2 août 2019 (41e sortie) : voyage J6 : col du Jandri – Glacier de Mont de Lans (3200 m)

Récapitulatif

On est déjà le vendredi. Je suis plus proche de la fin de ma semaine de vacances que du début, mais je suis au pied du pourquoi je suis ici. L’idée d’aller grimper pour la première fois sur mon vélo à plus de 3000 m d’altitude.

D’ailleurs même à pied je n’ai jamais eu l’occasion de passer les 3000 m.

Jusque là, le point le plus haut où je suis arrivé, c’est au Pic du Midi de Bigorre à 2877 m (ou 2878 m, je ne sais pas trop l’altitude officielle). J’y suis monté 3 fois en VTT depuis la plaine de Tarbes (en laissant le vélo à 2700 m) dont une fois pour y dormir à la belle étoile là haut.

En vélo de route j’ai passé plusieurs fois les 2700 m : cime de la Bonette (2802 m), col de l’Iseran (2770 m), passo dello Stelvio (2758 m), col Agnel (2744 m).

Ce coup-ci ce sera donc avec ma randonneuse, un cran au dessus. Ce sera la montée au glacier de Mont de Lans à 3200 m d’altitude en passant par le col du Jandri à 3150 m.

Je vais partir de la station des 2 Alpes. Autant c’était pas ce qui m’arrangeait jusque là de loger aux 2 Alpes, autant là ce sera plus pratique (à la dernière minute il n’y avait plus de logement abordable à Bourg d’Oisans).

Ce qui m’attend c’est 1500 m de D+ en 14 km. La piste je ne sais pas trop dans quel état elle sera, ce sera la surprise, mais je sais que même en VTT elle est très dure, alors là en VTC je m’attends à un sacré défi.

La journée est un peu moins ensoleillée que celle de la veille, c’est ce qui était prévu, quelques nuages vont rester accrocher sur les sommets et me feront arriver dans une ambiance assez unique en haut. Mais ça je ne le sais pas encore.

Mon logement se trouve pile au centre de la station d’où part la piste du col du Jandri.

Je pars tôt, à 6h30 dès que le jour se lève.

J’ai souhaité partir tôt afin d’éviter des orages éventuels dans l’après midi et surtout ces 2 derniers jours j’ai constaté un flux de camions sur cette piste car il y a un chantier en court sur une des gares du Jandri express. En partant tôt, j’évite de me coltiner des camions dans la montée avant que les ouvriers n’arrivent sur le chantier. Par contre la descente…

C’est le point négatif de cette ascension, il y a le téléphérique tout du long qui va accompagner le paysage et avec 2 gares en cours de montée. Et ce téléphérique emmène au sommet du glacier des tas de skieurs qui veulent continuer à skier en été… Dommage…

J’ai ce qu’il faut avec moi pour manger tout du long, une écharpe au cas où, mon k-way et comme il fait frais de bon matin je pars avec mes manchettes.

Je me sens bien et je ne ressens pas du tout l’enchainement des derniers jours dans les jambes.

La pente se cabre dès le départ avec quelques mètres sur du goudron puis c’est la piste qui prend ses droits. C’est direct des pentes entre 11 et 14 %. L’effort est déjà intense. Je suis constamment en train de modifier ma trajectoire pour éviter les gros cailloux et les gravillons trop petits qui me feraient déraper. Je m’élève rapidement au dessus de la station des 2 Alpes, le point de vue est sympa sur la station avec les bâtiments entourés de sommets.

C’est parti ! La piste est large au début mais ça ne durera pas.

Je continue de pédaler et j’apprécie le premier lacet qui permet de changer de direction mais pas de pente^^ Mais au moins je sens que je monte. Je vais passer pratiquement 4 kilomètres sur ces pourcentages à plus de 11 % de moyenne avant que la pente ne repasse plutôt sur du 6 %. C’est le signe que j’arrive bientôt à la première gare du Jandri express. Et effectivement, après une longue courbe, j’y arrive.

