21 mai 2020 (11e sortie) : Anniversaire de mon vélo – col du Tourmalet en fin de journée

Ce jeudi 21 mai est doublement particulier.

En effet, c’est férié car il s’agit du jeudi de l’Ascension, c’est toujours tentant d’aller faire une ascension ce jour là pour la beauté du geste, d’autant que par le passé j’ai rarement pédalé le jeudi de l’Ascension.

Ensuite, il s’agit des 10 ans de mon vélo de route. Je l’avais acheté à l’époque le 21 mai 2010 avec mes économies de jeune étudiant. 10 ans que je pédale avec lui, par tous les temps, sur tous les terrains, toutes les aventures et les histoires que j’ai vécues avec ce vélo.

Mais à l’origine, pour ce jeudi je n’avais pas prévu de pédaler car je suis en plein déménagement.

Et d’ailleurs j’ai passé la matinée avec les amis à déménager et porter des meubles. On a eu de quoi faire^^

En plus il fait très beau et très chaud. Après un dernier transfert de meubles, je vais manger et boire un verre chez un ami.

Et puis finalement, je décide de partir pédaler. Il fait très chaud, il est pratiquement 15 h, je suis fatigué et je sais que je n’ai pas encore les jambes après le confinement, mais l’envie est plus forte !

Ce sera donc ma 3eme sortie après le confinement seulement, les 2 premières m’ont fait finir avec un sacré mal de jambes (Tourmalet, Aspin, Sarrat de Gaye).

Là je sais quand même que les jambes seront meilleures et j’envisage le col du Tourmalet sans forcer. Je sens que ce coup-ci contrairement à la sortie du déconfinement, j’aurais le luxe de pouvoir moduler mon rythme. Bien sûr ce ne sera pas du très rapide^^

J’enfourche le vélo à Tarbes sous la chaleur. Le début ne sera pas facile dans la plaine et la vallée mais petit à petit on va arriver sur la fin de journée et les températures vont décliner.

Une sortie tardive mais qui s’annonce géniale

Je suis tellement heureux de pédaler de nouveau, je ne vois pas les kilomètres défiler, ça a tellement manqué pendant 2 mois. Le décor est superbe. J’ai l’impression d’être en plein été.

Au fil de la vallée, je faisais attention à ne pas me mettre dans le rouge et à manger une ou deux pâtes de fruit pour éviter la fringale ensuite.

Je croisais énormément de voitures qui descendaient des montagnes, par contre dans le sens de la montée j’étais bien plus tranquille.

Une fois à Sainte Marie de Campan, c’est parti pour les 17 km d’ascension. Il est presque 16h45 quand je commence l’ascension. Par contre, je note que la fontaine, les toilettes et le cimetière sont inaccessible, pas possible de remplir le bidon d’eau, je vais devoir grimper en pleine chaleur en économisant l’eau. J’espère qu’à La Mongie, le robinet des camping cars est accessible…

L’ascension est d’abord roulante jusqu’à Gripp. J’ai toujours cette impression d’avoir du mal à trouver le bon rythme dans cette partie, mais une fois à Gripp, c’est parti pour 12,5 km à 9 %. Là, l’objectif est de monter sans me faire mal aux jambes (toujours facile à dire), comme pour me sentir dans mon canapé^^

Je suis en mode tout doux mais quelle satisfaction de voir que j’arrive à monter en en gardant un peu. Et puis l’ambiance de fin de journée c’est génial, le soleil commence à décliner, le jour touche petit à petit vers la fin et tu continues de grimper imperturbable. J’adore !!

La première moitié de la partie raide m’a semblé me faire mal aux jambes petit à petit mais en arrivant aux 6 derniers kilomètres, les plus durs, j’allais de mieux en mieux et la gestion était de plus en plus aisée. En passant à La Mongie j’ai fait un crochet pour aller voir le robinet d’eau mais, lui aussi est inaccessible, la porte est fermée, décidément le virus va me faire crever de soif^^

Quel plaisir d’arriver au sommet presque tout seul !! Et sentir que les jambes sont de mieux en mieux !!

Voici un Tourmalet pour ton anniversaire mon cher vélo !!

Vue depuis le sommet, versant Barèges
Tranquille au sommet !!
Mon 104 eme ! Joyeux anniversaire mon vélo !!! 10 ans aujourd’hui !!

Après quelques minutes à profiter du paysage, j’ai attaqué le retour. Tambours battants pour rentrer avant qu’il ne fasse trop sombre quand même.

La Mongie

Quel plaisir de pouvoir rouler à bloc tout le retour, en faisant des sprints et en avalant les boulevards à Tarbes à presque 50 km/h par moment pour se finir les jambes !! ça change des 2 premières sorties après le confinement où j’avais fini complètement carbonisé.

1h22 pour aligner les 54 kilomètres du retour !! Et 1 seule gorgée d’eau xD

Une sortie qui fait du bien aux jambes et à la tête !!

107 km et 2000 m de D+

(4 commentaires)

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  1. 10 ans de belles aventures !
    Merci à toi pour le partage.
    Sois prudent, tout de même. 50 km/h dans les rues de Tarbes, tu risques d’avoir des PV ou d’être engagé comme poisson-pilote sur le Tour de France 😉

    1. Salut Matthieu 🙂

      ça fait plaisir de te lire 🙂
      Ahahaha, heureusement c’est pas sur des kilomètres non plus que je tiens cette vitesse, mais pour se cramer les jambes, c’est bien^^
      A Tarbes c’est dans le Court Gambetta que j’atteins régulièrement cette vitesse, large et seulement 1 feu, si il est vert, c’est bon tu peux sprinter comme un fou^^

    • nikko on 7 septembre 2020 at 15 h 55 min
    • Répondre

    Bonjour Idris,

    Bon anniversaire en retard à ton vélo 😉 Je vois la même vue (pas la même photo) à l’aller et au retour de l’église de Bernac-Dessus semble-t’il. C’est bien ça ?

    Est-ce que tu t’es renseigné si quelqu’un a gravi ce col plus souvent que toi ?

    1. Salut Nico 🙂

      Ahahaha merci !! 😀
      Exact c’est bien la photo de Bernac Dessus, j’adore cette vue depuis la plaine avec l’église 🙂

      Des personnes de 30 ans, je ne sais pas si il y en a beaucoup, il est possible que je sois le seul à l’avoir monté autant de fois^^ Par contre dans les vieux briscards, là il y en a je pense qui ont dû le monter quelques centaines de fois 😀

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