30 avril 2019 (15e sortie) : col du Tourmalet à bloc après le travail

Pour ce mardi 30 avril il fait grand beau et presque doux !

Je termine le travail à 14h30 et comme c’est férié le lendemain, il n’y a pas à se lever tôt. Je compte bien pédaler !! Ce sera mon jour de livraisons de la glacière sur Bagnères.

J’étais un peu fatigué, j’ai fabriqué des bouteilles un peu en catastrophe en suivant, mais je savais que le vélo me rechargerait.

Le temps de manger et de se préparer avant de partir. 2 jours auparavant j’ai eu un froid glacial dans le Tourmalet et l’Aspin, sans compter que moins d’une semaine avant c’était le Tourmalet sous la neige. Là il fait plus doux mais du coup ce coup-ci ce sera excès de prudence, je pars avec la veste thermique quand même.

Il est tard, la journée est bien avancée. Je n’ai absolument aucune idée de comment seront les jambes, mais je compte surtout profiter du soleil. La remontée de la vallée se passe plus que bien, je sens que les jambes sont plutôt bonnes.

Ce coup-ci, ce sera de nouveau le col du Tourmalet (2115 m) pour enfin le monter dans la douceur ! Depuis la veille il est officiellement ouvert, ce sera pour moi mon 4eme de l’année.

Je passe Sainte Marie de Campan, c’est parti pour les 17 kilomètres d’ascension. En fin de journée, la circulation est très faible et je m’apprête à passer une ascension dans le calme !

Sur les premiers kilomètres jusqu’à Gripp qui sont roulants, je trouve que finalement mon rythme est bon, les jambes semblent bonnes et surtout j’ai une envie de me défouler !

En passant Gripp, je décide d’y aller à bloc pour les 12,5 derniers kilomètres à 9 %. Et c’est parti !

Le rythme est là, ça fait plaisir.

Dans la longue ligne droite d’Artigues, je suis en plein soleil et là ça chauffe, j’aurais dû enlever ma veste thermique finalement, tant pis. Je transpire beaucoup du coup, mais à 9 km du sommet je repasse dans la forêt, il fait un peu plus frais.

Je suis franchement pas mal et mon record perso de 1h13 et 47 s peut être envisagé.

Le lacet du Garet, la stèle d’Eugène Christophe, ça se passe bien, puis je prends la courbe qui mène vers les paravalanches, pas de vent, c’est le top ! Mais ça commence à brûler dans les cuisses.

Ça grimpe raide, l’entrée et la traversée de La Mongie font mal aux pattes. J’ai perdu 0,4 km/h pendant plusieurs kilomètres. D’habitude après La Mongie, je retrouve un second souffle mais là je plafonne pendant 1 km supplémentaire. Je serre les dents pour garder le rythme mais je sais que ça ne va pas le faire, il ne va pas me manquer grand chose.

La dernière rampe de 500 m pour se flinguer ce qu’il reste dans les jambes et je débouche au sommet en 1h15 02s d’ascension.

Le temps de reprendre mon souffle et je savoure le paysage devant moi. Il n’a pas manqué grand chose mais ça fait du bien de se faire mal à la tronche comme ça ! Je ne me suis mis à bloc qu’à partir de Gripp, si je l’avais fait dès Sainte Marie de Campan j’aurais gagné quelques secondes de plus et je pense que pour le coup j’aurais été plus à l’aise sans la veste thermique.

Pour la petite histoire, il s’agit de ma 80 eme ascension du col du Tourmalet.

Mon 80 eme Tourmalet, génial !!
Vue sur le versant Barèges

Un hollandais est arrivé peu après, nous avons passé quelques minutes à discuter en anglais.

Je me suis ensuite préparé pour la descente. Et là, ne pas trembler de froid dans la descente, c’est savoureux !!! Que ça fait du bien !!!

Vue sur La Mongie depuis le dernier virage

Je me suis fait plaisir avec des pointes à plus de 70 km/h.

Je savoure ce privilège d’avoir comme terrain de jeu le col du Tourmalet parce que quand je ne l’ai pas (pendant l’hiver) il me manque terriblement.

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