avec une bonne bouteille de bière. L’heure tourne, on rigole, on mange, on boit, on passe du bon temps, il fait doux.
Mais les nuages commencent à arriver…
Et avec tout ça et notamment la bière, je ne sais pas comment seront les jambes. Je décide d’aller quand même pédaler mais uniquement sur le col d’Aspin (1490 m), ainsi ce sera une ascension sans soucis et je serai sûr d’éviter les orages aussi.
Il est presque 16h30 quand j’enfourche le vélo direction Sainte Marie de Campan. Avec la bière je crains de sentir l’acide lactique très vite dans les cuisses… Je décide de faire la montée tranquillement.
A Sainte Marie de Campan, c’est parti !
Et dans les premiers kilomètres roulants je réalise que j’ai des bonnes sensations et que j’ai surtout besoin de me défouler. Et c’est ainsi qu’après 3 kilomètres dans l’ascension, à partir de La Séoube, j’accélère et je me lance à bloc dans la suite de l’ascension. Jusqu’à Payolle tout se fait en alternant, montées et relances sur les replats.
J’espère faire une belle suite d’ascension après Payolle sur les 5 derniers kilomètres à près de 8 %.
Le coup de pédale est bon, le souffle aussi. Je reste bien concentré. Je suis au maximum et je fais une belle montée, je regarde mon compteur, je vais peut être pouvoir approcher mon meilleur temps d’ascension établi en 42 minutes en août 2017. Mais je ne le battrai pas c’est sûr.
Surtout qu’à l’amorce du dernier kilomètre je me retrouve avec une crampe….sur les orteils du pied droit, je continue d’appuyer sur les pédales avec le talon du coup^^
Et finalement je termine au sommet en 43 minutes, mon 2eme meilleur temps d’ascension du col d’Aspin. Comme quoi la bière finalement…^^
Dommage que je n’ai pas été à bloc dès le début de l’ascension j’aurais pu en être encore plus proche mais en tout cas je me suis surpris car en ce moment ma condition physique fait plutôt les montagnes russes, tantôt j’ai des bonnes jambes, tantôt ce n’est pas ça.
Au sommet je profite du paysage mais je ne m’attarde pas car les nuages se font de plus en plus nombreux. Et j’attaque la descente pour revenir dans la vallée.
Une sortie très courte finalement vue l’heure un peu tardive mais sympa qui m’a permis de tester les jambes.
38 km et 1000 m de D+
(2 commentaires)
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Attention Idris, boire de la bière, c’est du dopage ! Ha ha ha ! Biz
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Ahahahaha 😀 Et pourtant je n’étais pas rassuré pour les cuisses 😀
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