3 avril 2016 (7e sortie) : Hourquette d’Ancizan

Après une journée estivale pour le samedi mais au travail, le dimanche après midi s’annonçait moins radieux. Tant pis, faudra faire avec pour la sortie en vélo. Il n’y a pas le choix. De nombreux passages nuageux avec des orages prévus pour la fin d’après midi. Heureusement niveau température il fait très très doux.

J’ai terminé ma matinée de travail vers 13h, mais le temps de replier, de manger, de préparer le vélo, je ne suis parti que très tard, sur les coups de 15h.

Vu le risque d’orage, je n’allais pas m’amuser à changer de vallée, je suis donc resté en vallée de Campan. Et ce coup-ci, vu la douceur des jours précédents, mon flair me disait que la Hourquette d’Ancizan (1564m) devait être praticable. Cependant ce n’était pas sûr du tout car cette route est exposée aux vents du nord et n’est pas du tout dégagée en période hivernale. Ce sera la surprise. La dernière fois que j’y suis allé c’était pour mon anniversaire fin 2015.

Au moment de partir il y avait un fort vent d’ouest qui soufflait. Heureusement il n’était pas trop froid, si bien qu’après 4,5 km en passant devant les ânes, je me suis arrêter non seulement pour les caresser mais aussi pour enlever ma veste thermique et continuer en manches courtes. Quel plaisir de re-pédaler ainsi !!

Beaucoup de nuages, mais température très douce et un ciel qui se maintient.

Beaucoup de nuages, mais température très douce et un ciel qui se maintient.

Hourquette d'Ancizan 3 avril 2016 006

Salut Coco !

Salut Coco !

Hourquette d'Ancizan 3 avril 2016 010

J’ai continuer à pédaler face aux Pyrénées, le paysage était agréable mais les nuages étaient bien présents. Au fur et à mesure que j’avançais, le vent commencer à tourner et à être de face. Et en plus les jambes n’étaient pas très bonnes. C’est dommage car la semaine d’avant, il avait fait très beau le dimanche après midi et j’étais en jambes mais la sortie a été tronquée.

J’ai passé Bagnères puis Campan avec au passage un petit coup de nostalgie en admirant la superbe vue sur le Montaigu qui a bercé mon enfance du temps où j’habitais là. A partir de Campan j’ai rejoint la route principale. Il y avait de la circulation, pas énormément mais plus que les semaines précédentes tout de même et avec bien sûr, des andouilles qui ne s’écartent pas…

Finalement, à ma grande surprise, malgré les mauvaises sensations et le coup de pédale lourd, je suis arrivé assez vite à Sainte Marie de Campan. Tant mieux, vue l’heure tardive c’est toujours ça de pris. 25°C au pied du col !

Vue sur la vallée juste après Bagnères, le Pic du Midi est à droite.

Vue sur la vallée juste après Bagnères, le Pic du Midi est à droite.

Le Montaigu sur son trône.

Le Montaigu sur son trône.

A Sainte Marie de Campan au pied de l'ascension.

A Sainte Marie de Campan au pied de l’ascension.

J’ai mangé une pâte de fruit et je me suis élancé dans les 17 km d’ascension. Toujours un plaisir de grimper sur cette route. La première partie est commune avec le col d’Aspin jusqu’à Payolle. Hormis 2 cyclistes que j’ai croisé au début de l’ascension, je n’en aurais pas vu un seul sur la suite de la montée. Beaucoup de voitures redescendaient de Payolle et il y avait un peu moins de monde quand je suis arrivé sur le plateau bien qu’il restait quelques campings-car. A droite toute, en direction de la Hourquette. 20°C, le ciel se maintient avec de belles éclaircies, je devrais éviter la pluie.

La Séoube.

La Séoube.

Hourquette d'Ancizan 3 avril 2016 029

Payolle.

Payolle.

Traversée du plateau de Payolle en direction de la Hourquette sous de belles éclaircies.

Traversée du plateau de Payolle en direction de la Hourquette sous de belles éclaircies.

C'est parti pour la suite de l'ascension en quittant Payolle.

C’est parti pour la suite de l’ascension en quittant Payolle.

J’ai attaqué les 8,5 derniers kilomètres d’ascensions. Les passages à 10% du premier kilomètre en quittant Payolle sont passés sur 39×25 mais le coup de pédale étant un peu lourd, j’ai plutôt opté pour mouliner sur la suite et profiter de cette sublime ascension. A chaque fois que je grimpe cette petite Hourquette, c’est le même sentiment de bonheur intense, de liberté, de joie de pédaler et d’admiration devant la grandeur de la montagne et des Pyrénées.

Quand je pense que j’ai grandit là, que je me suis fourbi les jambes à Payolle et sur le début de la montée à la Hourquette quand j’avais même pas 6 ans (évidemment j’allais pas bien loin à cette époque^^). Ah que ça fait du bien de se souvenir de tout ça et de mesurer le chemin parcouru depuis tout ce temps.