La partie la plus facile est faite… J’ai eu 2 4×4 qui m’ont dépassé sur cette partie, mais il est très tôt et je n’ai pas de camion encore, mais j’en aperçois un qui arrive de loin.

La première gare.

Après une partie entre 7 et 9 % sur une piste très large où tu ne sais plus trop où te mettre, j’arrive à un autre replat à côté du lac du Plan puis la pente repart de plus belle et j’entre dans un décor de MALADE. J’ai l’impression d’être sur la Lune au fond d’un cratère et la piste monte en courbe sur des pourcentages impressionnants. Et je suis dans de la poussière de roche. Les pneus de mon vélo s’enfonce de quelques centimètres dans la poussière, la couleur rappelle la Lune. En plus il y a quelques jours c’était les 50 ans du premier pas de l’Homme sur la Lune et pas mal de documentaires sont passés à la télé et ça rappelle vraiment ça. On a l’habitude de dire que le Mont Ventoux ou le col de l’Izoard offrent des décors lunaires, mais ça n’a rien à voir. C’est dantesque.

Je serre les dents et attaque la courbe pour sortir de ce « cratère » et là je vois le pourcentage sur mon compteur qui monte, monte, 14 %, 15 %, 16 %, serre les dents, 17 %, c’est le maxi non ? 18 %, 19 %, ça brûle dans les cuisses, 20 %, ne met pas pied à terre, 21 %, j’en peux plus, je patine dans la poussière de roche. Je m’arrête. Pfiou. Je me mets à pousser le vélo, mon pied s’enfonce un peu, mes baskets sont couvertes de poussière, je pousse le vélo devant moi tant la pente est importante et mon compteur va indiquer jusqu’à 30 % sur quelques mètres !!

Je suis content d’arriver en haut de ce raidar, au final il y en a pour 300 m mais c’est hallucinant car j’ai pris 80 m d’altitude juste là.

Juste après la pente revient à des pourcentages qui reposent aux alentours de 10 % avant que le replat ne se fasse sentir. Et je vois la deuxième gare du Jandri express. C’est là qu’il y a le chantier… Je m’arrête pour manger une barre céréale. Je me souviens que Joris parlait du col des Gourses pas loin sur son site, allez, c’est sûrement la seule fois que je viens ici, on y va.

Juste à côté de la 2eme gare (photo prise dans la descente)

Je regarde mon compteur, je suis content j’ai quand même pris 900 m d’altitude depuis le départ en 9 km, ça parait une éternité déjà.

Allez encore 600 m à prendre en 5 km. Je profite du replat sur 200 m pour détendre mes jambes et la pente reprend ses droits. Je passe un lacets et là…une marmotte !! Je m’arrête et pendant plusieurs minutes elle est juste là immobile et moi aussi. Super moment, sans personne. On aurait pu rester longtemps comme ça, mais il fallait repartir.

On voit la marmotte légèrement vers la gauche.

Au fur et à mesure que je grimpe, il fait frais et je garde mes manchettes. Je me rapproche également des nuages.

La piste est pleine de gros cailloux, ça gicle pas mal et j’ai peur d’abimer mon vélo. C’est vraiment à faire en VTT mais en VTC tu as l’impression de buter sur chaque cailloux, c’est terrible. La pente reste aux alentours de 10 % pendant plus de 2 km. Je suis la prise d’altitude sur mon compteur. J’ai passé les 1100 m, je sais que j’approche de l’altitude la plus haute que j’ai atteinte. Et puis, une petite douceur apparait, un replat !! Avec même quelques mètres de descente et puis ça repart. Tu te reprends la pente dans la figure. Toujours cette sensation de lutter contre l’ascension.

Petit replat salvateur avant que la pente ne reparte de plus belle pas loin des 2900 m

La pente se cabre de nouveau, j’appuie comme je peux sur les pédales, le compteur monte jusqu’à 18 %. Je dérape sur un caillou, je mets pied à terre et pousse le vélo pour passer ce passage raide. Au passage, je passe devant un panneau de randonnée qui indique 2908 m d’altitude et le glacier à 1,8 km.

