23 mai 2019 (19e sortie) : col du Tourmalet par Luz et Luz Ardiden pour se terminer les jambes

Pour ce jeudi 23 mai, je dois me rendre à Luz Saint Sauveur pour ma petite entreprise à l’occasion de la fête des fruits et légumes. Je dois intervenir au collège des 3 Vallées pour parler des bienfaits des fruits et légumes de saison et faire des dégustations de jus.

J’y suis de bon matin. Tout se passe bien et je suis reconnaissant au collège des 3 Vallées de m’avoir contacté.

Une fois terminé, bien sûr, j’avais le vélo avec moi. Le temps de me changer un peu et c’est avec plaisir que j’ai enfourché le vélo.

Enfin une sortie en manches courtes en plus !!!

ça fait 1 semaine que je n’ai pas fait de sortie en montagne, les 2 dernières sorties avaient été difficiles, là j’espère que ça ira mieux.

Je compte déjà monter une nouvelle fois ce versant du col du Tourmalet (2115 m). Allez c’est parti pour 18,5 km d’ascension !

Le début n’est pas ce que je préfère jusqu’à Barèges car ce sont de longues lignes droites interminables assez raides sur une chaussée très très large avec les aires de chainage, si bien qu’on a l’impression d’être perdu au milieu de la chaussée…

Je me mets à bloc quand même et on va voir ce que ça va donner. Je me fixe 1h30 pour faire l’ascension. J’apprécie les quelques virages avant Barèges pour relancer, puis j’attaque la sortie de Barèges sur des pentes entre 10 et 11 % sur plusieurs kilomètres en ligne droite. Mais j’ai le plaisr de sentir que je m’amuse vraiment et que les jambes sont bonnes quand même.

Il y un voile nuageux qui empêche la température de trop monter et finalement c’est bien agréable.

Il y a un kilomètre de replat à la moitié de l’ascension à Tournaboup, puis ça repart sur des pentes à plus de 8 % d’abord avant que ça ne passe sur du 9 %. Le paysage devient grandiose, et je continue sur le même rythme, ça fait plaisir, entre 13 et 14 km/h.

Les kilomètres continuent de défiler et bien que je monte sur un bon rythme, je ne ressent pas trop l’acide lactique dans les cuisses. Tant mieux.

Le dernier kilomètre et demi est terrible, je le fais complètement à bloc, la dernière rampe à 15 %. C’est un plaisir d’arriver au sommet.

1h23 d’ascension soit à 1 minute de mon record perso sur ce versant établi le 15 août 2017.

Vue sur La Mongie depuis le sommet du col du Tourmalet
Vue côté Luz Saint Sauveur, que je viens de monter

Finalement il était à peine la mi journée, j’avais envie de me terminer les jambes sur une autre ascension. Allez je vais opter pour Luz Ardiden, ça fait un petit bout de temps que je n’y suis plus monté.

J’attaque la descente sur Luz Saint Sauveur, tranquillement en faisant des pauses photos.

C’est bien agréable.

Dans la descente sur Luz Saint Sauveur
Superbarèges en contrebas
Le Pic du Midi, on a l’impression de pouvoir le toucher.
Le sommet avec les lacets dans les 2 derniers kilomètres, ça grimpe fort
J’adore !
En arrivant à Tournaboup à la moitié de l’ascension.
L’ancienne route, la voie Laurent Fignon qui part vers le Pont de la Gaubie au fond.

Par contre je n’avais pas prévu de faire 2 ascensions et en guise de ravitaillement j’ai juste 1 pâte de fruit, on va faire avec ça.

Une fois à Luz Saint Sauveur, j’attaque aussitôt la montée vers Luz Ardiden. 13 km à 7,7 % de moyenne.

Là bien sûr, pas question de partir à bloc car il est possible que la fringale me guette sur la fin de l’ascension. Je vais donc monter à l’économie.

La montée à Luz Ardiden n’est pas la plus belle à mes yeux mais elle est exigeante avec des pentes soutenues. La traversée des villages se fait debout sur les pédales.

Et effectivement, comme je le pressentais, dès la moitié de l’ascension, la fringale me grignotte, les jambes s’effilochent petit à petit, l’énergie disparait, je mets tout à gauche et je serre les dents^^

Le jour et la nuit avec la première ascension, mais c’était aussi un peu le but, me terminer les jambes^^

Mais je dois bien dire que les 4 derniers kilomètres en lacets m’ont paru bien longs et chaque coup de pédale fait un peu plus monter l’acide lactique dans les cuisses…

Les nuages arrivent aussi petit à petit. C’est bien content que j’arive au sommet et que je peux savourer le point de vue sur les derniers lacets. Final laborieux, mais sortie globale géniale avec un enchainement de 2 hors catégorie.

Après quelques photos, j’attaque la descente sur Luz Saint Sauveur. Une descente bien dagereuse à cause des gravillons.

Mais malheureusement, il n’y a plus de place sur mon téléphone et bien que je puisse voir les miniatures, impossible d’agrandir et de transférer les photos du point de vue final de Luz Ardiden…

Tout s’est bien combiné avec l’intervention au collège le matin. Au final pour cete sortie ça fait 85 km et 2600 m de D+ et les jambes qui reviennent petit à petit.

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.