11 septembre 2010 (16e sortie) : col de Coupe, col d’Azet et col d’Aspin

Depuis plusieurs jours, j’avais envie de monter le col du Portet (2215m), dernier col routier plus ou moins carrossable de plus de 2000m des Pyrénées françaises que je n’avais pas encore monté. Ce col se situe assez loin de chez moi car il est au départ de Saint Lary qui se trouve 15 kilomètres après Arreau qui est de l’autre côté du col d’Aspin (1490m) en partant de chez moi. L’an passé j’avais déjà envisagé l’ascension du col du Portet le 23 juillet 2009 mais le manque de temps m’avait fait arrêter au Pla d’Adet. En effet, le col du Portet se trouve au-dessus du Pla d’Adet (1680m) et de ce fait, les 7 premiers kilomètres de l’ascension sont communs avec la montée du Pla d’Adet. Le Pla d’Adet est une montée très raide comme j’ai pu le constater l’an passé et pour aller jusqu’au sommet du col du Portet et revenir ensuite, il faut avoir de très bonens jambes. Et ces bonnes jambes, je sentais que je les avais…

Etant donné que les derniers kilomètres du col du Portet sont sur une route en mauvais état qui n’est même plus goudronnée par endroit, j’ai décidé de partir avec le VTC.

Afin d’éviter de me fatiguer en montant le col d’Aspin avant le col du Portet, j’ai décidé de partir en train jusqu’à Lannemezan, et ainsi de là remonter toute la vallée jusqu’à Arreau puis à Saint Lary. Cela représente 45 kilomètres environ entre Lannemezan et Saint Lary. Après, une fois à Saint Lary j’avais donc prévu d’aller monter le col du Portet et ensuite, pour revenir chez moi j’avais programmer de rentrer par le col d’Aspin. Gros programme en perspective.

Je suis donc parti tôt le matin, j’avais mon train à 8h10. Je suis parti vers 7h30 en vélo. La gare se trouve à une petite dizaine de kilomètres de chez moi. Le matin je dois dire qu’il faisait bien frais, limite froid… Le traine st aprti à l’heure sans problème et je suis donc arrivé à 8h40 environ à la gare de Lannemezan. Là j’ai donc commencé le trajet jusqu’à Saint Lary. Je précise que Arreau se trouve environ à 30 kilomètres de Lannemezan et donc Saint Lary est une petite quinzaine de kilomètres plus loin. La route est très passante et surtout en ligne droite avec un peu de vallons. Malheureusement…il y avait un très très fort vent de face…j’étais scotché sur la route…le vent soufflait vraiment fort et les branches des arbres bougeaient énormément…c’était vraiment pénible… Ne voulant pas forcer et ne pas me fatiguer, j’ai donc roulé très lentement avec ce vent. J’en avais marre de ce vent après quelques kilomètres. Car je sentais que j’avais de bonnes jambes et que j’avais vraiment envie de monter quelque chose or avec le vent j’avais très peur de m’épuiser dans la vallée et d’être fatigué avant même le début des cols…car avec le vent même si on ne cherche pas à forcer on fait toujours plus d’effort que si il n’y en avait pas. Après une quinzaine de kilomètre uste avant Hèches, je suis arrivé à un rond point où arrive par la droite la route venant des Barronies et notamment le col de Coupe (720m). C’est une route que j’avais déjà emprunté pas mal de fois il y a quelques années. Afin de me changer les idées et je dirai même presque pour me reposer, j’ai fais ce petit détour vers la droite pour aller monter le col de Coupe. Evidemment ce col n’est pas haut, pas long et pas difficile mais ça m’a fait du bien de le monter surtout pour les jambes. L’ascension fait mois de 4 kilomètres et se fait très rapidement. Le col est très roulant et normalement il n’y a pas besoin de changer de plateau, on peut garder le grand sans difficulté. Etant donné que c’était encore le matin et que le soleil ne chauffait pas encore, c’était bien agréable, en plus, l’ascension est globalement abritée du vent. Au sommet la vue sur la plaine est sympatique. Une fois là-haut, le temps de prendre une photo, d’observer des buses qui volaient juste à côté, et je suis redescendu du même côté pour reprendre la route menant à Arreau. Maintenant que je m’étais un peu détendu en montant ce petit col, ça allait mieux pour affronter le vent de nouveau.

