19 juin 2011 (15e sortie) : col du Tourmalet, col de Sencours, col des Laquets et Pic du Midi

Voilà un petit bout de temps que j’avais envie d’aller au sommet du Pic du Midi mais pour en profiter pleinement il fallait un jour sans nuage et en été pour éviter la neige. Je rappelle que le Pic du Midi c’est le Pic sur lequel est situé le célèbre observatoire. Il est situé sur un endroit magnifique d’où la vue est somptueuse!

Pour y accéder il y a deux solutions : soit le téléphérique à partir de La Mongie, soit la randonnée à partir du col du Tourmalet. C’est cette deuxième option évidemment que j’ai choisie mais avec le vélo en plus.

Pour y aller donc j’avais prévu de monter en vélo au sommet du col du Tourmalet. Là il faut prendre l’ancienne route à péage (qui n’est pas une route d’ailleurs) qui est interdite aux véhicules depuis une dizaine d’années. Un grand portail empêche les usagers d’y aller en voitures mais un portillon permet aux randonneurs et aux cyclistes de passer. A partir du col du Tourmalet c’est donc une piste non goudronnée et pleine de caillasse qui monte pendant environ 6 kilomètres. 3,5 kilomètres aux alentours de 8% et les 2,5 suivants bien plus raides aux alentours de 12%. Et tout ça sur de la caillasse. Cette piste de 6 kilomètres passe par le col de Sencours (2378m) au kilomètre 3,5 de la piste tandis que le col des Laquets est au bout de cette piste à 2637m d’altitude. La suite entre le col des Laquets et le sommet du Pic du Midi (2877m) se fait sur un chemin montant à plus de 20% et toujours avec la caillasse.

Voilà donc le programme.

 

Ce matin, j’avais prévu de partir entre 7h et 8h…mais j’ai eu beaucoup de mal à me lever, j’avais vraiment envie de rester dormir mais je me suis motivé et je suis parti à 9h passé… Pas un seul nuage!! Un temps de rêve pour aller au Pic du Midi. J’attendais ce jour avec impatience car j’aime les beaux paysages et je ne suis pas allé au Pic du Midi depuis l’an 2000, à l’époque c’était le voyage scolaire de CM2…

Je suis donc parti avec le VTC. Il faisait déjà très bon et j’étais déjà en manches courtes dès le départ. Un petit vent de face soufflait mais c’était plutôt agréable j’ai trouvé.

Très bizarrement, je n’étais pas concentré sur la sortie. c’est assez curieux mais j’avais la tête au Pic du Midi sans me dire qu’il fallait quand même monter le col du Tourmalet au préalable et que c’était d’abord ça l’objectif… Et encore plus curieux, c’est la première fois je crois que durant tout le trajet jusqu’à Sainte Marie de Campan, je n’arrive pas à savoir si j’ai de bonnes jambes ou pas…

En partant de chez moi, après 4 kilomètres à un croisement, un cycliste passe juste devant moi et cherche une petite route pour rejoindre Bagnères, autre que celle que je prends habituellement, on discute donc un peu tout en roulant pour savoir si il y a un meilleur itinéraire, puis il continue son trajet étant plus rapide que moi. Bien plus tard, alors que je sors de Campan en direction de Sainte Marie de Campan, il me redépasse m’expliquant qu’il a cherché un petit chemin mais s’est perdu pour finalement rejoindre la route habituelle. Durant tout le trajet, il y a beaucoup de voitures qui me dépassent ainsi que pas mal de cyclistes. Dans les dernières côtes juste avant Sainte Marie de Campan, même si j’arrive à garder le développement habituel, je sens bien que j’ai un peu de mal…pas très engageant ça…même si je n’avais « que » le Tourmalet au programme…

