2 juin 2019 (22e sortie) : sortie repos sur les coteaux et au col des Palomières

Après la cohue et la foule dans le col du Tourmalet la veille pour la Montée du Géant (fort agréable), j’avais plutôt envie de calme pour ce dimanche.

J’avais promis à ma copine de rentrer pour midi et demi.

Ça me laissait la matinée ensoleillée devant moi pour pédaler.

Pas envie de revoir trop de voitures en pédalant dans la vallée, je vais opter pour les petites routes sur les coteaux.

Direction donc les coteaux au dessus de Tarbes avec la montée à Sarrouilles, puis celle de Boulin suivie de celle de Pouyastruc pour avoir un point de vue sympa sur les Pyrénées, majestueuses au soleil.

Les jambes sont pas mal, l’envie et le plaisir sont là, je décide sur un coup de tête de piquer droit vers le sud pour rejoindre Bagnères de colline en colline.

Côte de Oueilloux, puis celle de Luc que j’aime bien car de là haut on a un panorama grandiose sur les Pyrénées. Ensuite direction la montée d’Orignac puis celle de Hauban pour rejoindre le quartier du Haut de la Côte au dessus de Bagnères. Je continue tout droit pour rejoindre la route qui monte au col des Palomières à mi pente à peu près. Je me fais plaisir sur le final du col.

Panorama depuis Luc !
Non c’est pas un âne…

Chose incroyable, ça fait presque 1 an et demi que je n’étais plus retourné au col des Palomières !! Depuis le 30 janvier 2018 et la fameuse gamelle dans la descente.

Au sommet je profite du paysage sur la plaine et les Baronnies, c’est agréable des moments comme ça.

Le col des Palomières
Vue sur la plaine et les Baronnies depuis le sommet

Après de longues minutes, j’attaque le retour avec la descente sur Bagnères et le retour en bas dans la plaine tambours battants.

Un vrai régal une petite sortie comme ça pour se recharger !

69 km et 950 m de D+

Le Pic du Midi, dans la descente du col des Palomières

(6 commentaires)

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    • vincent blakoe on 14 août 2019 at 20 h 12 min
    • Répondre

    Pouyastruc… des fois tu te demandes ce que les fondateurs avaient ingurgité en nommant les villes lol. Remarque – pendant mes virées cet été je suis tombé sur un « Le Fion » ; un « Puttville » et un joli panneau « cimetière » juste en dessous de celui indiquant la descente – très dangereuse – du col d’Allos.

    J’espère que t’as bien profité de ta virée dans les Alpes Idris.

    A bientôt

    Vincent

    1. C’est vrai qu’on y fait plus gaffe car le nom de ce village fait partie « du décor » mais ouais c’est drôle. Il y a aussi Montfroc en Provence.

      Ouais ma semaine alpestre s’est bien passée, ça a bien pédalé Mont Ventoux, Vercors, col du Glandon / Croix de Fer à 2 reprises, station des 2 Alpes à 2 reprises, Alpe d’Huez, Sarennes, col du Jandri au glacier de Mont de Lans, col du Mollard, lacets de Montvernier sur 6 jours avec le VTC 🙂 Je mettrai les résumés bientôt 🙂

        • vincent on 15 août 2019 at 20 h 32 min
        • Répondre

        cool, j’attends avec impatience celui du col du jandri. Je l’ai fait l’année dernière depuis les clapiers en VTT et je n’ai jamais rien fait qui soit même comparable à ce truc là. J’avais posté mes impressions sur sa fiche sur cols-cyclisme.com. Impatient de voir si t’as eu la même impression que moi.
        https://www.cols-cyclisme.com/ecrins/france/glacier-de-mont-de-lans-depuis-le-clapier-c2183.htm

