Décidément, je n’ai jamais vu un mois d’août aussi pourri… Ces nuages toujours présents en grand nombre avec des averses régulières rendent difficile de se motiver pour partir tôt en vélo en montagne… C’est bien dommage que la grande forme soit là quand la météo ne l’est pas. Après la sortie au col d’Aubisque qui s’est excellement bien passée, j’espérais remonter sur le vélo rapidement pour une nouvelle sortie pyrénéenne. L’objectif était tout simple, une petite boucle vers la vallée de Campan avec l’ascension du col d’Aspin (1490m) par Sainte Marie de Campan, descente sur Arreau et retour par la Hourquette d’Ancizan (1564m) par Ancizan.
Malheureusement pour moi, mardi matin, mercredi matin et jeudi matin, à chaque fois je me suis levé très tôt avec le fol espoir que les belles éclaircies voire soleil prévus par la météo s’avèrent réels, mais à chaque fois c’est pour voir un ciel nuageux très menaçant avant de me recoucher…
Le problème c’est que les jours défilent et bien que je ne m’ennuie pas du tout, ça me démange de remonter sur le vélo car la fin des vacances est proche (déjà…).
Et ce jeudi matin alors que le ciel était très menaçant, j’ai fait les comptes, vendredi il est prévu orages et pluie, samedi veille du retour c’est préparation des bagages et dimanche c’est le retour à Angoulême. Bref, il ne me restait plus que jeudi après midi du coup.
A la mi-journée les nuages semblaient mois épais mais toujours bien présents. Je n’aime pas partir l’après midi après le déjeuner mais là tant pis, je voulais vraiment repédaler. Vu le ciel nuageux et la température très fraiche ainsi que le fait de partir tard, j’ai décidé de ne pas aller à la Hourquette d’Ancizan et de grimper seulement le col d’Aspin pour le plaisir. Cependant je m’attendais à risquer de me retrouver dans le brouillard au sommet…
Je suis parti en manches courtes mais c’était limite tant il faisait très frais…
Je voulais voir si j’étais toujours en forme sur cette sortie et je dois dire que le début m’a fait un peu peur tant les premiers kilomètres se sont avérés difficiles pour la mise en route des jambes. Sur les 5 premiers kilomètres je n’avançais pas et j’avais mal aux jambes. J’étais parti pour les 30 km de montée jusqu’à Sainte Marie de Campan, ça risquait d’être long à ce rythme là…
Petit à petit ça allait un peu mieux, et j’ai accéléré sans trop m’en rendre compte jusqu’à me mettre à rouler sur un bon rythme voire très bon. C’est bien simple, j’étais parti pour faire une de mes meilleures sorties au col d’Aspin.
Après ce début laborieux, les sensations sont revenues très vite et je sentais vraiment que j’avais toujours une grande forme. Du coup, bien que ce ne soit pas dans mes habitudes, je me suis lancé à bloc dans cette sortie du début à la fin.
C’est parti vers les montagnes qui sont là dans les nuages :
Une bonne connaissance :
J’étais vraiment bien car une fois arrivé aux deux petites côtes avant Bagnères, je les ai très facilement passées sur la plaque en enlevant même des dents à l’arrière pour faie les côtes plus prononcées. Il en est allé de même pour la côte d’1,2 km avant Campan où j’étais presque tout à droite. Quelle surprise quand même, je ne m’attendais pas à pouvoir emmener ces braquets avec autant d’aisance.
Vraiment dommage ce paysage gâché par les nuages :
Le Montaigu sur son piédestal, enfin derrière les nuages quoi :
Une fois à Campan, je me suis dit que ce serait cool de grimper jusqu’à Sainte Marie de Campan sur la plaque car ce n’est pas souvent que je le ferai. Et me voilà donc sur ces côtes de plus en plus prononcées pratiquement tout à droite. Et toujours aussi facile, y compris sur la partie à 9% juste à l’entrée de Sainte Marie de Campan.
Là, au pied du col d’Aspin, petit arrêt pour manger une pâte de fruit et c’était reparti ! Inutile de dire que je n’avais pas vu le temps passer jusque là tellement c’était grisant d’avoir ces jambes. Et en plus vu que je suis parti l’après midi, il n’y avait pas grand monde sur les routes, soit les touristes étaient déjà en haut soit ils n’étaient pas partis à cause des nuages menaçant.
Allez c’est parti pour l’ascension :
J’ai attaqué l’ascension du col d’Aspin sur le grand plateau toujours (et sans trop croiser la chaine en plus^^). Les 7 premiers kilomètres de l’ascension sont assez irréguliers et pas trop raides ce qui permet de mettre du braquet. Et comme j’étais bien ben du coup je me suis fait plaisir à faire l’ascension à bloc comme la remontée de la vallée avant.
J’ai passé le 39 dents pour passer les deux passages raides à moins de 8 km du sommet avant de repartir de plus belle dans la traversée de Payolle.
Ce qui était vraiment dommage c’est de voir toujours ces nuages et avoir une telle fraicheur un 21 août (18°C à Payolle).
La traversée de Payolle à 5,5 km du sommet du col d’Aspin :
J’ai entamé les 5 derniers kilomètres à 8% de moyenne sur le 39×25 comme je fais habituellement. Je continuais de bien relancer mais je tournais les jambes plus vite que d’habitude, du coup j’étais plus souvent assis. J’aurais mieux fait d’enlever deux dents à l’arrière de façon à ce que je grimpe plus souvent en danseuse comme je fais habituellement car là, j’ai eu un début de point de côté à 2,5 km du sommet à force de trop tourner les jambes^^ Heureusement, j’ai rapidement adopté un rythme plus calme de façon à pouvoir bien respirer et c’est passé. Et j’ai pu me relancer à environ 1,5 km du sommet.
Le genre d’ascension où je grimpe le nez dans le guidon et dans laquelle j’ai pris très peu de photos du coup^^ Mais avec ces nuages j’ai pas perdu grand chose.
J’ai rattrapé 3 cyclistes dans l’ascension. Il n’y avait pas foule, par contre au sommet, il y avait pas mal de voitures de touristes. Au final, ils ne pouvaient pas profiter du paysage.
Il faisait 16°C au sommet. Il commençait à y avoir quelques trous de ciel bleu à travers les nuages au dessus du col d’Aspin mais rien de bien convaincant… J’ai pris quelques photos puis j’ai mis ma veste thermique et je suis reparti pour rentrer.
Bonne montée :
Vue côté Arreau avec normalement le pic d’Aneto au dessus :
Et là, normalement la vue sur le Pic du Midi, heureusement que la vache permet de compenser légèrement le vide sur la photo^^
2 voitures m’ont fortement ralenti dans les premiers kilomètres de la descente, mais j’ai pu les dépasser au bout d’un moment.
Tout le retour j’ai roulé à bloc (vu que j’avais toujours des bonnes jambes). Mais je n’ai pris aucune photo car on ne voyait pas le Montaigu, ni la chaine des Pyrénées et même les ânes étaient rentrés au moment du retour^^
J’étais content de ne pas avoir eu de vent ni à l’aller ni au retour, ce qui est assez rare.
Au final ça a été 90 km pour 1500m de D+ et une de mes meilleures sorties au col d’Aspin. Avec des jambes comme ça et vu que je n’avais qu’une seule ascension au programme, j’ai changé mes habitudes pour faire la sortie à bloc du début à la fin et je ne suis pas mécontent de cette ascension. ça donne un article pas bien long avec peu de photos^^
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