Les fenêtres s'ouvrent petit à petit, toujours un pur régal ici.

Les fenêtres s’ouvrent petit à petit, toujours un pur régal ici.

Je pourrai passer des heures ici.

Je pourrai passer des heures ici.

Selon les versants, il y a plus ou moins de neige sur les bords.

Selon les versants, il y a plus ou moins de neige sur les bords.

Les kilomètres d’ascension défilaient et je profitais à fond face aux sommets. Dommage que je n’étais pas très en jambes mais au moins je n’étais pas dans le rouge. Il commençait à y avoir un peu de neige sur les bords de la route à partir de 1300m d’altitude. Mais selon les versants exposés ou encaissés, ça pouvait vite changer.

Plus je grimpais et plus le vent se renforçait et plus la température chutait. Au moment d’attaquer le kilomètre en descente à 4 km du sommet, il ne faisait plus que 12°C et là à plus de 50 km/h en manches courtes dans la descente il commençait à faire sacrément frisquet^^

Après cette courte descente et une fois remonté sur le plateau, j’avais le sommet en vue, un peu enneigé.

Dans le kilomètre de descente.

Dans le kilomètre de descente.

Sublime.

Sublime.

Alors que j’étais dans le final à moins de 2 km du sommet, j’ai vu devant moi, la moto qui venait de me dépasser 2 km plus tôt qui revenait en sens inverse. Le motard, très sympa s’est arrêté et m’a fait signe. Je me suis arrêté et il m’a prévenu que les tous derniers mètres étaient enneigés et que les véhicules ne pouvaient pas atteindre le sommet. Après l’avoir remercié, j’ai repris l’ascension. J’avais déjà constaté sur les ascensions précédentes que le dernier virage était dans un endroit beaucoup plus froid mais je n’étais pas inquiet car il y avait moyen de passer dans l’herbe si jamais la route était impraticable.

A moins de 2 kilomètres du sommet.

A moins de 2 kilomètres du sommet.

Vue sur les estives.

Vue sur les estives qui bordent le sommet.

Le sommet en point de mire.

Le sommet en point de mire.

Et effectivement, après la dernière rampe à 11%, après m’être faufilé entre les voitures en passant dans l’herbe pleine de gadoue (car bien sûr les automobilistes s’arrêtent en plein milieu de la chaussée sur une route étroite si bien qu’il n’y a plus de place pour passer), je suis arrivé devant une immense plaque de neige à 300m du sommet. La route était entièrement recouverte d’une couche de neige. Un automobiliste pas très futé s’est assez lamentablement planté dans la neige avec sa R5 dès les premiers mètres sur la neige. Il s’activait comme un damné pour dégager les roues de sa voiture avec un autre automobiliste… Il a dû croire qu’il conduisait un chasse-neige.

La route est dessous.

La route est dessous.

Hourquette d'Ancizan 3 avril 2016 068

Pour ma part, j’ai pu continuer en mode cyclo-cross sur le vélo en roulant dans l’herbe. C’était plein de gadoue et ça patinait, mais contrairement à la route il y avait un petit passage sans neige. Et au final il y a juste les 50 derniers mètres que j’ai fait à pied dans la neige. De quoi se mouiller les baskets et les chaussettes quand même^^

En mode cyclo-cross sur l'herbe et dans la gadoue, ça patine^^

En mode cyclo-cross sur l’herbe et dans la gadoue, ça patine^^

Au sommet, les pieds dans la neige.

Au sommet, les pieds dans la neige.

Hourquette d'Ancizan 3 avril 2016 076

Au moins j’étais tranquille tout seul au sommet. 17e fois que je grimpe la Hourquette d’Ancizan et toujours le même plaisir. J’ai profité du paysage sur la vallée d’Aure et sur le Pic du Midi joliment éclairé par un rayon de soleil entre les nuages. Le vent soufflait et il ne faisait plus que 8°C en haut, j’ai rapidement mis ma veste thermique et mon K-Way pour attaquer la descente. Pas trop envie de repasser dans la gadoue, j’ai opté pour couper le premier lacet en mode cyclo-cross en descendant le talus (dont les premiers mètres impressionnent un peu quand il faut s’élancer sur le vélo^^).

Vue sur le versant que je viens de grimper.

Vue sur le versant que je viens de grimper.

Jolie luminosité sur le Pic du Midi.

Jolie luminosité sur le Pic du Midi.

Vue sur la vallée d'Aure.

Vue sur la vallée d’Aure.

Pas très malin de se planter là en voiture...

Pas très malin de se planter là en voiture…

En mode cyclo-cross pour couper le premier lacet enneigé.

