7 octobre 2017 (46e sortie) : col du Tourmalet et Hourquette d’Ancizan

Les dernières semaines ne m’avaient pas permis de profiter d’un temps ensoleillé et chaud lorsque j’avais l’occasion de pouvoir pédaler un peu.

Ce coup-ci ça va un peu se rattraper.

Après le marché du matin à Bagnères de 6h30 à 13h30, je m’étais gardé l’après midi pour aller en montagne.

Les 2 derniers Tourmalet se sont fait sous la neige et dans le froid, ce coup-ci je compte en reprofiter en version fin d’été. Et après on verra pour la suite de la sortie.

C’est donc de Campan que je pars après mes dernières entrevues pour le travail là.

J’enfourche le vélo, prêt à profiter de cette sortie. Direction Sainte Marie de Campan. Il y a peu de monde sur les routes et c’est franchement bien agréable.

Petit regard en passant devant la statue d’Eugène Christophe puis c’est parti pour le col du Tourmalet (2115 m), toujours cette même envie d’y aller.

En direction de Sainte Marie de Campan.

En passant devant la statue d’Eugène Christophe.

Sur les 4,5 premiers kilomètres roulants je décide de me tester. Les jambes tournent bien mais je garde une drôle d’impression de lourdeur dans le coup de pédale et je n’ai pas l’impression d’être forcément très efficace.

En arrivant à Gripp, j’attaque les 12,5 derniers kilomètres à 9 % de moyenne. Je choisis de baisser de rythme car je n’ai pas l’impression que je pourrai le garder jusqu’en haut. Le soleil est au rendez-vous, un peu frisquet du coup je garde la veste thermique, mais ça reste bien agréable avec les couleurs d’automne qui envahissent de plus en plus le paysage.

Finalement, en passant la cascade peu après le panneau des 10 derniers kilomètres, j’ai l’impression que ça va mieux dans les jambes, que le rythme est enfin pris et je repars d’attaque. Je savoure toujours autant le col du Tourmalet, surtout que maintenant on est dans la 2eme partie de l’année et il n’y en a plus pour longtemps.

En arrivant aux paravalanches avant La Mongie, j’ai quand même la méchante sensation d’être arrêté sur la route et de ne pas avoir les jambes. Je commençais à me sentir déçu de ne plus avoir la grande forme des derniers mois…

Une fois La Mongie passée, j’ai repris un peu de rythme sur les 4 derniers kilomètres sur les grandes courbes et les lacets mais j’étais un peu au maximum. Heureusement que c’était compensé par le paysage, j’en prenais plein les yeux. J’aime voir ce changement de luminosité par rapport à la période estivale. Ambiance différente qui change totalement l’impression que l’on peut avoir du lieu et cette sensation de redécouverte.

Et puis c’est à l’amorce du dernier kilomètre que j’ai vu que finalement le chrono de mon ascension n’était pas si mal que ça.

Je suis arrivé au sommet en 1h20. Plutôt un bon temps pour moi qui aurait été mon meilleur temps sur plusieurs années et là en plus en ayant l’impression d’être scotché sur la route à certains moments. Comme quoi.

Au sommet j’ai profité du paysage des deux côtés. Toujours le même plaisir en haut, un lieu qui transpire la légende !

Vue versant Luz Saint Sauveur.

J’ai fait toute l’ascension avec la veste thermique mais il fait plus chaud en haut (22°C) qu’en bas (10°C)^^

Il fait beau, je ne suis pas trop entamé. Il faut profiter d’avoir des journées encore suffisamment longues avant la nuit pour enchainer.

Vue sur La Mongie. Superbe ciel !

J’attaque la descente en pensant à la prochaine ascension. Petit arrêt après avoir passé La Mongie pour caresser mon ami le vieil âne. Une bonne séance de grattage sur le guidon du vélo pour lui, et une grosse discussion^^ puis je suis reparti vers Sainte Marie de Campan.

Le collègue est là !

En bas de la descente.

Une fois en bas, le temps d’enlever le k-way et j’attaque l’ascension vers la suite. Pas de col d’Aspin aujourd’hui et pour cause, le prochain c’est le 100eme et la date est déjà fixée pour le grimper à plusieurs. Ce sera donc la Hourquette d’Ancizan (1564 m) en guise de 2eme ascension du jour.

C’est parti pour l’ascension de la Hourquette d’Ancizan.

Dans la partie roulante vers Payolle, je sens quand même que les cuisses ont travaillé et je l’aborde pour en profiter un max sans me mettre dans le rouge.

Les vues sur le Pic du Midi depuis Payolle sont superbes et la suite en direction de la Hourquette, un pur bonheur. Le paysage toujours aussi grandiose et majestueux pendant qu’on grimpe sur cette longue ligne droite avant d’arriver ensuite sur la petite descente qui nous fait basculer dans un autre monde.

Les brebis, les ânes, les chevaux et les vaches ne sont pas là, ils sont tous rentrés pour la saison d’hiver. C’est un peu dommage, mais niveau circulation c’est aussi le calme absolu !!

La Séoube

Payolle.

Toujours aussi majestueuse cette Hourquette !

Cette ascension c’est la sucrerie du jour.

Quel plaisir au sommet avec ce paysage et ces couleurs (même pour un daltonien si si^^). J’ai longuement discuté avec 2 cyclistes que j’avais dépassé dans le final. Très très sympas.

Vue depuis le sommet sur la vallée d’Aure et le versant Arreau du col d’Aspin.

Le sommet.

Mais l’heure tourne il fallait songer à redescendre en bas, la journée commence à être longue et la journée du lendemain s’annonce chargée pour le travail. En plus là avec le soleil déclinant il faisait sacrément frisquet !

J’ai attaqué la descente en faisant des pauses photos régulièrement.

Dans la descente, sublime !

Une fois revenu à Sainte Marie de Campan puis à Campan, j’ai choisi de me terminer les jambes en grimpant dans le lotissement du Pleu de l’Abéreu à Campan. Pourquoi ce lotissement? Tout simplement pour repasser devant la maison de mon enfance où j’ai passé les 10 premières années de ma vie, avec une vue somptueuse sur le Montaigu que j’avais tous les jours et puis la côte fait 400 m mais avec un bon passage à 13 %.

Vue sur le Montaigu depuis la maison de mon enfance à Campan. ça faisait longtemps que je n’y étais pas passé.

Une partie de la maison.

Vue sur le Monné.

Le village de Campan en bas.

Une bonne façon de terminer la journée et un bel après midi de vélo. Et pour récupérer des semaines chargées c’est pas mal^^

Le col du Tourmalet plutôt bien grimpé malgré les sensations pas formidables, la Hourquette d’Ancizan en guise de repos et la dernière petite côte finale.

83 km et 2600 m de D+.

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