31 juillet 2019 (39e sortie) : voyage J4 : col du Glandon / Croix de Fer et station des 2 Alpes

Récapitulatif

La semaine avance, nous sommes mercredi, mais je ne suis pas tout à fait arrivé à bon port encore.

L’objectif est d’arriver à la station des Deux Alpes. Depuis Grenoble il y a bien la vallée de la Romanche pour rejoindre le Bourg d’Oisans sur plus de 60 km, mais après l’avoir parcouru à 2 reprises en 2011 et 2012, je me suis juré de ne plus la refaire. La route est hyper dangereuse, interminable et pas agréable. Je préfère de loin passer par les cols pour rejoindre le Bourg d’Oisans (qui n’est que le pied ensuite de la montée vers les 2 Alpes). Le choix est simple, au départ de la Maurienne, c’est soit le col du Glandon au départ de la Chambre, soit le col de la Croix de Fer au départ de Saint Jean de Maurienne, soit le col du Galibier au départ de Saint Michel de Maurienne.

Avec les bagages, je ne vais pas m’envoyer sur l’enchainement col du Télégraphe – col du Galibier pour descendre via tous les tunnels du Lautaret.

Et à choisir entre les 2 autres, je vais opter pour le col du Glandon, bien plus beau et spectaculaire.

Par ailleurs, le col du Glandon est un col qui tient une place particulière pour moi (dans la tête mais aussi physiquement) depuis ce mois d’août 2013. 4 semaines entre lesquelles je l’ai monté par ses 3 versants (via la Croix de Fer) dans des conditions totalement différentes.

Ce fut en premier le théâtre de ma première rencontre avec Joris et toute sa famille. Une journée inoubliable, l’ascension de la Croix de Fer en partant de Bourg d’Oisans, paysage sublime, temps superbe, un col mythique. Ce jour là j’étais descendu via le col du Glandon pour rentrer. La descente vertigineuse m’avait tapé dans l’oeil et j’avais envie de la faire dans le sens de la montée.

Ce fut, le deuxième acte, le 15 août 2013 en partant d’Albertville avec d’abord l’ascension du col de la Madeleine, puis l’enchainement avec le col du Glandon par La Chambre, un final terrible et monstrueux dans un décor de rêve, je n’avais plus de jambe sur le final, mais que c’était beau.

C’est dans la descente que tout va changer. Une voiture qui passe trop près, un réflexe et la chute à 65 km/h. J’étais allé à l’hôpital en suivant, pendant 2 mois j’avais les blessures qui ont saignées (notamment le genou dont on voyait l’os) et pendant plus d’1 an, j’avais des cicatrices très douloureuses (jusqu’à fin 2014), maintenant il me reste quelques cicatrices sur le genou, la hanche, le menton et la main.

Le troisième acte sur les pentes de ce col, ce fut 16 jours plus tard, fin août 2013 pour ma sortie de reprise. J’étais encore avec mes bandages et mes pansements, plusieurs blessures saignaient encore, mais la volonté était trop forte. J’ai grimpé le col de la Croix de Fer par Saint Jean de Maurienne pour ensuite refaire cette descente du col du Glandon sur La Chambre. J’étais un peu tendu bien sûr, mais c’était une bonne façon de tourner la page. Juste après j’ai enchainé par le col de la Madeleine et j’ai terminé à la dérive complète en rade de sparadrap en plus^^

Et depuis ce mois d’août 2013 je n’ai pas eu l’occasion de retourner sur les pentes de ces 2 cols. Ce sera donc l’occasion. Ça me fera donc un enchainement col du Glandon (avec crochet à la Croix de Fer) et station des Deux Alpes avec la randonneuse et les bagages.

Je me lève chez ma marraine à Sassenage. Je me prépare, elle me donne de quoi me ravitailler. J’en profite pour me délester de quelques affaires car je vais y repasser en fin de semaine (j’ai ainsi pu laisser un maillot, ma carte routière de la Drôme, une paire de chaussette).