ça approche !

C’est la première fois que je passe les 2900 m d’altitude et j’ai encore presque 300 m à prendre. Je guette sur mon compteur le D+ accumulé pour voir à quel moment je passerai les 3000 m.

Je remonte sur le vélo pour quelques mètres, je suis tout près du brouillard.

Je vois le sommet avec le bâtiment et la gare de téléphérique (qui continue jusqu’en haut du glacier après).

La pente reste monstrueuse, j’alterne passages à pied et sur le vélo. Mais dès que tu remontes sur le vélo, il suffit d’un caillou qui te fasse changer de trajectoire pour devoir remettre pied à terre…

La fin se fait dans un léger brouillard qui apporte de la fraicheur mais avec vue sur le bâtiment au sommet. Ça fait bizarre de savoir que je suis à plus de 3000 m, et je ne ressens aucune gêne pour respirer normalement.

Je suis sur une autre planète, on ne dirait pas mais c’est très raide là.

Les cuisses brûlent dans les derniers mètres, mais je veux arriver au glacier sur le vélo !

Je passe le bâtiment du téléphérique, le brouillard est plus épais. Juste avant le restaurant, il y a un chemin qui part à droite, je m’y engage et là, devant moi, le glacier !!

Le glacier apparait !

Je ne m’étais jamais retrouvé devant un glacier comme ça. L’étendue de glace est gigantesque, c’est monumental !! De la glace qui a quelques millénaires d’âge ! Avec cette ambiance brumeuse, l’atmosphère est géniale ! C’est renversant d’être là devant ce glacier. Et je distingue tout au bout, les skieurs qui descendent la piste qui est sur le glacier.

Je savoure d’y être arrivé, je prends des photos. C’est dommage la brume car ça enlève une partie du point de vue, mais je ne m’en formalise pas.

C’est gigantesque !! De la glace millénaire !
Petite souvenir avec ma randonneuse, une belle page pour ce vélo !

Il m’a fallu plus de 2 h au total depuis la station des 2 Alpes pour accéder au sommet.

Après de longues minutes passées au sommet, je vais attaquer la descente. Car c’est bien là le problème, il faut partir de là et ce ne sera pas une mince affaire.

La piste est raide, les cailloux sont partout, je ne peux pas prendre de vitesse au risque de me prendre un caillou que je ne pourrai pas éviter. Pour l’ascension, mon VTC n’était pas du tout adapté mais alors pour la descente c’est carrément une galère de fou. Je vais probablement bousiller mes freins mais je suis obligé car ce vélo n’est pas fait pour prendre des chocs comme un VTT. Et finalement il y a de nombreuses parties que j’avais faites sur le vélo dans la montée que je vais choisir de faire à pied dans la descente car trop raides et dangereuses. Impossible d’avoir une trajectoire dans les cailloux et le vélo ne fait que déraper, je croise les doigts pour ne pas éclater un pneu.

J’arrive à la deuxième gare du téléphérique. Et là, maintenant à cette heure ci il y a du monde sur le chantier. A partir de maintenant et jusqu’à la station je vais croiser des dizaines et des dizaines de camions dans les deux sens. Je vais faire toute la suite de la descente, péniblement dans un nuage de poussière continue, à m’arrêter dans les virages pour laisser passer les camions et me faufiler tant que je ne risque pas de me faire écraser.

Le « cratère » avec le passage à 30 %)
L’hélicoptère du chantier
Bientôt de retour à la station des 2 Alpes !

La fin de cette descente est dantesque et interminable ! Quand je retombe sur la station, c’est la délivrance, enfin sorti de la poussière et enfin du goudron ! Je pédale jusqu’au bout de la station pour tourner les jambes avant de revenir devant mon logement.

