15 avril 2018 (7e sortie) : Routes du Tour des Flandres, Koppenberg (1/2), Kluisberg, Vieux Quaremont, Paterberg, Koppenberg (2/2), Mur de Grammont

Après la Normandie et les plages du Débarquement le 13 avril, nouveau décor !

J’étais sur Paris la veille et maintenant c’est direction la Belgique pour 48 h. C’est la deuxième fois que je monte en Belgique. J’avais fait le touriste à Bruxelles il y a quelques années quand j’étais à Lille, mais ce coup-ci c’est pour découvrir les routes et les paysages belges !

Me voici donc dans le Thalys de bon matin à Paris pour rejoindre Bruxelles.

Les parcours belges se sont organisés avec Bernard qui habite pas très loin de Charleroi. Nous nous sommes connus car Bernard est un lecteur du blog de longue date et nous avions déjà pas mal communiqué. Il était notamment venu dans les Pyrénées il y a quelques années.

Ce coup-ci, c’est moi qui ai contacté Bernard en lui annonçant ma venue et mon envie de pédaler sur les routes mythiques du Tour des Flandres (qui a eu lieu 2 semaines auparavant), de la Flèche Wallonne (qui aura lieu 3 jours plus tard) et de Liège Bastogne Liège (qui aura lieu 1 semaine plus tard).

Bernard a été super sympa en se libérant pour ces deux jours afin que nous puissions pédaler ensemble sur ces routes. Par ailleurs, membre actif du club cycliste de Manage, il a élaboré les parcours que nous allons emprunter !

Vraiment super !

Il est venu me chercher à la gare de Bruxelles où je suis arrivé avec un peu de retard, le Thalys ayant été retardé sur la frontière (il était arrêté pile sur la frontière à mon niveau^^).

La journée était déjà avancée et le programmé était que nous allions d’abord pédaler dans les Flandres pour ce dimanche 15 avril, le soir je dors à Bruxelles chez des très bons amis des Pyrénées qui y ont déménagé il y a 6 mois, puis le lendemain le lundi 16, je prends le train direction la Wallonie pour y retrouver Bernard et ce coup-ci ce sera donc quelques côtes de ce secteur que nous ferions.

Ça va changer de mes habitudes puisque de fait nous serions obligés de faire des approches en voiture car depuis Bruxelles ça ferait des énormes distances ! Ce n’est pas ce que je préfère mais j’avoue que là ça aurait été une galère sans nom si il fallait se débrouiller uniquement en train au fin fond des Flandres… J’espère que ça ne m’arrivera pas trop souvent !

En arrivant à la gare du Midi à Bruxelles nous nous retrouvons ! Super sympa ! Puis direction les Flandres !

Pour ce qui est de la météo, il ne fait pas très chaud, entre 10 et 13°C, nuageux avec éclaircies, un peu de vent, mais pas trop de pluie dans les prévisions, il faut croiser les doigts !

Le départ de notre sortie va avoir lieu à Audenarde, ville mondialement connue pour être le lieu d’arrivée du Tour des Flandres. C’était il y a seulement 2 semaines et je réalise que je vais rouler sur les routes des plus grandes classiques d’avril…en avril, je vais donc y goûter avec une météo d’avril.

Nous nous préparons, Bernard me prête un de ses vélos, un Orbéa qui est mieux équipé et plus léger que mon vélo de route habituel que j’aime tant^^

Bien sûr, nous commençons notre sortie par la visite du musée du Tour des Flandres !! Quand même !!

Ce qui est sympa c’est que c’est tout en néerlandais, c’est vachement bien pour les touristes et même les wallons. Heureusement il restait les vélos devant lesquels on pouvait s’extasier^^

Notamment ceux de Simpson ou de Van Avermaet entre autres. Et on sent qu’ils sont à jour puisqu’il y a déjà le nom de Terpstra affiché sur le mur des vainqueurs ainsi qu’une grande photo de sa victoire 2 semaines auparavant.