Je suis un peu en retard et je fonce en direction de la gare de Grenoble qui est à 10 km, je suis déjà à bloc, ça part sur les chapeaux de roue cette journée^^

J’arrive tout juste pour prendre mon train. Direction la Savoie ! Changement à Montmélian et j’arrive peu après à La Chambre.

Je vérifie que la sacoche est bien fixée et c’est parti.

Il fait un peu frais encore de bon matin, mais la journée s’annonce ensoleillée sans que le soleil ne cogne trop fort, d’ailleurs un voile de nuages va m’accompagner tout du long.

Je suis concentré car l’ascension va commencer très vite. J’avais un peu d’appréhension car déjà la veille avec juste le Vercors, j’ai senti que le coup de pédales n’était pas top.

Le temps de passer 2 ronds points et je me retrouve à Saint Etienne de Cuines au début de la longue ligne droite qui marque le début de l’ascension.

L’ascension de 21 km peut se découper en 3 parties. D’abord 10 km à 7 % de moyenne environ jusqu’à Saint Colomban les Villards, puis ensuite 4 km avec un replat et 2 km à faible pente. Et enfin la dernière partie terrible de 7 km à 9,3 % de moyenne avec les 3 derniers kilomètres à presque 11 % de moyenne. C’est un poids lourd des Alpes.

Je suis bien concentré dès le début de l’ascension, j’essaye de ne pas faire d’efforts superflus.

Je sens que de nouveau, comme la veille, le coup de pédale n’est pas extraordinaire.

Sur la première partie à 7 %, j’ai un rythme régulier, j’essaye de rester en dedans, mais je sens le poids des bagages et du vélo au bout de mes pieds. En plus sur cette première partie, il y a pas mal de forêt et je m’ennuie un peu. Le plus surprenant dans tout ça c’est que j’ai rattrapé 2 cyclistes en vélo de route sur cette partie.

Après ce qui m’a paru très long, j’arrive au replat à Saint Colomban les Villards. Je m’arrête pour manger un peu, une barre céréale et une pâte de fruit, boire de l’eau. Je sens que je suis moins bien que ce que j’espérais.

Je repars, je profite du replat et des 2 kilomètres suivants qui ne sont pas très raides pour me dire que c’est toujours ça de fait.

Et j’attaque les 7 derniers kilomètres. Il y a d’abord quelques lacets qui donnent du rythme puis ce sont des lignes droites plus longues qui se présentent. Au fur et à mesure de ma progression, tous les souvenirs de l’unique fois précédente où j’avais fait ce versant reviennent. La force énorme de ce col, c’est que le décor est tellement somptueux qu’il atténue beaucoup le mal de jambes, mais il est tellement dur sur la fin, qu’il fait quand même très mal^^

Dans le col du Glandon, toujours aussi sublime, 6 ans que je n’avais plus pédalé ici !

Comme il est tôt le matin, je savoure une chose, c’est la faible circulation. J’essaye de ralentir un peu mon rythme (déjà que je n’allais pas vite) pour essayer de faire durer mes jambes le plus longtemps possible, parce que bon, il y a aussi la vallée et l’ascension vers les 2 Alpes en suivant.

Les 3 derniers kilomètres, le décor est sublime et…je repasse pour la première fois depuis 6 ans à l’endroit où j’avais chuté, à un peu moins de 2,8 km du sommet.

C’est par là que j’étais tombé le 15 août 2013

Et là, je me dis une chose, c’est vraiment le plus bel endroit pour se prendre une chute monumentale.

Bon je n’ai pas retrouvé mes morceaux de genou, de menton et de la hanche^^ Mais cette ascension, ça fait 2 fois qu’elle me fait mal aux jambes, et pourtant je l’adore !!

Le Mont Blanc est dans les nuages, dommage, mais le paysage n’en reste pas moins spectaculaire.

Les derniers kilomètres se grignotent petit à petit, la pente est très raide, les jambes tirent, avec le poids sur le vélo c’est compliqué de se mettre en danseuse, je reste assis sur la selle.

Sublissime !

En arrivant au sommet, c’est une vraie satisfaction et un petit soulagement.

Je mange de nouveau, je bois un peu de jus d’orange que m’a donné ma marraine avant de partir.

