146 km – 2250 m de D+
Première sortie du printemps !! Voilà 3 semaines que je n’ai pas pu aller pédaler en montagne… Ce n’est pas la meilleure façon de faire revenir la forme mais bon, on verra bien. En tout cas, je ne m’attends pas à avoir de bonnes jambes.
Je pars assez tôt parce que je dois aller au travail ensuite en milieu d’après midi.
J’ai bien envie de me faire un enchainement, mais je vais déjà partir pour la Hourquette d’Ancizan et j’aviserai ensuite.
Il fait grand beau sur les Pyrénées mais très très frais sur Tarbes quand j’enfourche le vélo. J’ai très vite les doigts engourdis malgré les gros gants.
Mais je suis vraiment content d’être sur mon vélo et de ressentir l’air frais sur mon visage et mes jambes.
Les kilomètres passent et très vite je me retrouve collé dans la vallée avec un gros vent de face. Un vent à décoiffer un âne !! C’est pas souvent que ça souffle si fort…
A cet instant, entre la méforme et le vent, je ne donne vraiment pas cher de ma peau…
A Sainte Marie de Campan, c’est parti pour l’ascension de la Hourquette d’Ancizan. J’y vais vraiment sans forcer.
La partie jusqu’à Payolle est roulante et ne pause pas de problème. En passant Payolle, il y a tout un groupe d’enfants (en colonie) qui attend avec ses bagages de monter dans un bus pendant que les moniteurs les encadrent.
Après Payolle, à ma grande surprise, les jambes tournent pas mal et je grimpe en profitant sur 39×25. C’est un vrai régal de regrimper la Hourquette, de voir ce paysage et de ne pas sentir la pente. Que ça fait du bien ! Tout petit dans l’immensité des estives. Il y a quand même eu un énorme vent de face dans la partie centrale en ligne droite et le final. J’ai dû bien forcer mais j’avais l’impression de déborder d’énergie là.
Les kilomètres défilent sans que je m’en rende compte. Et en plus il n’y a aucune voiture, j’ai l’ascension pour moi tout seul presque.
Au sommet, je profite du paysage mais ça souffle fort, puis j’opte pour basculer de l’autre côté et rentrer par le col d’Aspin. J’ai le temps avant d’aller au travail et les jambes tournent bien. Même si le vent est handicapant mais là pour l’instant il ne m’a pas encore épuisé^^
Je fais la descente tranquillement et les quelques kilomètres de vallée pour rejoindre Arreau tambours battants.
Puis c’est parti pour l’ascension du col d’Aspin, la côte du retour pour rentrer et aller au travail quoi. J’ai dû faire un arrêt dans les deux premiers kilomètres pour cause de surchauffe et enlever les jambières, l’écharpe et les gants. Puis c’est reparti.
Et là c’était juste le top. Toujours sur 39×25 jusqu’en haut. Je me fais super plaisir dans ce paysage sublime. Les jambes tournent, ce n’est pas la grande forme, j’en suis loin, mais je peux m’amuser et c’est bien là l’essentiel.
Le final a commencé à bien tirer dans les cuisses quand même. Mais j’ai pu faire l’ascension à un bon rythme global.
Au sommet du col d’Aspin, je profite du paysage et je suis bien content d’arriver à faire des sorties de la sorte alors que je ne pédale pas souvent en montagne ces derniers temps.
Il s’agit en plus de ma 160eme ascension du col d’Aspin ! Incroyable !
Je commence la descente de l’autre côté, je me fais plaisir à descendre sur le cadre. Les sensations c’est génial !
En passant Payolle, les gosses sont toujours au même endroit depuis 2 h de temps à attendre devant leur bus et avec les bagages^^
Dans la vallée et la plaine j’ai bouffé le vent de face tout le retour. Pas de chance. J’ai terminé un peu carbonisé à Tarbes. Le temps de manger, de me doucher et hop je suis reparti à vélo pour aller au travail.
Une belle journée de vélo, 146 km et 2250 m de D+, je continue à me faire de la bonne distance dès la reprise.
Je ne le sais pas encore, mais ma forme qui n’est pas encore au beau fixe va plafonner et même décliner dans les prochaines semaines sans que je sache pourquoi…
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