4 décembre 2016 (36e sortie) : Hourquette d’Ancizan, col d’Aspin, Sarrat de Gaye et col des Palomières

Ça faisait longtemps que je n’avais pas eu l’occasion de me prendre une journée de libre. Le mois de novembre a été très chargé et c’est tant mieux et j’ai gardé le dimanche 4 décembre de libre pour pouvoir récupérer un peu.

Il fait beau depuis une dizaine de jours, impossible de résister. Surtout que c’est le seul moment de disponible avant le 25 décembre…

La journée a commencé par le plus dur…se lever, j’étais bien au chaud sous mes couvertures et ça a été dur de se motiver pour se lever à 8 h et encore plus pour enfourcher le vélo alors qu’il faisait 0°C dehors… Mais la passion prend vite le dessus comme à chaque fois.

C’est parti, je ne sais pas comment seront les jambes, du coup pas d’objectif précis pour la sortie et comme j’ai le temps (le seul impératif que j’ai est à 17h), je peux établir le parcours au fur et à mesure. J’avais vaguement dans l’idée d’aller au col d’Aspin (1490m) et de revenir ensuite par les Baronnies (col de Coupe, col des Palomières) mais j’étais tenté par la Hourquette d’Ancizan (1564m) aussi, voire les deux.

Bien sûr au début je prends la direction de Bagnères pour ensuite remonter la vallée de Campan.

Depuis le temps que j’attendais de pédaler, qu’est ce que ça faisait plaisir, je n’ai pas vu le temps passer dans la vallée. Et heureusement pour moi, le froid en partant s’est vite estompé aux premiers rayons de soleil.

Bisou du matin.

En direction des montagnes, il ne fait pas chaud…

Y a du monde !

Le Pic du Midi veille.

Le Montaigu sur son trône.

La vallée s’est remontée bien vite, je n’étais pas en super forme mais les jambes tournaient pas trop mal et je sentais que je pourrai accumuler les kilomètres.

Une fois à Sainte Marie de Campan, il faisait un peu meilleur (10°C) et j’ai pu passer en gants courts. Par contre, j’ai oublié mon ravito… C’est la première que ça m’arrive, où avais-je la tête?!! Je n’avais que 3 biscuits au fond de mon sac.

A Sainte Marie de Campan, au pied de la Hourquette d’Ancizan / col d’Aspin.

Payolle.

Le Pic du Midi.

J’ai attaqué le début de l’ascension vers Payolle à 7 km de là.

Le coup de pédale était un peu lourd mais ne me demandait pas trop d’énergie. C’était pas mal.

J’avais contacté Cyrille pour savoir si il était partant pour qu’on se retrouve en chemin sur un parcours plus light mais malheureusement il ne pouvait pas.

J’ai donc décidé de changer les plans et d’aller vers la Hourquette d’Ancizan et de voir après la suite.

Direction la Hourquette d’Ancizan.

Le ciel bleu était magnifique. Il s’accordait bien avec le calme et la beauté du paysage en direction de la Hourquette d’Ancizan. Un pur régal. Selon les versants, la neige était plus ou moins présente sur les talus, ça donnait de jolies couleurs.

Il n’y avait presque personne et c’était tant mieux. Sur le final, le manque de kilomètres des dernières semaines se faisait sentir et j’ai plutôt mouliné.

Sublime, à chaque fois c’est le même plaisir ici !

Certains ruisseaux ne dégèlent pas de la journée !!

Le sommet est en vue.

A 200m du sommet, dans le dernier virage, une grosse plaque de verglas était là comme chaque hiver.

3 mètres de long mais une bonne épaisseur. Il y a 4 ans je l’avais passé sur le vélo et j’avais été un peu inconscient, là je n’ai pas pris de risque et j’ai préféré la contourner en passant dans l’herbe.

La grosse plaque de verglas à m du sommet, je ne vais pas faire comme il y a ans, je vais passer à pied pour ne pas risquer la gamelle stupide.

 

Il faisait 15°C au sommet, un pur régal. Et au passage c’était la 20e fois que je grimpais la Hourquette.

20e fois que je grimpe la Hourquette.

Vue splendide avec le Pic du Midi.

Côté vallée d’Aure.

Le sommet.

On attaque la descente avec la plaque de verglas de nouveau.

Etant donné que je n’étais pas sûr de mes jambes, j’ai opté pour redescendre par le même côté sur Payolle et d’aviser ensuite si je grimpais les 5 kilomètres restant à presque 8% jusqu’au col d’Aspin.

Le kilomètre à remonter dans la descente de la Hourquette s’est plutôt bien passé et j’ai donc opté pour attaquer directement avec le col d’Aspin.

Les jambes étaient lourdes mais j’ai rattrapé 2 cyclistes et c’est toujours bon pour le moral quand les jambes ne sont pas au top.