J’ai l’impression de revenir d’une autre planète, c’est hallucinant. Et surtout, je suis méconnaissable, complètement couvert de poussière. Mon vélo est dans un état, on ne voit plus sa couleur, de même ems baskets, impossible de savoir de quelle couleur elles sont, mon k-way, mes gants, je suis dans un état désastreux.

Je regarde mon vélo, non je ne peux pas le monter dans cet état là… (et pourtant je ne suis pas pointilleux sur le nettoyage du vélo). Je le laisse en bas et je monte, à chacun de mes pas je laisse une trace de poussière sur le sol… Je cherche ce que j’ai dans la cuisine du logement, je trouve une grande cocotte, je la remplie d’eau et je redescends avec une éponge aussi.

Et là, je la balance sur le vélo, l’eau qui coule du vélo est boueuse. Je vais chercher 2 autres fois de l’eau et je frotte avec l’éponge les endroits difficiles d’accès sur le vélo. Il ressemble enfin à quelque chose, j’espère juste qu’il n’y a pas eu trop d’agglomération de poussière dans le dérailleur car pour demain j’ai encore une bonne étape qui m’attend.

Je remonte dans le logement avec le vélo.

Quant à moi, j’enlève mon k-way, mon casque, mes lunettes, mes gants, mes jambières, mon bermuda et mes baskets et je mets tout dans la baignoire et zou je lave tout ça à la douchette, j’en reviens pas de toute cette poussière. Je me regarde dans le miroir, je suis méconnaissable.

Une fois que j’ai lavé toutes mes affaires et que je me suis douché, je reviens un peu sur Terre.

Quelle escapade ! On est à peine à la mi journée et j’ai envie de pédaler de nouveau, je cogite beaucoup pour aller sur cette piste du col du Souchet et revenir engrimpant à la station des 2 Alpes. C’est tentant, mais même si là les jambes ça va, je ne sais pas trop si ça ne sera pas un peu difficile dans la dernière montée, j’hésite, mais un détail va me forcer à rester tranquille, c’est que toutes mes affaires sont en train de sécher et même si j’ai un sèche cheveux pour m’aider, je n’aurais jamais séché tout ça pour pouvoir partir à temps et revenir avant la tombée du jour.

J’opte pour manger et faire la sieste.

Je viens donc d’atteindre l’objectif que je m’étais fixé. 3200 m au glacier de Mont de Lans.

Pour aujourd’hui ça fait juste 33 km et 1600 m de D+ mais c’est à part cette ascension, vu l’état de la piste, les pourcentages importants et la faible distance c’est incomparable avec les autres ascensions habituelles.

Après, c’est à faire juste une fois car c’est quand même moche avec le téléphérique tout du long… Et surtout c’est à faire avec un VTT et pas un VTC… Mais pour ce vélo ça va rester un souvenir incomparable. Chacun de mes vélos à sa petite histoire et la randonneuse en a des belles (Mont Ventoux par les 3 côtés, Finestre, Glacier de Mont de Lans…)

On est vendredi soir, je reprends le travail lundi à 7 h, il va falloir rentrer. Dernière étape prévue pour le lendemain avec les bagages pour rejoindre Grenoble pour prendre le train dimanche.

Les journées s’enchainent bien et les jambes suivent, tout va bien.

(6 commentaires)

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    • Anthony84C on 11 novembre 2019 at 23 h 47 min
    • Répondre

    Salut Idris.

    Une sortie pleine d’obsession, de détermination… C’est bon d’aller voir un glacier une fois dans sa vie avant que tous ne finissent par fondre… La Mer de Glace à Chamonix elle est minable aujourd’hui…

    Pour l’oxygène à moins que tu n’ailles dans l’Himalaya ou la Cordillère des Andes tu ne sentiras rien. T’aurais grimpé le mont Blanc (pas à vélo, bien sûr !) que tu n’aurais rien senti. Quand on fait du vélo, de la randonnée ou du trail en montagne régulièrement le corps est habitué. Moi je grimpe tous les étés à pied vers les 3000m d’altitude et la seule chose que je ressens c’est la lenteur de la progression dans tous ces éboulis. Quand on est au pied d’un sommet, il parait proche et plus on s’en approche plus le chemin semble se rallonger.