Le musée du Tour des Flandres c’est le bâtiment en bas qu’on aperçoit.

Le vélo, une passion dès le plus jeune âge ici !

Terpstra vainqueur du Tour des Flandres 2018 le 1er avril.

Tom Boonen, il ‘ma fait rêver quand j’étais au lycée !

Le vélo de Simpson !

Sympa ces luminaires^^

 

Ensuite c’est parti, il est déjà midi bien passé quand nous partons. Bernard a concocté un parcours passant par quels monts pavés les plus célèbres !

Normalement le premier que nous allons voir se dresser devant nos roues c’est le fameux Koppenberg, rien que ça, le mont mythique capable de faire mettre pied à terre à l’immense majorité des coureurs en 2006 notamment.

Mais ce que nous n’avions pas prévu c’est la galère pour trouver la route alors que le Koppenberg n’est pourtant qu’à 6,5 km d’Audenarde.

Heureusement que j’avais mon téléphone, nous avons pu vérifier notre localisation et notre itinéraire à maintes reprises ! En tout cas, après une première bonne côte goudronnée avec des bons pourcentages nous avons commencé à avoir un doute^^Redescente puis nous sommes arrivés sur un secteur pavé plat. C’est parti ! Et là c’est exactement comme mes souvenirs lorsque j’avais roulé sur les secteurs pavés de Paris Roubaix en 2014, c’est juste horrible, ça saute de partout et ça secoue. J’avais ma montre au poignet et ça faisait très mal avec les vibrations… Et bien sûr, pile le jour où il les faut absolument, j’ai oublié mes gants !! Je vais du coup savourer les pavés jusqu’au bout xD Sur le moment je me demandais comment j’allais supporter ça pendant tout l’après midi à rouler sur des trucs pareils, mais heureusement pour moi ça ira mieux^^

Ensuite petite côte en pavés, hé bien hé bien, décidément ce n’est pas la bonne route. Nous finissons par trouver et nous arrivons au pied du Koppenberg (600 m à 11,6 % moy, 22 % max) avec presque 15 kilomètres en plus dans les jambes^^

Le vélo que Bernard me prête pour ces deux jours en Belgique.

Virage à droite serré devant un panneau indiquant la direction du Koppenberg et là…il est devant nous… Le premier berg que je vois de ma vie ! Exatement comme sur les photos, une ligne droite pavée qui monte, monte, monte toujours plus jusqu’à être hallucinant et tu te demandes comment tu peux passer ça ! MAGNIFIQUE !!

Une chose qui ne ressort pas sur les photos ou à la télé, c’est l’étroitesse du chemin ! Hallucinant de s’imaginer une course de pros passer là. Et là je rigolais en pensant au Conseil Général du Puy de Dôme qui interdit les cyclistes sur le Puy de Dôme car trop étroit… Là c’est étroit et en pavé, ça ne pose pas de soucis !!

Là au pied, c’est juste magique, un sentiment d’excitation, de peur et une envie terrible d’y aller. J’y suis enfin !!

On y est !! La tension et l’excitation sont à leur comble !

Le Koppenberg devant nous, ça monte, ça monte, ça monte dans les arbres ! Et c’est très étroit !!! La photo ne rend pas bien.

Je laisse Bernard y aller pendant que je prends des photos, puis petit tour pour reprendre de la vitesse avant le début des pavés et c’est parti !

Ça secoue !! Le temps de prendre la mesure des changements de vitesse et des braquets sur ce vélo que je découvre en même temps.

ça monte progressivement, il faut rester assis sur la selle pour alourdir le vélo pour éviter de perdre l’arrière et dans le même temps on a tendance à tirer sur les guidons mais il faut en parallèle plaquer la roue avant au sol pour éviter de cabrer.

Et alors que je suis dans la partie la plus raide avec plusieurs dizaines de mètres à 22 %, tu es à bloc, j’ai tendance à me décaler vers la droite juste sous les branches d’arbres, et là…je passe sur des pavés mouillés… ça patine… la tuile ! Je fais du surplace… Pied à terre… Mais comment je vais repartir sur ces pourcentages de fou sur ces pavés ?