Je profite du paysage. Le Mont Blanc n’est pas visible, tant pis. Cependant, même si le plus dur est fait, je ne suis pas encore arrivé. Et je ne pensais pas que la suite de l’étape me ferait encore plus mal aux jambes.

La 4eme fois que je passe ici.
Le Mont Blanc est dans les nuages, on aperçoit au loin le col de la Madeleine.
Depuis le col du Glandon, on voit à droite au fond la route qui continue vers le col de la Croix de Fer, je vais y aller.

Je ne suis pas complètement cramé, je vais faire un crochet par le col de la Croix de Fer. Du col du Glandon il ne reste que 2,5 km à 6,5 %. Allez.

Il y a pas mal de circulation sur cette portion. Le ciel se charge de plus en plus et on a l’impression que la journée est bien avancée alors qu’en fait non.

En rejoignant la route du col de la Croix de Fer, le lac de Grand Maison, je vais y passer juste à côté dans la descente.

Au sommet du col de la Croix de Fer, je ne m’attarde pas trop, je suis pressé de continuer mon chemin. Et de toute façon, je remonterai ce col pour repartir dans 3 jours.

Au sommet du col de la Croix de Fer, mon 3eme passage ici. Le 4eme est pour bientôt.
La Croix de Fer !!!
Vue sur le versant Saint Jean de Maurienne, je l’emprunterai dans 3 jours.

J’attaque donc la descente sur Rochetaillée. 30 km de descente, mais entrecoupés de 2 portions de remontée et notamment plusieurs centaines de mètres à plus de 12 %. Une descente qui ne va pas vraiment me reposer, d’autant qu’il y a de nombreuses portions roulantes où il faut pédaler…vent de face…

Descente vers Rochetaillée, vue sur le lac de Grand Maison
Le lac de Grand Maison, le plus beau versant du col de la Croix de Fer. Joris nous parlerait du col du Sabot qui se trouve juste à droite de la photo.
Le barrage de Grand Maison
Bientôt la remontée du défilé de Maupas à 12 %
Le lac du Verney, la fin de la descente approche et j’ai hâte !
Avec le pont que je viens de franchir.
Sur le barrage du Verney après avoir passer le pont de 600 m sur le lac.
Allemont

C’est presque content que je débouche dans la vallée de la Romanche.

Je trouve la piste cyclable qui va me mener à Bourg d’Oisans. 8 km de calme sans voiture.

Sur la piste cyclable vers Bourg d’Oisans.

Je ne suis plus très loin de l’objectif. J’ai réservé mon hébergement (un appartement) pour 3 soirs à Mont de Lans (je pensais que c’était en contrebas des 2 Alpes à 4 km du sommet mais après coup je me suis rendu compte que c’était complètement en haut^^), il faut que je récupère l’hébergement vers 17 h.

Normalement ce sera bon.

J’arrive à Bourg d’Oisans, ce n’est pas forcément le village que j’aime le plus que ce soit dans son ambiance ou dans son cadre.

Je quitte le village par la route du Lautaret sur une longue, très longue, très très longue ligne droite. Il y a une bande cyclable, heureusement car la circulation est dantesque et ça roule vite…

La route principale des Deux Alpes est commune avec la grande route jusqu’au lac du Chambon (d’où il reste 9 km à grimper) à un peu plus de 1000 m d’altitude ce qui fait passer par plusieurs tunnels, mais j’ai repéré sur la carte la petite route qui part à droite juste après le premier tunnel (le tunnel des Clapiers) et qui évite les autres tunnels et la forte circulation. Et cette route rejoint ensuite la route principale de l’ascension des 2 Alpes à environ 5 km du sommet.

J’appréhendais pas mal le tunnel du Clapier, en vélo ce n’est pas ce que je préfère même si il est éclairé…

J’ai accéléré le rythme dans le tunnel pour passer plus vite, il fait 400 m en montée…

Je commençais à trouver le temps long et à avoir très mal aux jambes.