A Payolle, prêt à attaquer le final du col d’Aspin.

Le sommet est en vue.

Je n’ai pas vu défiler ces kilomètres et j’ai débouché sur le sommet. Après les 15°C et le calme plat du sommet de la Hourquette, le vent glacial qui soufflait bien fort au col d’Aspin était bien désagréable. Il ne faisait plus que 9°C… Je ne me suis pas attardé, j’ai vite enfilé mon k-way et j’ai attaqué la descente bien glaciale.

Au sommet du col d’Aspin.

Le Pic du Midi.

Vue côté vallée d’Aure.

Pour me réchauffer, sitôt revenu sur Payolle, je me suis engouffré dans la monté vers le Sarrat de Gaye (1231m). Pas vraiment une terreur, mais le changement de rythme après la descente m’a un peu scié les jambes. En plus la fringale commençait à me guetter vu que je n’avais pas mangé depuis le départ. Je suis arrivé tranquillement au sommet au soleil où j’en ai profité pour manger mes biscuits alors que la lumière du jour déclinait petit à petit et les températures avec…

En direction du Sarrat de Gaye.

Au sommet du Sarrat de Gaye.

J’ai ensuite enchainé avec la descente sur Sainte Marie de Campan, la route était étroite mais agréable. Sitôt en bas, j’ai continué le retour vers Bagnères.

Le Montaigu.

Il faut croire que j’étais vraiment en manque de vélo et que j’avais besoin de me défouler, parce que sans réfléchir j’ai attaqué la montée du col des Palomières en passant au pied. 4,5 km de rab. Le temps de trouver le rythme au début, le final fut plus aisé avec notamment les lacets à 10% au milieu de l’ascension.

Mais je n’étais pas fâché d’arriver au sommet quand même.

Dans la montée du col des Palomières.

Le Pic du Midi.

Au sommet, vue superbe sur la plaine et les Baronnies.

Ç’en était fini pour les ascensions, j’avais eu ma dose, j’ai attaqué la descente sur Bagnères puis les 17 km du retour. Ils ont paru un peu long, je n’avais plus de jambe, mais ça fait du bien des sorties comme ça !!

Au final ça m’a fait 130 km et 2600m de D+. Une bien bonne sortie pour un mois de décembre.

(6 commentaires)

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    • james on 28 décembre 2016 at 1 h 06 min
    • Répondre

    ça t’arrive de faire une sortie sans oublier quelque chose ?
    Ceci dit, encore une belle sortie. A mon avis, l’Aspin tu l’avais dans les jambes côté Arreau.

    1. Salut James 🙂

      Ahahaha ouais ces derniers temps j’ai un peu tendance à oublier des trucs, j’ai l’impression d’avoir la tête ailleurs^^
      Oui avec le recul j’avais l’enchainement par Arreau dans les jambes, dommage j’étais pas sûr :/

  1. Ben dis !!! 130 pitons en montagne et plusieurs grosses montées, tout ça sans entrainement, ou avec des ‘restes’ de l’été… bravo ! Je retiens surtout les magnifiques photos de la Hourquette… dans des conditions bien différentes de celles que j’avais eues, en été, il y a deux ans. La neige sur les sommets rend vraiment bien sur les photos… en vrai, ça doit être de la tuerie 🙂
    Joyeuses fêtes !

    1. Salut Baptiste 🙂

      Désolé pour le temps de réponse.
      Merci pour ton message 🙂
      Je te souhaite une bonne année 2017, avec beaucoup de joie, du vélo et une bonne santé surtout !!! 🙂

      Là j’ai pas mal d’articles en retard depuis 8 jours !

  2. Salut Idris,
    Une lecture un peu tardive pour une sacrée sortie !
    Bye 2016, hello 2017 ! Je pense que tu as au de beaux moments au niveau vélo, entreprise et famille pour 2016, je t’en souhaite plein d’autres pour cette nouvelle année !
    Amitiés
    PS : et un objectif 100ème Aspin !!!

    1. Salut Joris 🙂

      Merci pour ton message 🙂
      Je te souhaite également une très bonne année 2017 ainsi qu’à toute ta super petite famille, de la joie, du bonheur, de la réussite et une bonne santé pour pouvoir pédaler !! 🙂

      C’est vrai que 2016 a été bien remplie, pour ce qui est du vélo, ça n’a pas été une très grande année avec peu de longues sorties et peu de diversité dans les ascensions.
      Héhé le 100e Aspin, qui sait peut-être bientôt, ça dépendra de l’entreprise et des disponibilités, si j’ai l’occasion de faire des longues sorties j’irai peut être dans d’autres vallées plutôt que l’Aspin, à voir.
      En attendant, j’ai pu faire quelques sorties entre Noël et le jour de l’An, dont 2 Aspin^^ Il faut que je m’attèle aux articles !!^^

      Grosses bises et à bientôt j’espère !!

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