21 mars 2019 (8e sortie) : col d’Aspin sous le soleil et dans le froid

Le 21 mars annonce l’arrivée du printemps !!

Et même si le mois de février a été estival, ça fait plaisir de voir que l’hiver touche à sa fin (mais petit à petit).

Pour ce jeudi après midi de repos, le soleil brille sur les Pyrénées. L’occasion d’aligner des kilomètres.

Je n’ai aucune autre raison d’aller du côté de Bagnères, c’est donc départ de Tarbes avec le col d’Aspin (1490 m) dans le viseur. Il fait quand même un peu frais et c’est avec la veste thermique que je pars.

Le plaisir de pédaler avec un ciel bleu comme ça est inestimable !

Les 41 km de plaine et de vallée à remonter, paraissent un peu long par moment mais le paysage est tout de même une bonne diversion. Je n’ai pas l’impression d’avoir une forme étincelante, mais ça pédale, la motivation est là et j’ai bien envie de faire 2 fois l’ascension du col d’Aspin.

Ciel bleu sur les Pyrénées !

Mais un vent froid de côté souffle dans la plaine et ce n’est pas super agréable.

Ce qui est fort appréciable sur toute la vallée c’est que la circulation est assez faible.

Je commence déjà à sentir que les jambes ont travaillé en arrivant à Sainte Marie de Campan au pied du col d’Aspin.

C’est parti pour l’ascension ! L’air reste très frais et je garde la veste thermique.

Je ne pars pas à bloc dans l’ascension, ne sachant pas encore si je ferai une deuxième ascension. Mais il commençait déjà à se faire tard, j’en doutais fortement.

Les 7 premiers kilomètres sont roulants jusqu’à Payolle et donnent l’impression d’être entre 2 rythmes. Mais une fois à Payolle, les 5 derniers kilomètres à près de 8 % sont un régal.

Je savoure chaque coup de pédale, chaque kilomètre parcouru, toujours le même plaisir. Les jambes tournent bien sur 39×25. Il va se faire un peu tard pour faire une deuxième ascension, du coup je hausse le rythme sur le final de mon ascension pour me faire plaisir.

La vue sur les sommets dans le final est juste géniale et tellement ressourçante !! J’ai presque passé plus de temps à grimper la tête tournée vers la droite à regarder le paysage.

Au sommet, quel plaisir et quelle chance d’y être ! J’ai l’impression d’être dans mon jardin !

Au sommet, vue sur le versant Arreau
Le Pic d’Aneto tout au fond
Le Pic du Midi dans toute sa splendeur !
Le sommet.

Le paysage est sublime avec le Pic d’Aneto plein centre, le ciel bleu mais l’air est vraiment très froid, le vent souffle assez fort et je commence gentiment à claquer des dents.

Je ne vais pas m’attarder, j’enfile le k-way et après avoir pris quelques photos en haut, j’attaque la descente. Il reste 54 km pour rentrer.

Dans la descente je fais plusieurs arrêts photos.

Dans la descente.
Moi j’aime bien
Payolle avec le Pic du Midi derrière

Puis plus bas, j’enlève mon k-way.

Juste avant Bagnères, je fais un crochet pour aller voir le Géant du Tourmalet dans ses quartiers d’hiver au Carré Py’ Hôtel. Lui et moi, on attend de retourner au sommet du col du Tourmalet ! Pour le fun en suivant je remonte la petite côte d’Asté pour revenir sur Campan et faire une boucle avant de revenir sur Bagnères, histoire de se faire quelques kilomètres de plus.

Petit crochet au Carré Py’ Hôtel pour aller voir le Géant
Le voici, le Géant du Tourmalet qui attend sagement de remonter là haut !
Le Montaigu sur son trône

Le retour dans la plaine va paraitre long d’autant que j’ai assez peu mangé durant la sortie. De quoi terminer avec une bonne dose d’acide lactique dans les cuisses avec un début de fringale et un peu fatigué de pédaler dans le vent froid et tournoyant sur la fin…

Petit regard en arrière

Mais c’est quand même agréable d’aligner des kilomètres sur un après midi (même si je préfère le matin).

Au final ça fait une sortie de 108 km et 1500 m de D+.

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