J’arrive enfin devant la petite route qui part à droite après le tunnel. Je tourne, d’un seul coup le calme, plus de voiture qui passe à fond la caisse. Mais la pente se cabre direct, mon compteur indique 13 % sans discontinuer pendant plus d’un kilomètre. Et la suite est toujours au dessus de 10 %. Je n’ai aucune idée du profil ni du kilométrage qu’il me reste à parcourir, du coup je me motive en me disant que de toute façon quoiqu’il arrive le profil et l’altitude ne changeront pas de toute façon, alors ce qui est fait c’est toujours ça d’avancé. Chaque coup de pédale fait mal aux jambes, il fait chaud malgré la forêt, je n’avance plus très vite mais je serai dans les temps pour prendre le logement vers 17 h à la station.

Et puis après environ 4,5 km très raides, je sors de la forêt, la route s’aplanit d’un coup et là je me retrouve sur un balcon somptueux, route étroite et un paysage sublime sur les gorges de l’Infernet, avec tout en bas la route principale avec le bruit des voitures et des camions qui remonte jusqu’ici, la vue sur Auris en Oisans sur le versant en face et ce ravin qui est juste impressionnant. Ça fait du bien de voir ça après tant d’effort, surtout que je ne suis pas arrivé encore.

Sur la route qui domine les gorges de l’Infernet.
C’est sublime et ça fait du bien aux jambes !
J’adore !
Impossible de s’en lasser, j’y passerai à 3 reprises sur cette route au total.

Pendant plusieurs kilomètres je savoure ce plat et cette vue avant que la route ne retraverse quelques hameaux avant de rejoindre la route principale de la station des Deux Alpes à environ 5 km du sommet. Et là c’est reparti, scotché sur la route. La route est très large et les voitures roulent à une vitesse démentielle (bien plus de 80 km/h) car il y a beaucoup de lignes droites. Pour faire comme son voisin à l’Alpe d’Huez, les virages sont aussi numérotés avec la distance à parcourir avant le sommet sauf que je ne m’en suis pas rendu compte tout de suite tellement j’étais dans ma galère, ce n’est qu’au dernier virage que je me suis dit que c’était les numéros des virages et la distance qui étaient là et pas l’emplacement d’un compteur électrique ou autre^^

Ces kilomètres paraissent une éternité… Je suis obligé de faire 2 pauses dans le final. C’était interminable…

Je n’avais qu’une chose en tête manger un bon repas une fois arrivé en haut. La dernière ligne droite est longue, longue, très longue, en plus il faut traverser le début de la station pour arriver au centre à 1650 m d’altitude où j’ai pris une petite rue à gauche pour arriver devant l’immeuble à 16h45.

Enfin !!!

J’étais carbonisé. Le temps de faire l’état des lieux et je suis allé à la supérette à 500 m pour faire des courses et manger. J’ai lancé un petit coup d’oeil vers la piste du col du Jandri que l’on aperçoit. Je suis surpris d’y apercevoir de nombreux camions dan des gros nuages de poussière.

Décidément entre l’étape de la veille et celle d’aujourd’hui les jambes n’étaient pas top mais la veille il n’y avait que le Vercors à traverser, là c’était autre chose.

Le point positif c’est que je suis enfin arrivé à destination pour 3 soirs, donc 2 jours à pédaler sans les bagages. Ce sera déjà ça.

Je ne le sais pas encore, mais les plus mauvaises journées sont passées.

Pour cette 3eme étape ça fait 95 km et 2900 m de D+

Une superbe journée que j’attendais beaucoup depuis que j’avais prévu le périple, avec ce passage au col du Glandon par ce versant. Et puis finalement c’est un bel enchainement avec le vélo chargé.

Mon logement est au 3me étage avec vue sur le glacier de l’Herpie en face. J’espère y aller dans les 2 prochains jours.

La météo s’annonce superbe pour la journée du lendemain et un peu plus nuageuse, je vais inverser mon programme. Je vais d’abord faire la sortie Alpe d’Huez (1850 m) puis continuer la montée vers le col de Poutran (1996 m), glacier de l’Herpie (3050 m) en aller retour pour ensuite finir vers le col de Sarenne (1999 m) et l’ascension aux Deux Alpes (1650 m) depuis le lac du Chambon.