En arrivant à Sainte Marie de Campan, c’est l’embouteillage avec toutes les voitures qui cherchent à se garer, la plupart ce sont des cyclistes qui ont le vélo dans le coffre. J’avais prévu de m’arrêter pour manger une pâte de fruit là mais beaucoup de cyclistes se trouvaient juste à droite à la fontaine et les voitures à ma gauche étaient immobilisées et m’empêchaient de passer surtout que les voitures ne faisaient rien pour m’ouvrir la route en laissant un espace entre elles. J’étais un peu énervé sur ce coup là! Mais je n’ai pas eu besoin de mettre pied à terre, j’ai cabré le vélo pour changer la direction de la roue avant et j’ai pu m’infiltrer tout juste entre 2 voitures, mais au final je me suis pas arrêté à Sainte Marie de Campan et j’ai de suite enchainé avec l’ascension.

Les 5 premiers kilomètres faciles sont un peu casses pattes quand même j’ai trouvé là. Et pour tout dire je n’étais pas très confiant. Mais dès que la pente est passée à 9,5% de moyenne au kilomètre 6, ça allait bien mieux! Mais je sentais quand même que je n’avais pas de bonnes jambes et que je forçais un peu. Mais j’arrivais à garder le rythme quand même. Sans que je m’en rende compte, l’ascension se passe assez vite quand même. Et bien que ce soit dur et que les jambes fassent assez mal, j’ai un bon rythme et j’ai quand même pu dépasser plusieurs cyclistes qui avaient des vélos de route. Là on sent que c’est la belle saison qui commence car il y avait beaucoup de cyclistes! Juste avant La Mongie, le cycliste a droit à une très belle vue sur le Pic du Midi majestueux et là il semble tellement inaccessible c’est incroyable! J’ai douté! Dans les derniers kilomètres, un fort vent a soufflé et c’était un peu gênant mais c’est passé. Pour passer le temps, j’ai pensé à ce qu’il a du se passer là, deux jours plus tôt lors de la Route du Sud. L’ascension me parait longue là quand même et je dois dire que je vais éviter de continuer à le monter trop souvent le col du Tourmalet! J’étais content d’arriver au sommet. C’était long mais agréable quand même sous le soleil contrairement à la montée du Géant le 4 juin. Et c’était toujours sympa de voir qu’avec de mauvaises jambes j’étais capable de gérer une telle ascension pour pouvoir préserver des forces pour la suite! Au sommet, je ne me suis pas attardé plus de 5 minutes, le temps de prendre deux ou trois photos. Déjà là, plusieurs cyclistes m’ont dit bravo pour être monté avec le VTC jusqu’ici…si ils savaient qu’il y avait la suite encore…