Mais c’est là que tu es content de ne pas avoir de pédale auto !! J’ai seulement marché 5 mètres et après 2 tentatives j’ai réussi à repartir !! Ouf !!

J’ai pu finir jusqu’au sommet !

Voilà une bonne mise en jambes, mais j’aurais ma revanche en fin de sortie sur le Koppenberg.

Magique !

En haut du Koppenberg.

Une fois en haut nous allons rejoindre la route Eddy Merckx, une petite route nous faisant passer dans des coins d’une très grande tranquillité et qui va nous mener sur les monts suivants. Mais d’ici là on a quand même une bonne trentaine de kilomètres de plat dans le vent, sur une route faite de dalles de béton, très étroite et sinueuse avec une quantité énorme de virages à 90°. C’est assez surprenant et toute une technique pour les passer sans à coup et sans avoir besoin de relancer à chaque fois. Au début je me suis fait avoir sur les premiers mais après j’ai pris le coup. C’est que je ne suis pas habitué à pédaler sur des routes comme ça. N’empêche c’est vite épuisant et je sentais l’acide lactique dans les cuisses au fil des kilomètres… Et dire que nous n’avons fait qu’un seul mont à cet instant. Mais en général je suis de mieux en mieux au fil des sorties alors j’espère…

J’étais impressionné par toute cette étendue de plat de part et d’autre, je ne suis pas habitué à voir si loin à la même altitude.

La route nous fait longer l’Escaut, un fleuve magnifique !! Vraiment très beau et agréable. Mais cette route Eddy Merckx il faut être vigilant pour ne pas la perdre lors des croisements avec les autres routes, il y a bien des panneaux mais pas forcément visible et à plusieurs reprises nous avons dû rebrousser chemin pour retrouver la route.

 

L’Escaut juste à côté.

Et c’est après une trentaine de kilomètres sur du plat là dessus, que nous arrivons à la suite de l’enchainement des bergs sur notre parcours, d’abord le Kluisberg, entièrement goudronné et qui se met à grimper à la sortie d’un lotissement, des pourcentages avoisinants les 10 % à vue d’oeil, je le grimpe plutôt facile sur 39×28, c’est bon signe. En haut nous sommes dans une petite forêt, puis la descente s’enchaine très vite, tortueuse. Le mythique enchainement du Vieux Quaremont – Paterberg approche !!

Après quelques kilomètres de plat sur des dalles en béton on s’en approchait ! De nouveau l’excitation augmente !! Toutes les maisons sont recouvertes de peintures, de photos de cyclisme, c’est génial !! Une terre de vélo, une vraie !! Des passionnés !!

Et puis ça y est, on y est ! Le Vieux Quaremont se dresse devant nous. Les pavés reprennent et ça monte. Ce berg est long de 2,2 km à 4,4 % de moy pour un maxi à 11,2 %, ce n’est donc pas un monstre mais il offre de la longueur.

Pour ma part les jambes sont pas mal et je peux grimper sur 39×28 sur les pavés sans soucis, je prends vraiment plaisir à grimper, c’est juste génial !!

Sur le début du Vieux Quaremont j’ai pris une video en grimpant, tellement content d’y être que j’attaque les bergs comme ça^^

Un âne flamand !

En haut du Kluisberg.

Pas loin du pied du Vieux Quaremont.

 

Entre le Vieux Quaremont et le Paterberg

Une fois en haut, on sait que le Paterberg n’est pas loin ! J’ai attendu Bernard pour savoir de quel côté il fallait continuer et nous échangeons nos impressions. Nous prenons une petite route goudronnée sur laquelle sont marqués tous les vainqueurs du Tour des Flandres de chaque année depuis le début, juste génial, on remonte le temps et nous nous amusons à nous remémorer ces époques ! Il manque Terpstra par contre^^

Et puis tout à coup, la route Eddy Merckx nous amène en haut…d’un mur pavé…à descendre… J’étais un peu surpris et nous étions là haut en train de regarder ça… Je me disais que même à pied avec le vélo à la main ça serait chaud à descendre… C’est que vu d’en haut avec les pavés, c’est vraiment raide et impressionnant !