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Voici une vue depuis le sommet du col de Coupe :

 

Photos col de Coupe, col d'Azet et col d'Aspin le -copie-1

 

Cependant c’est au sommet du col de Coupe que j’ai décidé de changer mon programme car je me souviens du 23 juillet 2009 lorsque j’étais allé à Saint Lary, il y a beaucoup de vent de face dans cette portion et surtout beaucoup de voitures. Alors plutôt que de m’épuiser jusqu’à Saint Lary, j’ai décidé d’aller jusqu’à Arreau et de monter un col au départ de Arreau. Mon choix a été vite fait, j’ai décidé de monter le col d’Azet (1580m) connu depuis quelques années grâce au Tour de France, et frère jumeau du col de Peyresourde.

Frère jumeau du col de Peyresourde (1569m) car le col d’Azet ne fait que 11 mètres de plus en altitude, ils font tous les deux la même longueur au départ de Arreau (20kms), les 9 premiers kilomètres sont communs aux 2 cols et même après que les routes se séparent, leurs profils sont presque identiques sans compter que les paysages sont presque les mêmes.

Je suis donc arrivé à Arreau en essayant de m’économiser le plus possible et j’ai donc pris la direction du col de Peyresourde et du col d’Azet. Je dois dire que je garde un mauvais souvenir de ce coin là car quand j’étais allé monter le col de Peyresourde le 11 octobre 2009, il pleuvait, il faisait froid et j’étais pas en forme, j’étais arrivé au sommet du col mais ça avait été une ascension difficile où je n’avais pas pris de plaisir à monter et où je n’avais de fait rien vu du paysage à cause de la météo. Et depuis, ce col ne me faisait Photos col de Coupe, col d'Azet et col d'Aspin le -copie-11plus envie…

Les 9 premiers kilomètres sont plutôt en faux plat montant. Cette fois-ci contrairement au 11 octobre 2009, j’ai profité à fond de cette ascension, la route est un peu passante en raison du grand nombres de villages se trouvant dans les environs… Je pensais que ça allait être long et pénible ces 9 premiers kilomètres mais à ma grande surprise je les ai passés assez vite et vraiment ça ne m’a pas du tout dérangé. Je suis donc arrivé à la fameuse bifurcation où à gauche part la route allant au col de Peyresourde et à droite celle allant au col d’Azet. J’ai donc pris à droite. La route traverse le village d’Avajan et sur 2 kilomètres la route est vallonnée offrant donc quelques portion de descente mais tout cela n’est pas long. Ensuite, pendant 1 kilomètre la route est en faux plat montant et dès la sortie du village de Génos, la route commence à monter pour la dernière rampe. Cette dernière rampe est donc longue de 8 kilomètres à 8,3% de moyenne avec deux kilomètres consécutifs à 10% de moyenne et un kilomètre à 7% en guise de plus facile. Les autres sont donc à 8%. La sortie de Génos est à 8% pendant un peu moins de 2 kilomètres avant d’entrer sur 2 kilomètres à 10%. La route est vraiment belle, le paysage très agréble avec notamment une vue sur la route allant au col de Peyresourde sur la gauche sur le massif d’en face. A noter pas mal d’arbres qui offrent de nombreux endroits ombragés ce qui est agréable. La route est tantôt en lacets, tantôt en courbe mais le lignes droites ne sont pas trop longues ce qui est assez agréable. De plus j’ai vraiment profité de ces kilomètres à 10%, c’est dur certes mais je les ai passés sur un bon développement assez facilement et je les ai même trouvé rapide si j’ose dire… J’ai vraiment aimé. En plus, il y a pas mal de buses à observer surtout qu’elles volent à la même altitude que la route à peu près. A noter aussi une belle vue sur le plan d’eau de Génos que l’on voit en contre bas. Après ces 2 kilomètres à 10%, suit 1 kilomètre à 7% qui permet de souffler un peu. Là encore, les arbres permettent de ne pas avoir trop chaud car le solei commençais à chauffer il faut l’avouer… Certains virages demandent une relance mais toujours une route très agréable agrémentée de beaux paysages. Les 3 derniers kilomètres sont à 8% de moyenne. Dans un virage à gauche, je vois des personnes qui préparent leur deltaplane. Il y avait effectivement beaucoup de parapentes qui volaient. A environ 1,5 kilomètre du sommet, la route menant au col d’Azet quitte la route principale, en effet, si on continue tout droit on va vers la station du Val Louron qui est juste devant nous. La route menant au col d’Azet par à droite. Là, les mètres paraissent plus long mais le fait de se savoir tout proche du sommet aide beaucoup. Toujours une vue magnifique et toujours cette vue sur la route du col de Peyresourde que l’on voit sur notre gauche. Le seul point noir de cette ascension, c’est le nombre important de motos qui circulent sur la route des cols. En effet, il y a beaucoup de gens qui voyagent à moto en groupe en montagne et c’est assez pénible car ça fait du bruit et surtout ils sont nombreux souvent…