En mode cyclo-cross pour couper le premier lacet enneigé.

En regardant derrière moi, le sommet de la Hourquette.

En regardant derrière moi, le sommet de la Hourquette (pentu quand même).

J’ai ensuite retrouvé le bitume et je me suis fait plaisir dans la descente (après un premier arrêt pour nettoyer les freins couverts de neige). Quelques arrêts photos obligés, le kilomètre à remonter et la suite de la descente.

Les sublimes estives de la Hourquette, bientôt les vaches, les chevaux et j'espère, les ânes seront là.

Les sublimes estives de la Hourquette, bientôt les vaches, les chevaux et j’espère, les ânes seront là.

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Le Pic du Midi en traversant Payolle.

Le Pic du Midi en traversant Payolle.

Petit regard sur la carrière de marbre et les premiers lacets du final du col d'Aspin.

Petit regard sur la carrière de marbre et les premiers lacets du final du col d’Aspin.

Je suis vite revenu sur Payolle. Le vent était légèrement favorable à partir de là et je me suis fait plaisir sur toute la suite de la descente du coup. Sans être en jambes, je traçais plutôt bien. C’est une fois Bagnères passé que le vent a tourné de nouveau et que je l’ai eu un peu de face sur les 15 derniers kilomètres. Mais pas de quoi se plaindre après cette très belle sortie.

Bonne soirée le Montaigu.

Bonne soirée le Montaigu.

Le ciel s'est maintenu tout le long de ma sortie, ouf !

Le ciel s’est maintenu tout le long de ma sortie, ouf !

C’est avec l’esprit bien oxygéné que je suis rentré, prêt à repartir pour le boulot. 95 km et 1700m de D+. 17e Hourquette d’Ancizan et première ascension de l’année en manches courtes. Vivement que se réchauffe encore un peu. Mais en attendant, cette semaine il est reprévu de la neige dès 1400m d’altitude… En espérant que ça fondra suffisamment sur le Tourmalet pour début mai…

(26 commentaires)

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    • michel on 5 avril 2016 at 9 h 38 min
    • Répondre

    Hello Idris.

    Merci d’avoir ouvert la voie pour notre belle hourquette. Je suis passé à Payolle la semaine dernière mais je n’avais pas voulu tenter le diable.

    De mon coté, déjà plusieurs ascensions en court, aussi bien en haut qu’en bas. J’ai même eu très chaud par moment avec de belles températures.

    Je viens de me faire 8 cols en 12 jours après ceux du mois de févirer….Quel plaisir d’être ici !!!

    Au plaisir de te voir au sommet d’un de ces cols.
    Mimi

    1. Salut Michel,

      Ouais je sentais qu’elle devait être praticable, ça fait plaisir d’y retourner et d’avoir pu aller jusqu’en haut sans soucis avec la neige. Par contre aujourd’hui c’est reparti pour la pluie et la neige dès 1300m d’altitude dans certaines vallées…

      Il a fait très très chaud certains jours la semaine dernière mais j’étais au travail, pas pu en profiter…

      A bientôt.

    • Cyrille on 5 avril 2016 at 18 h 50 min
    • Répondre

    salut Idris,on aurait pu se croiser j’ai monté l’aspin dimanche aprem midi et en arrivant là haut j étais le seul velo j’ai croisé aucun cycliste.
    En tout cas très belle photo une fois de plus!
    J espère bien te croiser un jour en haut d’un col

    1. Salut Cyrille 🙂

      Effectivement on aurait pu se croiser !! 😀 T’y étais vers quelle heure?

      Si ça se trouve on était les 2 seuls cyclistes dans le secteur à ce moment là, moi j’en ai juste croisé 2 qui descendaient à la sortie de Sainte Marie de Campan quand j’attaquais la montée et c’est tout.

      J’espère qu’on se croisera bientôt ouais !! 🙂

    • Cyrille on 6 avril 2016 at 13 h 54 min
    • Répondre

    Je suis passé à payolle vers 15h30.j’adore monter l’aspin c est le premier col que je monte cette année mais je l’ai pas monté autant que toi encore

    1. On s’est loupé de pas grand chose, moi j’ai dû passer à Payolle vers 16h15. Tu as dû te faire bien plaisir sur l’Aspin 🙂

  1. Magnifique paysage ! Dit moi tu étais à combien en altitude ? Sur le sommet il reste encore de la neige. Si mais souvenirs sont bon ce cols est particulièrement difficile ! Mais il est pas très long . Superbe photo !