Et puis finalement nous nous lançons sur le vélo là dedans, sur les freins bien évidemment…

Une fois la partie la plus raide passée, je m’arrête prendre des photos. Puis ensuite la partie pavée dure longtemps sur du plat. Je me mets à filmer de nouveau tout en avançant, mais insidieusement, ça se remet à descendre de plus en plus et me voilà emporté en train de filmer là dessus^^ J’avais besoin des deux mains pour freiner et me ralentir et j’ai presque fracassé l’appareil photo sur les guidons et bizarrement à partir de là, toutes les photos et videos de la suite de mon séjour belge avec l’appareil photo seront illisibles à l’ordi… Heureusement qu’il me reste le téléphone mais du coup, je ne prends pas les photos en roulant ou alors très peu.

Et alors qu’ensuite nous avions un doute sur la direction du Paterberg, nous finissons par le trouver… Déjà le voir sur notre droite quelques centaines de mètres avant d’y être, c’était impressionnant.

En haut du mur pavés à descendre, c’était raide,la photo n’arrive pas à bien rendre.

On aperçoit le Paterberg là bas !

Au pied du Paterberg.

Je prends des photos et laisse Bernard le commencer. Le Paterberg n’est pas long, c’est 400 m mais à 12,6 % de moy et un max à 20,3 %. Un vrai mur. Exactement comme à la télé !! Je l’attaque sur le haut du pavé, à bloc. Les jambes sont bonnes, ça appuie bien et je m’éclate comme un fou. Seul hic, une voiture arrive derrière pile à ce moment, c’est pas de bol mais heureusement elle ralentira et ne me mettra pas la pression et j’ai pu me faire toute la montée en appréciant vraiment.

C’est impressionnant comme pour le Koppenberg, ça monte de plus en plus et il faut de plus en plus appuyer les pédales en plaquant la roue avant au sol et tu sens l’acide lactique dans les cuisses, c’est génial !!

Au sommet on tourne à gauche, ce lieu qu’on voit si bien à la télé lors du Tour des Flandres.

Au sommet du Paterberg.

Une fois en haut nous n’étions plus très loin d’Audenarde et de la fin de ce premier tronçon, nous suivons la route en revérifiant à deux reprises sur le téléphone quand même^^ Puis j’ai vu que nous allions repasser pas loin du pied du Koppenberg !!

Ni une ni deux, j’ai dit à Bernard que je souhaitais faire le crochet pour le remonter une nouvelle fois.

Mon enthousiasme n’a pas convaincu les jambes de Bernard qui a préféré m’attendre au pied, pendant que je m’attaquais une nouvelle fois à ce mythe !! Et là ce coup-ci, j’avais de meilleures jambes qu’au début de la sortie en plus ! C’est reparti pour ces 600 m jusqu’à 22 %. Sur le haut du pavé, j’ai adoré, j’appuyais, les pourcentages augmentaient et j’ai passé le plus raide sans soucis. C’est d’autant plus plaisant que la partie très raide dure sur plusieurs dizaines de mètres.

Juste après avoir monté le Koppenberg pour la deuxième fois, je profite de la descente en m’arrêtant plein de fois pour prendre des photos !

Magique le Koppenberg !