Et je ferai donc l’ascension au col du Jandri et au glacier de Mont de Lans (3200 m) le jour où il fera plus nuageux car la sortie sera plus courte et en cas de mauvais temps je n’aurais qu’à redescendre sur les 2 Alpes.

En tout cas pour ce soir j’ai bien mal aux jambes, mais j’ai hâte d’être au lendemain !


(6 commentaires)

4 pings

Passer au formulaire de commentaire

  1. Hello Idris !
    Quel superbe périple ! Pffff, 95 km et 2900 m de D+ avec ton vélo qui pèse des tonnes sur des pentes très dures, quel warrior ! Merci pour la belle dose de souvenirs 😉 C’est nouveau la piste cyclable entre Rochetaillée et le Bourg d’Oisans ? Du moins en mode asphaltée ? Ça c’est cool, je me souviens t’avoir fait découvrir un petit détour pour éviter une partie de la D1091 mais là c’est encore mieux ! Sinon, la petite route pour aller aux 2 Alpes via Bons est aussi l’un de mes meilleurs souvenirs (https://www.bosses21.com/ma-collection/2013-2/alpes-sortie-n6/) ! Après, c’est un peu moins fun mais avec ton vélo-enclume et le Glandon dans les jambes (plus les 2 précédents jours), c’est sûr que tu as eu ton coup de moins bien alors qu’avec la barre d’énergie à 100%, ça se grimpe pas trop mal. Allez, la suite, la suite, la suite 😀
    Biz et bon dimanche

    1. Salut Joris 🙂

      Merci 😀

      Cette piste je ne sais pas trop de quand elle date mais elle est super pratique. Et effectivement, au retour pour quitter Bourg d’Oisans, je ne retrouvais pas la piste, du coup j’ai pris la petite route que tu m’avais faite découvrir en 2013 et j’ai rejoint la piste après 4 ou 5 km 🙂
      Finalement ce jour là ça aura été l’étape la plus difficile du périple, tant mieux^^

      A bientôt Joris 🙂

    • Alain on 4 novembre 2019 at 19 h 24 min
    • Répondre

    Bonjour Idris
    J’ai toujours été bluffé par ces passionnés qui partent à l’aventure avec un vélo et des bagages … mais là, en haute montagne, je dis plus que respect!!

    En même temps je m’émeus à chaque fois qu’un gars chute en vélo, et en te lisant je repense à la fois où je me suis fait shooté par une voiture qui sortait d’un stop à un croisement alors que je roulais à 50 km/h dans une descente (j’ai ré-ouvert les yeux dans un camion de pompier, etc …)

    Le Glandon est magique ! En voyant tes jolis photos sur le col mes souvenirs sont en éveils. J’aurais pu faire partie des cyclistes que tu as doublé sur ce col (pété de rire) mais j’y suis monté le 4 septembre depuis Saint étienne de Cuines. Ce fut ma 4ème montée depuis l’Aubisque. Trois jours auparavant j’avais monté le Galibier depuis Saint Michel de Maurienne et je ne sais par quel coup de baguette magique, j’ai bien passé le Glandon (pas plus vite bien entendu, mais avec moins de souffrance…)

    Je m’étais juré de monter La Madeleine depuis la Chambre et Le Glandon croix de fer avant de mourir (rêves de gamin à la grande époque d’Eddy Merckx), mais maintenant que c’est fait, je suis pas obligé de mourir hein ? (mort de rire)

    Merci à toi Idris pour ces moments de partage!