    Hormis les deux premières années où j’ai fait de la montagne, je n’ai jamais eu à ressentir le manque d’oxygène. Le seul truc notable c’est que j’ai eu un petit coup de fatigue après être arrivé au sommet de la cime de la Bonette en 2011 alors que l’ascension à vélo s’était très bien passé dans son intégralité.

    1. Salut Anthony 🙂

      Merci pour ton message 🙂
      Oui c’est vrai que l’altitude je la gère plutôt bien, j’ai grandis en zone montagneuse et dans le Tourmalet à chaque fois, une fois qu’on passe les 1800 m d’altitude, j’ai toujours un second souffle qui arrive.

  1. Hello Idris !
    Avec un peu de retard… FA-BU-LEUX ! Et BRA-VO !
    Quelle montée de dingue quand même, j’avais failli la faire quand j’étais en vacances à Bourg d’Oisans en 2013 mais le profil m’a fait flippé ! Il y avait ce côté « 3000 » qui était un sacré défi (content pour toi que tu l’aies réussi) mais j’avais lu que c’était moche à faire… bref je m’étais rabattu sur le fameux Col du Souchet via le Col St-Georges, c’était un peu moins dur mais je n’ai aucun regret car c’était magnifique (https://www.bosses21.com/ma-collection/2013-2/alpes-sortie-n10/).
    J’ai plusieurs questions :
    – Pourquoi tu n’as pas loué un VTT ?! C’était évident qu’avec ta randonneuse (même si tu l’aimes), ça allait être la galère et encore plus dans la descente ! Dommage, je suis sûr que t’en aurais encore plus profité (surtout pour la descente) et tu n’aurais pas eu à le laver en le rendant au magasin ha ha ha !
    – Pas de panneaux Col des Gourses (et une photo ?) et Col du Jandri ?
    – Pour ces derniers, tu as vu comme une espèce de col ?
    – Pour l’état de la piste après la première gare, elle doit vraiment être pourrie ? Ça me rappelle celle du Parpaillon… détails à venir bientôt sur mon site (tu peux déjà voir un descriptif de la première partie https://www.alpes4ever.com/france/alpes-de-haute-provence/les-plus-de-2000-m/col-du-parpaillon/
    En tout cas, ton reportage était plein d’enseignements, je vais peut-être pouvoir affiner le profil sur alpes4ver !
    Biz mon Idris

    1. Salut Joris 🙂

      Merci pour ton message 😀
      Hé oui je me suis bien servis de ton site et de ton expérience dans ce secteur (notamment ta sortie au col du Souchet) pour réfléchir à mon menu une fois sur place notamment après le col du Jandri, mais vu que toutes mes affaires étaient mouillées après le lavage c’était pas possible^^

      En fait à l’origine quand j’ai commencé à réfléchir à l’organisation de ce périple, j’avais prévu de loger à Bourg d’Oisans et de louer un VTT là bas. Mais en regardant les sites des loueurs, il fallait réserver longtemps à l’avance le jour car ils sont complets si on arrive le matin même or moi je ne savais pas exactement quel jour j’allais faire le col du Jandri. Et puis finalement je n’ai pas trouvé d’hébergement accessible en bas, du coup je me suis retrouvé aux 2 Alpes. Et là j’ai même pas pensé qu’il pouvait y avoir de la location de VTT à la station.
      Dans les Pyrénées il n’y a pas ça, que ce soit à Luz Ardiden ou même Hautacam qui offre pourtant quelques pistes de VTT, il n’y a pas de location en haut. A La Mongie sur le Tourmalet, pareil, il n’y a pas de location de vélo et là j’ai même pas imaginé que les 2 Alpes pouvaient être une grande station d’été. Autant l’Alpe d’Huez forcément mais j’étais très surpris et d’ailleurs je pensais être au calme là bas mais c’était pas le cas^^