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J’ai donc pris la piste qui part du col du Tourmalet pour monter vers le Pic du Midi. Elle est pleine de gravillons, ça dérape beaucoup! La progression est lente sur des pentes qui montent rapidement aux alentours de 8%. Mais les jambes vont bien. Mais les dérapages sont un peu stressant à chaque fois et il faut rester bien concentrer. Après une grande courbe, je susi arrivé devant un premier mini tunnel, juste avant ce tunnel la vue était superbe et j’ai décidé de prendre une photo. Mais là, le lacet de mon pied gauche s’est accroché à ma pédale. Donc en voulant poser le pied à terre (le pied gauche) j’ai manqué de tomber (dans le ravin presque), j’ai de fait, essayé de me rattraper et dans le mouvement ma jambe droite s’est étirée. Une douleur fulgurante à la cuisse droite! Ouch! Sur le dessus de la cuisse, presque insupportable! Au moins je ne suis pas tombé. pour la cuisse ce n’était pas une crampe car la douleur était sur le dessus et localement, ça a du être une extension d’une partie du muscle. Bref ça a fait très mal. Heureusement la douleur a commencé à s’estomper au bout de quelques minutes. J’ai pensé éventuellement à continuer dès ce moment là à pied comme ça faisait encore mal mais finalement j’ai pu recommencer à pédaler mais c’était encore douloureux…ouch… La vue est superbe avec une vue sur la descente du Tourmalet vers Luz Saint Sauveur et les sommets dominant! Le Pic du Midi est bien visible tout proche mais tellement inaccessible encore… Juste après une courbe, le Lac d’Oncet se découvre. Magnifique lac. Maintenant il ne quittera plus le champ de vision jusqu’au sommet pratiquement. Juste après le lac, ça y est c’est le col de Sencours! 2378m! Je l’arrête pour prendre en photo les refuges en ruine puis continue. Mais l’état de la piste se dégrade encore et la pente devient raide. A plusieurs moment, le vélo dérape tellement que je dois mettre pied à terre, avancer de 2 ou 3 pas pour sortir de la zone très caillouteuse avant de continuer. Puis dans un virage se dresse une plaque de neige. Une plaque de neige qui obstrue le passage et surtout qui fait encore un bon mètre d’épaisseur. Il faut donc monter sur la plaque, la traverser et descendre de l’autre côté. Elle ne fait guère plus de 10m de long celle là. Mais il faut monter dessus en poussant le vélo…et la neige ça glisse. Avec les baskets c’est pas top… Je galère un peu pour pousser le vélo mais ça passe pour cette plaque. Je remonte sur le vélo, puis quelques centaines de mètres après, une autre plaque. Un peu plus longue, plus difficile à passer car plus haute aussi. Mais ça passe… Après cette plaque, j’ai vraiment mal aux jambes et à partir de 2420m d’altitude je me mets à pousser le vélo car j’ai du mal. Au virage suivant, se dresse devant moi la 3e plaque de neige…encore plus grosse et plus profonde. Après les difficultés que j’ai eu avec les deux premières, celle là est quasiment impossible à passer! Avec beaucoup de tristesse je décide laisser le vélo là, à 2520m d’altitude et de continuer à pied. Je doute fort qu’il y est un voleur de vélo usé comme celui là sur les pentes du Pic du Midi. Je détache la sacoche à guidon et la met dans mon sac. Et je pars en jetant un dernier coup d’oeil au vélo. La suite de la montée se fait lentement à cause du mal de jambes quand même. Je décide de manger un de mes sandwich. Mais le manque d’air à cette altitude fait que je suis essoufflé et je dois donc manger la bouche ouverte pour ne pas m’étouffer… J’arrive au col des Laquets après avoir traversé une gigantesque plaque de neige d’une centaine de mètre ou un tout petit moins. Là bizarrement il n’y a personne devant moi ni derrière moi alors qu’il y avait du monde auparavant. Là je suis donc à 2637m d’altitude et un refuge est également en ruine. Un énorme troupeau de mouton se trouve sur ma gauche et je ne vois pas qu’il est en fait sur le chemin normal car ils sont nombreux les moutons. Du coup je continue tout droit sur le chemin qui continue aussi par là. Mais rapidement je dois traverser des éboulis et j’arrive au bout du sentier. Bizarre, le Pic est encore 150m plus haut et semble inaccessible. Je commence à faire 3 pas en grimpant, en m’aidant des mains et des genoux…puis je m’arrête. Là je me dis que je ne vais quand même pas monter par là car tout les gens que j’ai croisés avant ne sont quand même pas passés par là à 4 pattes. Je regarde derrière moi, le sentier est juste 3m en dessous de moi mais c’est énorme, un seul faux geste et je glisse…dans le ravin…heureusement que je n’ai pas continué! C’était un coup à ne plus pouvoir redescendre après! J’ai tant bien que mal réussi à revenir sur le sentier en m’aidant bien des genoux et des mains et en évitant de sacré glissade du pied… Et là j’ai décidé de rebrousser chemin en me demandant où j’ai pu rater le chemin normal. Et en revenant au col des Laquets, les moutons ont disparu (mais où sont-ils donc allés) et j’ai vu le fameux sentier qui continuait! Ouf! Là, ça monte à plus de 20%, l’essoufflement se fait bien sentir! Mai j’arrive enfin au sommet. Quelle satisfaction! J’y suis enfin!

