Pour ce lundi de Pâques, les choses se sont bien faites. J’avais un rendez-vous pour le travail en plein coeur des Baronnies le matin et comme c’est férié, mes engagements hebdomadaires du lundi ont sauté. En plus de ça, la météo est au beau fixe.
Avec tout ça réuni, j’ai enfourché le vélo de bon matin pour aller à mon rendez-vous. Il ne faisait pas chaud mais je comptais sur les rayons de soleil qui n’allaient pas tarder, pour me réchauffer.
Pour accéder au lieu de rendez vous je devais aller jusqu’à Bagnères et grimper le col des Palomières (810m) pour descendre de l’autre côté.
Mon vélo de route étant toujours en de bonnes mains (précisions très vite), j’ai donc pris le Grandsaigne, le vélo de secours. Il est moins confortable et j’y suis moins habitué mais il roule et je l’aime bien quand même.
Je pédalais de façon à ne pas arriver en transpirant et finalement les jambes n’étaient pas mal. J’étais plutôt en puissance et ça me réussissait là. Les kilomètres ont vite défilé et j’ai attaqué la montée du col des Palomières. Encore une fois… Cette année j’y vais assez souvent…
Les 4,5 km d’ascension se sont passés plutôt facilement sur le 42×24 et ça met en confiance de voir que la forme revient petit à petit.
Une fois au sommet j’ai admiré un peu le paysage mais pas trop longtemps car j’étais tout juste pile à l’heure. Je me suis engagé dans la descente sur Marsas, une belle et longue descente très agréable. Une fois en bas, 2 km avec une dernière belle côte d’1 kilomètre pour rejoindre le lieu de rendez-vous.
J’y ai passé la matinée et en suivant, difficile de résister. Je suis allé pédaler encore un peu. J’avais envie d’aller au col d’Aspin. J’étais tenté pour finir la traversée des Baronnies par le Couret d’Asque, la côte de Laborde et le col de Coupe avant de remonter la vallée d’Aure sur 15 km pour revenir par le col d’Aspin versant Arreau. Malheureusement j’avais quand même un impératif en fin d’après midi et il était plus rapide du coup pour moi de faire l’ascension par Sainte Marie de Campan.
J’ai donc remonté le col des Palomières par Marsas. Une montée de près de 500m de D + par ce versant. J’adore cette montée, une des premières que j’ai faites dans les Baronnies quand j’étais petit. L’ascension s’est faite là aussi sur 42×24. Au sommet j’ai fait une pause pour pique niquer avant de reprendre ma route en direction de Bagnères. Une fois en bas, direction la vallée de Campan.
Il y avait toujours un très léger vent frais qui n’était pas forcément agréable mais bon la température restait quand même douce et je pouvais pédaler en manches courtes.
Peu de monde sur les routes, c’était fort agréable. La remontée sur Campan puis Sainte Marie de Campan s’est faite vite.
La seule petite inquiétude venait de mon genou qui commençait à couiner. Peut être est ce dû à la position qui n’est pas parfaitement adaptée mais je faisais attention car je n’ai pas oublié la tendinite de l’an dernier à ce même genou…
Une fois à Sainte Marie de Campan, j’ai attaqué l’ascension du col d’Aspin (1490m). Alors que j’avais quelques doutes, les jambes continuaient de bien tourner finalement.
Une fois Payolle passé, j’ai plutôt mouliné sur les 5 derniers kilomètres car le 42×24 commençait à peser dans les cuisses, mais le rythme de pédalage était bon et ça avançait bien. J’étais content, de bon augure en vue des enchainements. Le tout est de garder cette forme.
Arrivé au sommet, j’ai profité du paysage, de la vue sur le Pic d’Aneto et le Pic du Midi, impossible de s’en lasser !!!
Après plusieurs minutes j’ai attaqué la descente, une descente bien plaisante.
Une fois Payolle passé, j’ai bifurqué sans me poser plus de questions, pour aller grimper le Sarrat de Gaye (1231m) histoire de se terminer les jambes^^
ça commençait à peser lourd, heureusement que l’ascension n’est pas très longue. Mais le calme du coin est fort appréciable.
De l’autre côté je suis descendu rapidement sur Sainte Marie de Campan et j’ai fait les 30 km du retour au maximum de ce que je pouvais avec les jambes un peu lourdes, pour rentrer à temps.
Une petite pause âne dans le dernier kilomètre et c’était bon.
Le genre de sortie qui fait du bien car j’ai rarement le temps de faire plus de 100 km.
Là ça fait 126 km et 2600 m de D+ avec 2 fois le col des Palomières, le col d’Aspin et le Sarrat de Gaye.
(6 commentaires)
Passer au formulaire de commentaire
Hello Idris – c’est toujours sympa de pouvoir combiner boulot et vélo 🙂
Petite question – pourquoi tu ne prends pas plus souvent le Sarrat de Gaye par son autre versant pour monter au col d’Aspin ? Je ne l’ai fait qu’une fois mais j’ai le souvenir d’un début de montée assez violent et plus intéressant que les premiers kilomètre du col d’Aspin.
Sinon je vois que la neige a vraiment pas mal fondu, de bon augure pour mes vacances en mai 🙂
A bientôt
Vincent
Author
Salut Vincent 😉
Merci pour ton message 🙂
Oui c’est vrai que le Sarrat de Gaye par Sainte Marie propose de bons pourcentages sur le début. Mais je t’avoue que c’est une route que je n’affectionne pas particulièrement, très étroite et pas dans un super état, surtout à la sortie de l’hiver… D’où le fait qu’en hiver je n’y vais qu’en fin de sortie par Payolle pour me terminer les jambes.
Le reste du temps, quand j’envisage des enchainements, je préfère zapper cette route. Mais peut être à l’automne. Pour bientôt j’envisage aussi de grimper côté Arreau par la variante Aspin Aure. Mais faut juste que je trouve le temps pour pouvoir rejoindre Arreau soit par la Hourquette soit par l’Aspin histoire de faire l’enchainement et ça ce n’est pas forcément gagné.
Oui ça a bien fondu. Le 1er Tourmalet de l’année est fait, article à venir bientôt 😉
A bientôt 😉
le 1er Tourmalet?????
Author
Oui le 1er Tourmalet version 2017 🙂
Il est fait !! Ce sera le prochain article 🙂 Et je vais en faire un autre aussi car j’ai récupéré mon vélo habituel samedi soir et il mérite bien un article 😀 Je vais essayer de le faire d’ici demain soir 😉
Faudrait mettre ton blog à jour, les stats sont toujours de 2016 😉
Author
Héhé ouais tout à fait^^ Je suis un peu à la bourre à ce niveau 😀