      Et non j’ai pas de photo du panneau du col du Jandri ou du glacier, je l’ai peut être loupé mais au niveau du restaurant on ne voyait plus rien du tout dans le brouillard, c’était juste assez dégagé devant le glacier.
      Et à la gare du Jandri express 2, il s’est passé une dizaine de minutes où je n’avais plus de batterie sur mon tel, le temps de le redémarrer avec ma batterie externe, du coup je n’ai pas de photos de cette gare, il me manque des lacs aussi.
      Et un autre mystère, il me manque plein de photos dans ce que j’avais pris, quand j’ai déchargé mes photos, il y avait des numéros qui n’étaient pas là, un peu tous les jours, c’est dommage car je n’ai pas la photo du Mont Blanc depuis le Glandon du dernier jour…
      Pour le col du Jandri, est marqué, si on bascule de l’autre côté du glacier on change de vallée et il y a quelques pics qui bordent à côté mais avec le brouillard c’était un peu masqué.
      Le col des Gourses me parait un peu moins évident d’un point de vue géographique.
      En tout cas j’espère que tu iras,une fois c’est bien mais pas deux^^

      A bientôt Joris 🙂

    • vincent on 8 août 2020 at 23 h 38 min
    • Répondre

    Hello Idris – je rebondis sur cet article parce que je viens de faire hier le Col de Rosael depuis Orelle qui m’a vraiment rappelé le col du Jandri. C’est aussi un des très rares 3000+ accessibles à Vélo, avec des stats de malade (plus de 2100 m de dénivelé en 21km). Tu as 14 km « faciles » sur une bonne piste à un peu moins de 10%, puis 3 km beaucoup plus compliqués dans les 12-13% avec une piste qui se dégrade mais qui restent largement cyclables et puis enfin 4 km de malade mental dans le style haut du Jandri où tu prends 650m de dénivelé en 4km avec une alternance de replats de coups de cul immondes à 20%, 25%, 30% avec le même numéro d’équilibriste à faire pour éviter que la roue avant se soulève et que la roue arrière ne patine trop. Et malheureusement trop souvent poussée du vélo obligatoire. Le tout dans le même type de décor complètement lunaire.

    Et au sommet, un panorama absolument sidérant, côté Maurienne sur les hauts sommets, et côté Tarentaise sur toute la vallée des Belleville avec le Mont Blanc derrière.

    Je me suis dit que ça pouvait t’intéresser si tu passais en Maurienne :). Bon c’est une horreur hein lol, mais c’est une expérience à faire une fois dans sa vie pour un bon grimpeur.

    J’ai vu qu’il était aussi accessible par le versant Val Thorens, mais apparemment c’est beaucoup plus facile.

    A bientôt

    Vincent

    1. Salut Vincent 🙂

      Merci pour ton message 🙂
      ça a l’air impressionnant 🙂 ça fait envie pour le paysage mais c’est vrai que pour la grimpée en tant que telle, ça fait moins envie, portage, poussage sur des pentes de malade c’est une grande aventure, marquante comme ça l’a été pour moi au Jandri mais c’est vrai que ce n’est pas le truc que j’aurais envie de faire souvent.
      Cet été je suis passé un peu en Maurienne, j’ai fait 13 jours sur les routes de Savoie et Haute Savoie, 13 jours de dingue à pédaler et grimper sans relâche en enchainant des supers sorties, j’ai adoré 🙂 J’espère ne pas mettre trop de temps à faire les articles^^

      A bientôt !! 🙂

  1. […] Ma première ascension à plus de 3000 m d’altitude cet été lorsque j’ai grimpé jusqu’au glacier de Mont de Lans un peu au dessus du col du Jandri (3154 m) dans les Alpes. Une expérience inoubliable et l’impression d’aller sur une autre planète, mais une grande première pour moi si haut. […]

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