    A continuer de lire tes périples de ouf (même si c’est pas dans l’ordre 🙂 ) et reste prudent quand même 🙂

    1. Bonjour Alain 😀

      Merci pour ton message 🙂
      Ah ça, le vélo il y a un risque, mais l’avantage c’est que la passion est tellement forte que ça va prendre le dessus dans tous les cas. Depuis cette chute à 65 km/h dans la descente du col du Glandon, je descends peut être même encore plus vite. En tout cas je n’ai pas de frein psychologique^^
      Et l’année d’avant en 2012 je m’étais fait balayé par une voiture au rond point de l’hôpital à Tarbes (au moins pour aller aux urgences j’étais pas loin).
      De même en 2010 et 2011 j’avais eu des chutes en ville à cause de chiens, j’avais dû aller aux urgences de Pau et de Auch^^ J’avais fait une drôle de série de 2010 à 2013.
      Depuis je suis tombé à 55 km/h dans la descente du col des Palomières en janvier 2018, je me suis retrouvé avec des béquilles^^

      Je te comprends, tu as vu la drogue que c’est le vélo en montagne !!
      Moi au début mon rêve c’était le col du Tourmalet, c’était il y a longtemps. Et puis finalement je suis encore en train de pédaler.

      A mes yeux la Madeleine par La Chambre fait parti des cols les plus durs de France (dans le même groupe que les poids lourds habituels) et le col du Glandon par La Chambre n’est pas loin derrière.
      Je te souhaite beaucoup d’autres ascensions et à bientôt au Tourmalet !! 😀
      Et merci pour ton message Alain 🙂

    • Anthony84C on 6 novembre 2019 at 19 h 39 min
    • Répondre

    Salut Idris.

    Le col de la Croix de Fer je le trouve bien grimpé par Saint-Etienne de Cuines mais sur les deux autres versants il fait plus artificiel, cela ne m’emballe pas. Par contre il est long et dur par Saint-Jean de Maurienne et Allemond et il m’a fait plus mal que le col du Galibier. Le passage -clé c’est quand il faut changer immédiatement de braquet après la descente du Rivier d’Allemont car on attaque en pleine poire une pente à 12 % pour commencer à monter vers le prochain barrage, ce qui en scotche plus d’un.

    D’après le peu de photos que tu en as pris elle n’a pas l’air très belle non plus la montée des Deux Alpes, je ne l’ai jamais grimpé. J’ai été voir les commentaires sur le site Cols-Cyclisme et ils confirment mon impression que cette montée n’enthousiasme pas les cyclistes.

    1. Bonjour Anthony 🙂

      Pour le col de la Croix de Fer, je l’ai monté par tous les versants et je le trouve vraiment magnifique. Moi j’ai pas eu la même impression, côté Rochetaillé, je le trouve sublime, c’est vrai que c’est artificiel, mais contrairement à pas mal de cols, on ne traverse pas de station de ski de ce côté.
      Côté Saint Jean de Maurienne, c’est un poil moins beau mais ça se défend bien.
      Côté La Chambre, le Glandon est beaucoup dans la forêt au début et n’offre pas beaucoup de point de vue, c’est vraiment sur les 7 derniers kilomètres qu’on est en pleine montagne.
      Moi, les versants Saint Jean de Maurienne (1 fois) et Rochetaillé (2 fois) ne m’ont pas posé de soucis, ce sont des ascensions que j’ai bien appréciées et qui ne m’ont pas fait souffrir. Par contre, le Glandon par La Chambre, je l’ai monté 2 fois et les 2 fois il m’a fait mal aux pattes 😀

      La montée vers la station des 2 Alpes n’a effectivement aucun intérêt pour les cyclistes, pas très belle, très très large, de longues lignes droites où les voitures roulent à fond la caisse. Bref pas top. Je me suis retrouvé là haut parce que les hébergements étaient moins chers en haut qu’à Bourg d’Oisans à la dernière minute…

  1. […] 31 juillet 2019 (39e sortie) : voyage J4 : col du Glandon / Croix de Fer et station des 2 Alpes […]

  2. […] juillet 2019 – J4 (Saint Jean de Maurienne – 2 Alpes) – col du Glandon / Croix de Fer et station des 2 Alpes – 95 km – 2900 m de D+ – 2 h de […]

  3. […] juillet 2019 – J4 (La Chambre – 2 Alpes) – col du Glandon / Croix de Fer et station des 2 Alpes – 95 km – 2900 m de D+ – 2 h de […]

  4. […] 31 juillet, lors de l’ascension du col du Glandon puis de la Croix de Fer, en repassant sur les lieux de […]

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.