9 mai 2024 (9e sortie) : 165ème ascension du col du Tourmalet, le premier de l’année !

103 km – 1900 m de D+

Hé bien ça y est, ça va enfin être les retrouvailles avec le col du Tourmalet pour cette année 2024 !! Et en plus ça tombe le jeudi de l’Ascension ! Il est praticable à vélo depuis quelques jours (encore fermé aux voitures) mais la météo et le travail ne m’ont pas permis d’être dispo sur les moments où c’était possible d’y aller. Et puis surtout, nous sommes en train de déménager avec Mélissa. A cela il faut ajouter la rencontre et le déjeuner au sommet du col entre Macron et la sorte de président chinois Xi Jinping qui a bloqué tout le sud de Tarbes et la vallée des gaves le 7 mai.

Pour ce jeudi 9 mai, il fait grand beau sur les Pyrénées, ça va être chouette, mais je ne donne pas cher de ma peau dans le col du Tourmalet car même si les dernières sorties se sont mieux passées, je sens que je ne suis pas encore dans une grande forme.

C’est avec encore plein de doutes que je m’élance de bon matin avec le col du Tourmalet dans la tête.

En plus ça part mal…énorme vent de face dans la plaine et la vallée… Je suis collé à la route… Heureusement, je me sens quand même plutôt bien sur le vélo et les jambes semblent plutôt bien tourner. Ouf, ça devrait pouvoir être pas mal.

Ciel bleu sur les Pyrénées !

Les kilomètres défilent du coup moins vite mais bon, tant que j’ai l’impression que les jambes sont pas mal c’est l’essentiel. A Campan, petit arrête pour me ravitailler, une bonne crêpe faite par ma chérie et zou c’est reparti pour rejoindre Sainte Marie de Campan et commencer l’ascension.

Le début se passe bien, je pédale tranquille sans me mettre dans le rouge. Quel plaisir de revoir cette route et ce paysage !! Qu’est ce que ça m’avait manqué !! Il s’est écoulé 7 mois depuis la dernière ascension (maintenant que je suis devenu raisonnable et que je ne pars pas là haut quand le temps ne le permet pas, ben je laisse passer la fin d’automne, tout l’hiver et le début du printemps avant d’y retourner^^)

Je kiffe, c’est un régal, en plus il n’y a pas grand monde sur la route, je grimpe petit à petit. J’adore. Et puis…à 5 kilomètres du sommet…plus rien du tout d’un coup…c’est la fringale… Ben mince alors, j’ai perdu beaucoup en endurance. D’habitude je mange toujours un petit truc à Campan et ça me suffit jusqu’en haut, ben là ça ne semble plus marcher^^ Je mange 2 pâtes de fruit mais c’est trop tard, je suis déjà en galère. La traversée et la sortie de La Mongie se font pas trop mal mais alors les 3 derniers kilomètres se font à la dérive totale, je tourne les jambes lentement. Heureusement que le paysage est magnifique et que c’est le calme total, au moins c’est agréable. Petit à petit, un coup de pédales après l’autre je finis par arriver au sommet. Pfiou, dur dur ! Pas fâché d’y être.

Vue depuis le sommet, que c’est bon de revoir ce paysage

Que c’est bon de revoir ce paysage depuis le sommet, même si il y a très très peu de neige pour un début mai, les premières plaques commencent à 1950 m d’altitude, c’est ce qu’on voit fin juin habituellement.

Je profite du paysage quelques minutes et puis j’enfile le k-way et hop c’est parti pour la descente !

Petit mur de neige dans le dernier virage (le premier de la descente)
La Mongie

Il faisait bien frais, mais ça fait du bien. J’étais la majeure partie du teps en roue libre parce que ça brûlait dans les cuisses^^ Dur dur^^

C’est seulement à Gerde, presque en arrivant à Bagnères que la fringale a fini de passer et que j’ai pu à nouveau appuyer fort sur les pédales pour la suite du retour dans la plaine jusqu’à Tarbes.

Va falloir y retourner pour se le remettre à l’endroit le col du Tourmalet^^

Il s’agissait de ma 165 ème ascension du col. C’est fou.

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