 

Vue avant le premier tunnel (là où je me suis fait mal à la cuisse droite)sur la descente du Tourmalet vers Luz Saint Sauveur (on voit bien l’ancienne route qui va vers le Pont de la Gaubie et la nouvelle, celle qui vient vers le premier plan après l’intersection)

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Le premier tunnel

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Le Lac d’Oncet à gauche et le sommet devant, tellement inaccessible…

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Col de Sencours (2378m)

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Encore le col de Sencours avec la vue sur le sommet du Pic du Midi

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Col de Sencours vu du dessus

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ça grimpe…

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Lac d’Oncet avec le col de Sencours juste à sa gauche

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J’ai du laisser le vélo pour aller sur la plaque de neige, à 2520m d’altitude (le vélo est adossé contre les cailloux au centre de la photo)

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Col des Laquets (2637m) sur une énorme plaque de neige

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Vue sur la plaine juste après le col des Laquets

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Vue sur le Lac d’Oncet avec juste à sa gauche le col de Sencours (2378m) et juste à sa droite le col des Laquets (2637m) vus de haut

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Le temps de payer pour entrer sur la plate forme et c’est bon je peux en profiter. Pas un seul nuage, une vue superbe et pas tant de monde que ça!! Quoi de mieux! Il ne faisait pas un froid glacial, le vent soufflait pas mal c’est vrai mais pas plus qu’habituellement au sommet des cols. j’ai donc mis ma veste thermique. La vue au nord est magnifique sur la plaine. J’ai bien fait de prendre mes jumelles! On voit sans problème Tarbes, Bagnères et toute la vallée de Campan. Sur la droite on voit très bien la route qui mène à Payolle et au lac de Payolle au milieu de l’ascension du col d’Aspin. Et juste au dessus on distingue très bien le sommet du col d’Aspin d’où on voit très bien le Pic du Midi! C’est sympa de revoir tous ces endroits d’ici. Devant on voit aussi les baronnies, cette zone vallonnée à l’Est de Bagnères ainsi que le château de Mauvezin. Quand je suis allé vers le sud. La vue sur les sommets est tout simplement somptueuse, toute la chaîne des Pyrénées se dresse devant nous! De là, on voit entre autres, le Vignemale (3298m) et le Pic d’Aneto (3404m) respectivement le plus haut sommet des Pyrénées françaises et le plus haut sommet de la chaîne des Pyréénes. Au milieu, on distingue très bien le Cirque de Gavarnie et juste à côté le Mont Perdu ainsi que le Pic du Taillon. Pas très loin de là, on voit le Pic de l’Ardiden. Vraiment très belle vue! J’en profite bien mais il faut songer à redescendre car le temps passe. Et à 15h45 après 45min passées là haut, je commence à redescendre. Je discute un peu avec le contrôleur et je descends. Rapidement. En arrivant au col des Laquets se trouvent des lamas (les fameux lamas du Tourmalet), j’en profite pour prendre des photos car des lamas avec un arrière plan aussi montagneux, on se croirait dans la Cordillère des Andes

 

Le sommet côté nord

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Vue sur la plaine

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Vue sur le lac de Payolle et le col d’Aspin que l’on voit juste au dessus (j’ai beaucoup zoomé)

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Le sommet côté sud

Vue sur le Vignemale (la 2e photo est la même zoomée sur le Vugnemale qui est la plus haute pointe au centre)

 

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Partie de la table d’orientation du sommet

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Zoom sur le Cirque de Gavarnie et le Mont Perdu juste à gauche

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Zoom sur le Pic d’Aneto (3404m) plus haut sommet des Pyrénées

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Panorama global (les 4 photos sont prises de gauche à droite lorsqu’on regarde plein sud)