Les 8 derniers kilomètres sont donc à 8,3% de moyenne. Cependant au sommet le panneau indicatif prend en compte le pourcentage à partir de la bifurcation avec le col de Peyresourde, c’est à dire qu’il prend en compte les presque 3 kilomètres vallonnées avant la dernière rampe, de fait le pourcentage moyen indiqué sur le panneau est plus faible (photo ci-dessous). De plus, ça monte à partir de Arreau soit 20 kilomètres au total. Donc en fait le pourcentage moyen est plutôt faible mais le début facile et la fin difficile.

 

Photos col de Coupe, col d'Azet et col d'Aspin le -copie-5

 

Une fois au sommet, c’était agréable, je n’étais pas fatigué (heureusement parce qu’il fallait que je monte le col d’Aspin) et la vue est sensationnelle.

 

 

Voici la fameuse bifurcation entre la route du col de Peyresourde (à gauche) et celle du col d’Azet ( à droite) :

 

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La vue est vraiment splendide, d’un côté (celui par lequel je suis monté), on aperçoit sur le massif d’en face la route qui mène au col de Peyresourde et le sommet qui se trouve juste à cet endroit. Juste à côté, à droite on aperçoit la station de Peyragudes (qui a été l’arrivée d’une étape de la Route du Sud cette année), j’ai évidemment zoomé pour prendre la photo…

 

 

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De l’autre côté, en bas on aperçoit Saint Lary avec la route qui monte au Pla d’Adet, ça m’a rappelé des souvenirs du 23 juillet 2009 quand j’y étais allé. Ensuite un peu plus haut on voit le Pla d’Adet et juste avant le Pla d’Adet on voit les lacets qui mènent au col du Portet. C’est vraiment sympa cette vue.

 

Sur la photo ci-dessous on voit Saint Lary et on voit très bien la route qui monte au Pla d’Adet (on ne voit pas le Pla d’Adet sur la photo)

 

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Sur la photo ci-dessous, on voit le Pla d’Adet en haut à gauche et vers le milieu de la photo on distingue très bien les lacets qui permettent d’aller au col du Portet

 

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Ci-dessous, une vue sur la fin de l’ascension côté Saint Lary (sans le zoom), on voit Saint Lary en bas et la route qui monte au Pla d’Adet:

 

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Au sommet du col d’Azet il y avait beaucoup de motos qui passaient… et je n’ai vu aucun cycliste monter du côté par lequel je suis monté. J’en ai seulement croisé quelques uns.

