18 mai 2020 (10e sortie) : col d’Aspin et Sarrat de Gaye

Je voulais aller pédaler la veille, le dimanche 17 mais malheureusement, trop de choses à faire. C’est donc pour ce lundi, mon jour de repos dans la semaine, que je vais pouvoir aller pédaler.

Mais uniquement le matin car je dois être impérativement à 14 h à Tarbes pour un rendez-vous que je ne peux pas louper !!

Je suis quand même bien fatigué et lorsque le réveil a sonné, je me suis rendormi pour me lever finalement 2 h plus tard^^

C’est vraiment péniblement que je me suis préparé. Il fait beau sur les Pyrénées, un poil frais.

Vu le retard pris, je n’ai plus le temps d’aller au col du Tourmalet, ce sera donc le col d’Aspin au menu de cette deuxième sortie après le confinement.

La première sortie du déconfinement le 12 mai au col du Tourmalet avait fait très mal aux jambes, le temps de retrouver le rythme, je pense que celle là fera aussi mal aux jambes dans une moindre mesure tout de même.

Je m’élance du centre de Tarbes, le coup de pédale est très très lourd, dès les premiers 500 mètres je réalise que je n’ai absolument pas les jambes, pires que celles de la sortie précédente… Je suis encore dans Tarbes, chaque coup de pédale me demande un effort…

Déjà je commence à me demander si c’est une bonne idée quand on voit toute la plaine, la vallée et l’ascension à faire avec ensuite le retour… Mais je suis un peu têtu aussi (comme un âne ? ).

Je garde le cap prévu. Et puis si t’as pas de jambe, en toute logique tu ne peux pas avoir mal aux jambes non ?^^

Je pédale péniblement dans la plaine, après Bagnères j’ai déjà mal aux jambes.

J’essaye de m’alimenter comme il faut, mais je sais déjà que l’ascension ne sera pas une partie de plaisir.

Et effectivement, après avoir atteint laborieusement Payolle, j’ai mis tout à gauche pour les 5 derniers kilomètres jusqu’au col d’Aspin, c’est vraiment très très rare que ça m’arrive… En général, même quand je n’ai plus de jambe j’arrive à le monter sur 39×25, mais là…

Heureusement il fait beau, le paysage est sympa quand ça se dégage, mais au fur et à mesure que je m’approche du sommet, je me dis qu’il y a du boulot pour retrouver la forme…

C’est avec soulagement que j’ai atteint le sommet du col d’Aspin.

J’ai profité du paysage bien mérité au sommet avec beaucoup de vaches aussi. Elles ont commencé à rappliquer et l’une d’entre elles s’est mise à me lécher le bras, c’était le signe qu’il valait mieux partir^^

Après ces quelques minutes passées au sommet, je m’étais un peu refait la cerise malgré le mal de jambes toujours présent, du coup je vais opter pour me rajouter les quelques kilomètres de montée au sarrat de Gaye depuis Payolle, histoire d’en rajouter un peu et d’aller voir les ânes là bas.

Je n’ai pas mis de k-way pour la descente sur Payolle, il y faisait bien frais du coup, j’ai apprécié de m’engager dans la montée au sarrat de Gaye pour me réchauffer. Bon là, bien sûr, tout à gauche de nouveau et je me suis employé pour grimper ces 3 km environ jusque là bas. La récompense ce sont les ânes.

J’ai laissé mon vélo dans l’herbe et je suis allé m’allonger au milieu des ânes. Je n’ai pas vu le temps passer, si bien qu’au bout de très longues dizaines de minutes, j’ai regardé l’heure et j’ai sursauté. Si je trainais plus, j’allais être en retard à Tarbes !!

J’ai repris le vélo et c’est parti pour la descente et le retour. Le mal de jambes était terrible, l’acide lactique me brûlait les cuisses, je serrais les dents.

Le retour a paru interminable…

Juste le temps de me doucher et de grignoter rapidement quelques chips et j’ai pu arriver à l’heure de mon rendez-vous. Il s’agissait de la signature chez le notaire pour devenir propriétaire pour la première fois de ma vie, je ne pouvais pas être en retard d’autant qu’un âne n’est sûrement pas une bonne raison d’être en retard^^

102 km et 1600 m de D+ pour cette deuxième sortie post-confinement. Après le Tourmalet de la reprise, ça fait 2 bonnes sorties de plus de 100 km pour la reprise mais les jambes n’y sont pas encore pour l’instant.