C’est un beau dimanche ensoleillé sur les Pyrénées. L’été s’installe petit à petit, les journées sont chaudes mais les matinées fraiches.
C’est tentant de partir pédaler pour la journée, mais il se trouve que pour le déjeuner ce sera pique nique avec des amis sur les hauteurs.
Ce sera l’occasion de coupler les deux avec vélo et bons moments. Je me suis essayé à faire un truc sympa à manger du coup^^
En attendant ça me laisse la matinée pour pédaler (même si ça a été dur de se lever le matin). Ce sera le col du Tourmalet, car mine de rien ça fait plus de 2 semaines et la Montée du Géant que je n’y suis pas allé !
C’est encore le début de la saison du Tourmalet et je n’en suis pas lassé^^
Je vais aussi en profiter pour ressortir mes chaussures de VTT avec les cales, ça faisait longtemps (je les avais prises pour le tournage au col d’Aspin).
Il ne fait pas chaud de bon matin sur le vélo. Surtout au fond de la vallée de Campan plutôt encaissée. Sur ces kilomètres de grimpette, je ne me sens pas en très grande forme, le coup de pédale est lourd et laborieux. Ça avance quand même, mais je ne ferai pas une ascension à bloc du coup.
C’est parti pour l’ascension.
Les 4,5 premiers kilomètres sont roulants et à partir de Gripp c’est parti pour 12,5 km à 9 % de moyenne. Je suis surpris par la faible circulation et c’est tant mieux pour moi !
L’objectif est de profiter à fond. Je pédale en ouvrant grand les yeux avec le lever du soleil sur les montagnes. Je suis le plus heureux du monde à chaque fois. Et puis je savoure la tranquillité car je sais que d’ici 7 jours, ça va commencer à devenir la folie sur les pentes du Tourmalet pour tout l’été… Je grimpe sans forcer, la ligne droite d’Artigues avec les premiers rayons de soleil, le bruit de la cascade à 9,5 km, la fraicheur dans la forêt ensuite, le lacet du Garet qui nous place pile face au Pic du Midi, les paravalanches qui nous font arriver à La Mongie, quelques zigzags entre les lamas à la sortie de La Mongie et puis le final avec vue sur le sommet.
Les kilomètres défilent finalement assez vite et je débouche au sommet en 1h19 sans avoir forcé.
Je savoure le calme et la tranquillité du sommet !
Et je me dis surtout, vivement d’avoir des bonnes jambes parce que 1h19 sans forcer, j’en redemande !
J’attaque la descente, avec plein de pauses photos. Il y a un peu de frustration de ne pas pouvoir faire une longue sortie sur la journée mais ce sera vite oublié une fois récupéré ma glacière et la montée sur les coteaux.
Un bon moment passé avec les amis et le pique nique qu’on a fait durer jusqu’à…19h30 😀
Que demander de plus ?!
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