Je suis resté environ 10 minutes au sommet du col d’Azet avant de faire demi tour et de redescendre sur Arreau. Dans la descente je me suis arrêté fréquemment pour prendre des photos mais je me suis aussi fait plaisir et c’était vraiment agréable. Il y a juste 2 virages où je me suis fait un peu peur car je regardais le paysage et j’ai raté le point de freinage, à 60 km/h c’est chaud…

Une fois redescendu à Arreau, je me suis un peu ravitaillé et je suis parti au col d’Aspin. heureusement que je ne suis pas allé jusqu’à Saint Lary car dans la vallée le vent soufflait vraiment très fort…

J’ai donc commençé l’ascension du col d’Aspin. Le côté par Arreau est beaucoup plus difficile que celui par Sainte Marie de Campan. L’ascension fait 12 kilomètres de long pour une pente moyenne de 6,9%. Cependant les 2 premiers kilomètres sont très faciles ce qui fait que les 10 derniers kilomètres permettent de prendre 800m d’altitude, ce qui fait une rampe de 8% de moyenne avec là encore 2 kilomètres à 6% au milieu. De ce fait les autres kilomètres sont à 9% ou 10%.

Les deux premiers kilomètres sont donc roulant et permettent de s’éloigner de la route en montant tranquillement. La route traverse des zones ombragées sur ce début d’ascension. Il faut noter que sur ce versant la route est très étroite… Au début du 3e kilomètre, dans un virage à droite, la pente passe à 8% et quitte les zones ombragées pour se retrouver en plein soleil. Là il faisait chaud… Ensuite, la route est plutôt en grandes courbes et vraiment exposée en plein soleil… A un moment, une grosse vingtaine de motos m’a dépassé!!! C’était assez pénible surtout que la route est étroite… Alors qu’arrive un kilomètre à 9,5% de moyenne, la route deviens une ligne droite ce qui paraît vraiment long… De plus sur deux endroits, la route a été refaite et est encore en mauvais état avec des gravillons… Juste après ce kilomètre difficile, 2 kilomètres sont à 6% ce qui permet de souffler mais les lignes droites sont encore assez longues. Vers la fin alors que la pente repasse aux alentours de 8 ou 9%, la route est à nouveau en grandes courbes avec quelques gros virages. La fin c’est long. J’avais chaud et je dois dire que j’étais un peu dans le dur dans les 5 derniers kilomètres mais j’ai réussi à garder le même braquet que dans le col d’Azet. Vers la fin de l’ascension la vue est splendide sur toute l’ascension. Au sommet j’étais bien content. Par contre il y avait du monde… Sur la photo, ce n’est pas mon vélo qui est contre le panneau annonçant le sommet du col, le mien est derrière sur l’autre panneau…

 

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Voici une vue prise à quelques mètres du somemt du col d’Aspin, sur l’ascension côté Arreau :

 

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Vue sur le Pic du Midi de Bigorre depuis le somemt du col d’Aspin :

 

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Vue sur la station de Payolle depuis la descente du col d’Aspin :

 

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Au sommet, il me restait donc 45 kilomètres pour rentrer chez moi avec malheureusement du vent de face assez fort…c’était vraiment pas de chance… J’ai fait une descente du col d’Aspin assez rapide mais après dans la plaine face au vent c’était beaucoup plus difficile…mais là je n’avais plus à gérer mon effort donc j’ai roulé à bloc. Je suis arrivé chez moi, j’étais bien content.

Au final j’ai parcouru 135 kilomètres, et j’ai monté 3 cols dont 2 assez difficiles et surtout j’ai monté un nouveau col (col d’Azet) et les paysages étaient magnifiques!!! Belle balade même si le vent m’a empêcher d’aller au col du Portet…

2 pings

  1. […] ce qui concerne le col d’Azet, ce seront des retrouvailles. Je l’avais monté une fois par Arreau en 2010 et une fois par Saint Lary, en 2011. ça commence à […]

  2. […] Pailhères (monté en 2010), le col du Soulor par Ferrières (monté en 2010), le col d’Azet (monté en 2010 et 2011) et le Pic du Midi (monté en […]

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