Je suis arrivé là haut, content de ma montée. C’est des lieux mythiques et là tu réalises que tu as le Tourmalet et l’Aspin comme terrain de jeu dans ton jardin et tu rêvais pourtant de côtes belges^^

La descente pour rejoindre Bernard, je l’ai commencée sur le vélo en faisant plusieurs arrêts pour prendre des photos évidemment !! Mais la partie à 22 % était vraiment impressionnante et je n’ai pas osé redémarrer sur le vélo dans la partie la plus raide après un arrêt photo. Déjà sur du goudron c’est impressionnant 22 % mais alors sur des pavés, je ne suis pas assez téméraire je crois^^

Une fois revenu en bas, Bernard a de suite vu à quel point j’avais aimé ce moment en voyant mon sourire je crois. C’était magique de sentir qu’en fin de sortie comme ça, les jambes ne sont pas mal alors qu’en plus je suis en phase de reprise après le coup d’arrêt de la chute, sur des routes mythiques et un terrain que je découvre et qu’il faut savoir appréhender mine de rien !

On immortalise l’instant au pied du Koppenberg.

Nous n’avions plus que quelques kilomètres pour rejoindre Audenarde où nous avons réussi l’ultime exploit de nous perdre et de faire un tour complet de la ville avant de retrouver où était le musée du Tour des Flandres^^

Il s’agissait du premier tronçon que nous avions prévu. Après un saut de puce, Bernard avait programmé une autre sortie de 32 kilomètres du côté du Mur de Grammont avec également le Bosberg et le Concoberg.

Malheureusement, entre le retard du train, les erreurs d’itinéraire, les fois où on a dû chercher notre route assez souvent, il était tard et je devais retourner sur Bruxelles et Bernard dans la région de Charleroi. En plus comme j’étais chez des amis que je n’avais pas vu depuis longtemps, c’était pas top si j’arrivais trop tard.

Le Mur de Grammont était la côte que j’avais le plus envie de faire bien évidemment, nous avons donc juste cantonné le deuxième tronçon à ce berg sans faire toute la sortie. C’est bien dommage car le Bosberg et le Concoberg sont aussi des noms qui sonnent dans le cyclisme et qui sont tout proche du Mur de Grammont (moins de 10 km) mais là, pas assez d’heures dans la journée.

Quelques minutes plus tard, nous voilà donc au pied du Mur de Grammont, le fameux Kapelmuur !! 1 km à 9,3 % et un maximum à 19 % sur les pavés bien sûr ! La côte la plus mythique du Tour des Flandres ! LE lieu à ne pas louper ! La fameuse chapelle à son sommet !

Toute la première partie de ce kilomètre se fait en ville, d’abord goudronné sur les premiers mètres puis très vite en pavés, virage à droite et ça ne cesse de devenir de plus en plus raide et étroit, ça grimpe, ça grimpe. Et je me fais le plaisir de le grimper en danseuse sur 39×28, le vélo est secoué mais j’ai l’impression de ne pas sentir les pourcentages. C’est trop génial !! Et juste après une bonne courbe à gauche bien raide avec le passage à 19 %, j’aperçois la chapelle !! Juste là en haut…comme je me l’imaginais !! C’est tellement étroit, tu as vraiment l’impression que ces pavés c’est juste un chemin pour piétons qui se baladent dans un parc et s’imaginer une course pro passer ici c’est vraiment ahurissant.

J’ai attendu Bernard pour que nous puissions nous faire immortaliser devant la chapelle !! Et j’ai vraiment apprécié de pouvoir m’amuser dans les montées !

On y est ! Le Mur de Grammont !

La chapelle !! Mythique !! Elle est là !!

Souvenir !

C’est le dernier mont flandrien pour moi. Je l’ai savouré tout comme le deuxième Koppenberg, ça aura était les deux meilleurs moments de la sortie, le Paterberg a été génial aussi. Tout quoi^^

De l’autre côté, pour redescendre par la route goudronnée c’est en travaux et la déviation nous fait descendre par une route en terre pleine de gravillons avant…de nous perdre et de décider de descendre la partie pavée de la première partie du mur, là ça secoue^^

Bien sûr, nous prenons une bonne bière belge dans un bar sur la magnifique place centrale et nous savourons le moment !!

Ensuite il était temps de repartir.

