1er octobre 2017 (45e sortie) : col d’Aspin

Pour ce dimanche 1er octobre, ça va être une journée un peu contre la montre.

Déjà la veille après midi il faisait un temps assez épouvantable et après ma matinée pour le travail à Bagnères, je n’avais aucune motivation pour aller pédaler sous la pluie.

Pour ce dimanche je dois me rendre sur 2 évènements. Je n’y ai pas de stand mais je dois aller voir des amis et des personnes pour le travail. La fête de la Biodiversité à Bagnères et le salon du Bien Etre à Tarbes.

Je compte faire Bagnères le matin et Tarbes l’après midi. Et si je peux, essayer d’aller faire un crochet au col d’Aspin ou au Tourmalet entre les deux.

Dur dur de se lever tôt, je ressens pas mal de fatigue générale. En plus il ne fait pas beau, le ciel est très menaçant et il y a même une petite bruine… D’ailleurs il est prévu de la pluie dans la journée.

Je me motive tout de même. Je prépare mes affaires, je mange un peu et j’enfourche le vélo. Pas de temps à perdre. Direction Bagnères !!

Il fait 12°C. Je croise les doigts pour ne pas avoir de pluie et pouvoir aller en montagne, à la Fête de la Biodiversité et au salon du Bien Etre.

Petit arrêt pour se ressourcer auprès des ânes qui m’ont encouragé puis c’est reparti.

Le bonjour du matin !

Ciel menaçant mais c’est beau !!

Il n’y a pas beaucoup de monde sur les routes ce dimanche matin. Les jambes ne sont pas trop mauvaises visiblement même si ce n’est plus la grande forme. J’arrive à Bagnères en passant entre les gouttes. Tout n’est pas encore installé pour la Fête de la Biodiversité, j’opte pour d’abord aller en montagne du coup.

Je continue donc de remonter la vallée. Par endroits la route est encore bien mouillée de la pluie de la nuit. Vu le ciel menaçant, je vais laisser tomber le Tourmalet et aller au col d’Aspin, ce serait dommage de se prendre de la pluie glaciale à haute altitude…

Le Montaigu.

Sainte Marie de Campan, c’est parti pour le col d’Aspin !

A Sainte Marie de Campan, le ciel est bien bas, j’attaque l’ascension. Les jambes tournent pas trop mal et au détour de certaines courbes en approchant de Payolle, le ciel semble plus lumineux, ça rassure.

En passant Payolle, quelques chevaux sont là pour tenir compagnie puis j’attaque les 5 derniers kilomètres à près de 8 % de moyenne. La route est sèche et le plafond nuageux remonte un peu, je vais éviter le brouillard.

La Séoube.

Payolle.

Je pédale sans trainer, je garde un oeil sur l’heure, ça devrait être bon pour tout faire dans les temps. Je savoure cette ascension parce que mine de rien ça fait 1 mois, depuis le 2 septembre que je n’ai pas grimpé le col d’Aspin !! C’est terrible cette drogue quand même…

Payolle et le Pic du Midi derrière, dans les nuages.

Sur le dernier kilomètre une petite bruine se met à tomber de nouveau. J’arrive au sommet en 46 minutes depuis Sainte Marie de Campan, loin des 42 minutes d’août mais je suis quand même content de la forme du moment au vue du changement de température.

Le sommet est en vue.

Vue depuis le sommet côté vallée d’Aure, superbes couleurs !

Le Pic du Midi est sous la couette.

J’ai profité du paysage au sommet, avec ce ciel, l’ambiance était bien particulière et les couleurs bien jolies.

Le temps de mettre le k-way et c’est parti pour redescendre sur Bagnères. A partir de Payolle, il commence à pleuvoir, ben zut alors… Une toute petite pluie pas trop pénible au début mais qui augmente en intensité au fur et à mesure… Pas de temps à perdre, je roule à bloc. Je croise Romu un peu avant Sainte Marie de Campan, les gouttes sont éparses et on s’arrête pour discuter de longues minutes. Toujours aussi sympa de se croiser. Il part faire un tour vers Payolle. Après plusieurs minutes nous reprenons chacun nos routes et la pluie se remet à tomber…

Heureusement la pluie s’arrête un peu avant Bagnères.

Ça va le faire pour profiter de la Fête de la Biodiversité. Comme l’an passé une super ambiance, j’ai pu rencontrer les amis et les personnes que je voulais voir.

La Fête de la Biodiversité à Bagnères.

A la mi journée, c’est reparti pour rentrer et manger. Il ne pleut plus, c’est déjà ça, mais le ciel est vraiment très menaçant. Je roule au max mais je commence à avoir sacrément faim avec tout ça et la fringale me guette sur les derniers kilomètres. Petit arrêt pour caresser les ânes de nouveau et me voici rentré.

Cool la coiffure !

Le temps de manger et voilà qu’il pleut des cordes…

C’est donc en voiture que je vais aller à Tarbes l’après midi… Dommage je ne passerai pas les 100 km pour aujourd’hui.

Ça fera 91 km et 1500 m de D+ avec le col d’Aspin grimpé pour…la 99eme fois…

Le 100eme arrive lentement mais sûrement mais je laisse le temps à Cyrille de se remettre à pédaler pour qu’il puisse m’accompagner d’où le fait qu’il vient de s’écouler 1 mois sans Aspin. Mais ça ne va pas tarder !

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