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Début de la descente

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Vue sur le col des Laquets avec la grande plaque de neige (on distingue les lamas)

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Les lamas avec les montagnes en arrière plan

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La plaque de neige juste après laquelle je vais retrouver mon vélo (2520m)

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Je traverse les plaques de neige puis j’arrive à l’endroit où j’ai laissé mon cher vélo! Ouf il est là! Quelle joie de revoir mon vélo (il m’avait manqué apparemment^^). Je ne remets pas la sacoche à guidon là afin de garder un maximum de maniabilité du vélo dans la descente qui s’annonce périlleuse sur les gravillons. Des vététistes passent rapidement à ce moment, ils ont pas peur! Moi je repars donc en vélo, doucement, tout doucement… Quelques centaines de mètres plus loin, un monsieur que je dépasse me dit « Ah il est à vous le vélo abandonné que j’ai vu ». Je m’arrête, on discute un peu et avec l’altitude de mon GPS il règle son altimètre à aiguille qui était mal calibré.

Par moment la descente me fait suffisamment peur pour queje décide à certains endroit de pousser le vélo… Je reste quand même le plus souvent sur le vélo. Mais il y a les deux dernières plaques de neige à passer… Elles sont plus dures à passer dans ce sens. Quelle galère pour redescendre des plaques de l’autre côté sans tomber. Sur 3 bons mètres j’ai fait du ski sans ski avec le vélo à côté…déjà que je n’aime pas le ski… Je continue ensuite la descente tant bien que mal et j’arrive en bas. Bizarre l’impression de se dire que le « en bas » en question c’est le sommet du col du Tourmalet à 2115m. Là j’étais bien content d’en avoir finis avec la piste et la randonnée. Là j’ai me dire que ça y est j’étais allé là haut! Au sommet du col du Tourmalet, j’ai remis ma sacoche à guidon sur les guidons et je suis parti. Quelle joie de pouvoir faire cette descente sous le soleil sans être tendu comme lors de la Montée du Géant le 4 juin… J’ai fait une belle descente, c’était agréable ce macadam après avoir été sur la caillasse. Et comme me l’avait fait remarquer Seb dans un commentaire, j’ai pu rouler sur une piste qui devait être pareille sur toute l’ascension du Tourmalet il y a 1 siècle quand les Lapize, Garrigou disputaient le Tour de France! Les braves gars!

Je suis donc redescendu rapidement. dans la vallée par contre le vent de face soufflait pas mal et c’était épuisant. D’autant plus que depuis mon sandwich je n’avais rien mangé…je commençais à avoir faim et je sentais que les jambes étaient de moins en moins efficaces… la fringale… Pour finir, à 4 kilomètres de la maison, je me suis arrêté pour manger 3 pâtes de fruit. Cela m’a fait du bien et m’a évité de vider le frigo en rentrant

Belle journée avec 107 kilomètres parcourus dont 3 à pied et 3200m de D+ (le profil Google Earth exagère le D+ avec les 3600 qu’il indique). J’ai enfin pu aller au sommet du Pic du Midi par mes propres moyens en vélo et à pied, très grosse satisfaction quand même!

 

19 juin 2011

2 pings

  1. […] d’aller faire un tour sur la piste VTT du Pic du Midi après le Tourmalet comme quand j’y étais monté au sommet il y a 4 ans. Vue l’heure tardive, je ne me fixais pas vraiment l’objectif d’aller […]

  2. […] Outre ces découvertes, cette année j’ai aussi eu des retrouvailles avec des ascensions que j’avais déjà monté une ou deux fois mais ça fait déjà plusieurs années : le Pla d’Adet (monté en 2009), le col de Couraduque (monté en 2009), le col du Couret (monté en 2009), le port de Pailhères (monté en 2010), le col du Soulor par Ferrières (monté en 2010), le col d’Azet (monté en 2010 et 2011) et le Pic du Midi (monté en 2011). […]

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