        1. Ah c’était toi !!! J’avais pas percuté sur le moment que c’était toi !! J’avais lu ton témoignage sur le site !! ça m’avait bien aidé le tien et celui de Loïc aussi.
          Ouais c’était une sacrée expérience. Je me suis mis un gros handicap direct parce que j’étais en VTC et non pas en VTT et j’ai bien senti la différence (surtout dans la descente d’ailleurs).
          Il y a des moments on a l’impression d’être sur la Lune dans la poussière de roche. Mais du coup comme tu dis ça patinait énormément, surtout avec le VTC. Et le passage abominable à plus de 20 % dont tu parles, mon compteur a indiqué une pente jusqu’à 28 % dans ce passage et on prend bien 250 m de D+ juste avant la gare du Jandri 2. Cette partie là est franchement sublime et abominable en même temps.
          Il se trouve que mon logement était aux 2 Alpes pendant 3 soirs, mais j’avais plutôt des bonnes jambes après les enchainements des jours précédents et ça ne m’a pas changé grand chose d’avoir ou pas la montée à la station avant je pense car après j’avais bien envie de continuer à pédaler mais j’avais tout passé à la baignoire tellement j’étais couvert de poussières du coup j’étais avec le sèche cheveux pour sécher mes baskets et tout le reste^^
          Par contre la descente ça a été un calvaire !! Il y a plein de parties que j’avais faites sur le vélo dans la montée que j’ai dû faire à pied dans la descente, je ne pouvais pas aller vite avec ce vélo et du coup en freinant le vélo glissait tout seul. J’ai mis 1h35 pour descendre les 14,5 km jusqu’aux 2 Alpes !! Et j’étais méconnaissable, couvert de poussière !! Il y avait des travaux à la gare 2, je te dis pas les camions que j’ai croisé dans la descente, il y en avait énormément…
          C’était une sacrée expérience car on est vraiment en plein dans la montagne mais c’est effectivement moche avec les télécabines mais voir le glacier si immense ça fait quelque chose. Pour le panorama au loin, j’ai pas eu de bol, j’étais un peu dans les nuages.
          La veille j’avais pu admirer le point de vue de l’autre côté depuis le col de Sarennes avec la Meije et le glacier de Mont de Lans.

          Une chose est sûre c’est du costaud et pas comparable avec ce qu’on a l’habitude de faire.
          En fait c’est un type d’effort costaud complètement à part, de même quand on fait juste un col mais à bloc complètement ou alors une sortie d’endurance avec plusieurs cols. A la fin on est fatigué et il faut résister à la douleur mais c’est différent.

            • vincent on 17 août 2019 at 21 h 20 min

            ouaip comme tu dis un truc de costaud… 28% je suis à peine surpris, je me rappelle encore quand ma roue avant s’est soulevée d’un coup toute seule, je me suis dit… euh je fais quoi là :). Et c’était quelques dizaines de mètres après le lac où je m’étais dit que finalement ce n’était pas si dur que ça lol. Et ce dernier km et demi immonde sur une piste de plus en plus pourrie…

            En tout cas tu as été plus courageux que moi à la descente, la « mini descente » de quelques dizaines de mètres au milieu de la montée m’a suffi pour comprendre que ce n’était pas pour moi, surtout vu la fatigue aucune envie de me retrouver à l’hosto et j’ai opté pour la solution du téléphérique. Faut dire que je suis pas fan des descentes de manière générale, encore moins des descentes de VTT (les pierres, ça fait maaaal partout :)) Bon après quand on voit le matériel des descendeurs, on se dit qu’on n’est vraiment pas équipé (surtout toi avec ton VTC).

            Je pense que même goudronné et avec nos vélos de route ce serait d’assez loin la montée la plus difficile de France. Perso je rève d’un contre la montre du tour de france entre les deux alpes et le jandri, d’un point de vue sportif je suis sûr qu’on aurait de grosses surprises avec certains favoris qui lachent un paquet de minutes, d’un point de vue logistique c’est faisable (sans la caravane bien sûr mais pour un contre la montre court c’est pas critique), les coureurs devraient être suivis par des motos plutôt que des voitures comme pour le finestre au Giro et ils pourraient redescendre coureurs, vélos et motos par le téléphérique. Et d’un point de vue écologique vu la cata que c’est déjà les deux Alpes y’a pas grand chose à perdre à goudronner cette route… quand on voit qu’ils ont goudronné le Sarenne pour le tour où la c’était un vrai scandale.

            • Idris on 18 août 2019 at 23 h 04 min
              Author

            Pour le coup c’est clair que les installations sont d’une mocheté hallucinante… C’était sidérant de voir le nombre de skieurs sur la glace.
            Quand je montais j’y ai repensé à ton récit et la descente en télécabine, mais je crois que j’aurais gardé un goût d’inachevé de ne pas avoir fini l’aventure jusqu’au bout.
            Mais je n’en menais pas large dans la descente. Entre les endroits où j’étais sur les freins, les passages à pied, les arrêts photos, les arrêts pour laisser passer les camions de chantier, j’ai mis 1h35 pour descendre les 14,5 km jusqu’à la station !! ça fait une drôle de moyenne de descente cette histoire^^

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