Un samedi de plus à Bagnères le matin.
Et bien sûr pour l’après midi, j’envisage une sortie en vélo.
Malheureusement, alors que la matinée est ensoleillée, les nuages arrivent petit à petit… Pas vraiment une surprise car l’après midi il est prévu des orages sur les Pyrénées.
C’est donc en sursis que je m’élance. Direction le col du Tourmalet (2115 m) pour pas changer hein.
Je n’envisage de le faire qu’une fois et pas d’enchainement a priori. Ce n’est pas bien grave car j’ai surtout besoin de réfléchir sur des décisions importantes que je dois prendre et j’envisage de me laisser monter tranquillement là haut si j’ose dire.
Il fait un peu frais quand je m’élance, mais après les fortes chaleurs des derniers samedis, ça ne fait pas de mal.
Les nuages ne sont pas encore trop menaçants lorsque j’arrive à Sainte Marie de Campan et que j’attaque mon ascension.
Les 4,5 premiers kilomètres sont roulants et ça défile plutôt bien. Ensuite à Gripp c’est parti pour 12,5 km à 9 % de moyenne. J’ai l’impression de suivre le seul trou de ciel bleu qu’il y a devant moi.
Quand je me retourne c’est encore bien ensoleillé en plaine.
Les jambes ne sont pas mauvaises et je pédale tranquillement, plongé dans mes réflexions. Si bien que les kilomètres défilent vite.
Un peu après La Mongie, je commence à sentir quelques petites gouttes et je hâte un peu le rythme.
Finalement j’arrive au sommet sous un ciel bien menaçant, pas vraiment fatigué et en plus j’ai pu avancer dans mes réflexions. Que demander de plus ?! Pour ça le vélo en montagne c’est le top. Et réfléchir en grimpant le col du Tourmalet sans s’en rendre compte, plutôt le grand luxe.
En haut un touriste hollandais qui est monté en voiture, me demande de lui prêter mon vélo pour que sa femme le prenne en photo avec xD On a bien rigolé^^
Je profite un peu du paysage en haut mais les nuages sont de plus en plus menaçants et je ne m’attarde pas. Ça me semble plus dégagé en plaine.
Je fais quelques arrêts photos dans la descente. Vers la fin de la descente, alors que je ne suis plus très loin de repasser au soleil (la limite des nuages est nette et impressionnante à voir), je me retrouve d’un coup sur une route mouillée. L’évaporation est belle à voir et j’ai l’impression d’entrer dans un sauna. Mais très vite c’est plus tout à fait ça, la route est carrément détrempée alors que je me retrouve sous le soleil. Je viens d’échapper à un énorme orage, l’eau gicle de partout et en quelques secondes….je suis entièrement trempé et couvert de boue…
Le comble de faire l’ascension entre les orages sous un ciel menaçant et c’est à la fin de la descente sous le soleil quand je me satisfait d’avoir fait ma sortie au sec que je me retrouve trempé xD
Et en plus c’est glacial !
J’en rigolais tout seul sur le vélo de la situation. Je termine avec 47 km seulement et 1500 m de D+.
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