Descente sur les pavés du Mur de Grammont.

Bernard m’a gentiment déposé à Bruxelles et nous nous donnons rendez-vous pour le lendemain en Wallonie !!

Nous avons parcourus 84 km et 950 m de D+ sur l’après midi avec donc un enchainement Koppenberg, Kluisberg, Vieux Quaremont, Paterberg, Koppenberg, Mur de Grammont.

Ce sera donc mon expérience du Tour des Flandres un dimanche d’avril, et je crois que je m’en souviendrai toute ma vie !!

J’ai apprécié voir ces nouveaux paysages, ce nouveau terrain et avoir pu prendre du plaisir à grimper les côtes sans soucis avec le final au Mur de Grammont en 39×28, inoubliable ! Le plus mythique c’est le Mur de Grammont mais le plus dur aujourd’hui selon moi c’est le Koppenberg.

Autant je n’ai absolument pas aimé les secteurs pavés plats de Paris Roubaix ni ceux que nous avons parcouru ce jour, autant les monts en pavés, je les ai vraiment apprécié.

Pour donner une diée des vibrations, le bouton de réglage de ma montre m’a laissé une marque sur le dessus de ma main au niveau du poignet qui est encore bien visible 3 semaines après la sortie…

Après la France, Andorre, l’Espagne, l’Italie, la Suisse, c’est le 6eme pays dans lequel je pédale !

Le soir c’était retrouvailles avec les amis pyrénéens à Bruxelles, vraiment agréable !! Une journée bien remplie depuis le matin.

(6 commentaires)

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  1. Hello Idris, superbe récit et chouettes photos. Ce ne sont malheureusement pas des coins qui m’attirent mais te voir autant t’être éclaté et avoir eu une banane d’enfer me fait énormément plaisir !

    1. Salut Joris !! 🙂

      Je n’en reviens pas de comment l’occasion s’est présentée avec mon déplacement que je devais faire à Paris 🙂
      Je t’avoue que même l’an dernier j’étais à mille lieues de m’imaginer un jour sur ces routes là. J’ai adoré sûrement parce que c’est un terrain dont je n’ai pas l’habitude 😀
      Ce n’est pas le genre de parcours que je ferai tous les jours, je préfère de loin les cols pyrénéens ou alpins.

      Mais ce goût de l’aventure comme ça, j’adore !! 😀 Et revoir ces routes en vraies après les avoir vues à la télé 😀 C’est probablement la seule fois de ma vie que j’aurais parcouru ces routes je pense xD

    • Nico on 25 mai 2018 at 13 h 38 min
    • Répondre

    Tu t’en souviendras toute ta vie, comme un Belge se rappellera toute sa vie sa montée du Tourmalet 😉
    Super reportage que tu nous as fait là, des lieux mythiques pour les cyclistes, et tes photos sont très bien.

    1. Salut Nico 🙂

      Merci pour ton message 🙂 C’est exactement ça !! Inoubliable quand c’est rare en fait 🙂 Jamais je n’aurais imaginer un jour rouler sur ces routes 🙂

  2. « L’herbe est toujours plus verte ailleurs … » Moi, j’habite à Gand, à ne que 35 km d’Oudenaarde et tout ces petites montées, et nos vacances en montagnes chaque année me valent plus que ces pavés de merde. 😀 Quand même, si tu reviens à ce coin-ci, je peux t’emmener pour un tour, si tu veux.

    1. Ahahaha 😀 Hé oui c’est toujours comme ça, en vélo on a envie de voir toujours plus loin, des nouvelles routes !! 😀 Je rêvais de tes routes des Flandres mais biensûr je suis bien conscient de la chance énorme que j’ai d’avoir le col du Tourmalet presque dans mon jardin ! 🙂
      Avec grand plaisir si je repasse un jour en Belgique !!

  1. […] 15 avril 2018 (7e sortie) : Routes du Tour des Flandres, Koppenberg (1/2), Kluisberg, Vieux Quaremon… […]

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