    1. Salut Flo 🙂

      Merci 🙂 Le sommet est à 1564m d’altitude. Il a fait beau ces derniers temps donc ça a bien fondu, par contre depuis hier il reneige en altitude, du coup ça doit être de nouveau complètement enneigé je pense.
      La Hourquette d’Ancizan est un peu plus haut que le col d’Aspin pour une difficulté à peu près similaire (le versant par Sainte Marie de Campan comportant 1 km de descente, le D+ est un peu plus important). Il y a des passages à plus de 10% en quittant Payolle, à 12% à 5 km du sommet et 11% dans le dernier kilomètre. Par Ancizan, il y a un court passage à 14% au tout début, puis les 12 km suivants sont à peu près réguliers aux alentours de 7,5%.

      Sur le Tour de France la Hourquette est en 1ère catégorie comme l’Aspin, Peyrsourde, Azet et tout ça.

  2. Magnifiques photos, même si ça manque un peu de ciel bleu… mais la Hourquette parée de sa cape blanche… trop la classe ! Tu fais des envieux !!

    1. Salut Baptiste 🙂

      Merci 🙂 Ouais ça manque de ciel bleu 🙁 C’est le samedi qu’il avait fait grand beau sur les Pyrénées mais c’est fini les sorties le samedi pour moi. Ce dimanche s’annonce pluvieux par ici, du coup ce sera Paris-Roubaix à la télé pour moi 😀

    • valery on 8 avril 2016 at 18 h 21 min
    • Répondre

    Salut Idris, magnifiques photos
    je suis n vacances et si le temps le permet je ferai l’aspin pour préparer ma saison des cols la seconde semaine
    bon we

    1. Salut Valéry 🙂

      Merci à toi !! 🙂 Ah cool, j’espère que la météo sera de la partie ouais !! Je sais qu’il est prévu grand beau ce lundi et que pour la semaine d’après pour le moment les tendances ne sont pas trop mal mais bon en cette saison ça change du jour au lendemain.

      Profite bien de tes vacances 🙂

    • Anthony C on 12 avril 2016 at 9 h 50 min
    • Répondre

    Salut Idris.

    Pour faire 95 km en partant à 15h, t’as quand même dû rouler vite ! Génial de pouvoir faire des cols comme cela avant leur ouverture. Moi quand je pars dans l’après-midi comme cela, je ne fais que des sorties courtes, rarement plus de 40 km car en cas de crevaison ou de pépin, il faut rentrer avant que le soleil ne se couche. Pour les sorties assez longues le week-end, je pars le matin. D’ailleurs, je ne t’ai jamais vu avoir de crevaison. Soit les routes des Hautes-Pyrénées sont bien balayées soit il va falloir que tu nous donnes la marque de tes pneus. Moi dans quelques mois, il faudra que je remplace mes vieux pneus Michelin Krylion, des pneus bien résistants mais ils n’en vendent plus. Je pense que je vais essayer des pneus Continental. Au début j’avais des pneus Michelin Pro Race mais ils étaient catastrophiques et les Hutchinson Fusion c’était encore pire.

    Là, je reviens de Paris-Roubaix Challenge où j’ai fait avec mon VTT le parcours de 145 km où il y avait les 99 derniers km du parcours des pros. La trouée d’Arenberg, c’était épique, ça glissait tellement que certains cyclos ont préféré tricher et prendre le petit sentier à droite qui était interdit. Mais ce n’était pas grave car c’était une randonnée cyclotouriste et non une course. Les autres secteurs pavés faisaient mal aux fesses mais glissaient nettement moins. Avec les vibrations, certains ont perdu leur gourde. Sur les pavés, il y a des types qui roulaient à plus de 30 km/h, je ne sais pas comment ils faisaient.

    J’ai aussi fait le 20 mars la Corima Drôme Provençale à partir de Montélimar mais avec mes propres ravitos car il n’y avait plus de dossard disponible. Cela me permet de bien accumuler les kilomètres. Et bientôt Liège-Bastogne-Liège Challenge si tout se passe bien.

    1. Salut Antho 🙂

      Oh ben dis donc oui c’est vrai tu m’avais parlé de Paris Roubaix Challenge !! ça a été alors? Et tu aimes les pavés ou non? 😀 Tu serais prêt à la refaire? Moi j’avais fait juste 2 secteurs pavés il y a 2 ans en velib’ dont le Carrefour de l’Arbre, je te jure que j’ai été dégoûté direct des pavés 😀 Y avait de la gadoue partout, ça glissait aussi, la roue arrière chassait complètement. ( http://velomontagne.fr/petit-gout-tout-petit-de-paris-roubaix/ )
      Mais en fait ouais plus tu les attaques vite et mieux tu contrôle le vélo, mais bon faut avoir du cran quand même 😀 Quand tu penses aux pros qui les attaquent à 45 km/h…

      La Corima ça doit être bien casse pattes comme parcours là bas non? Montées courtes mais nombreuses j’imagine, ça a été aussi? 🙂 Tu as pu avoir le soleil sur les deux évènements?

      Bon courage pour le LBL Challenge !! Tu les accumules là 😀 Ce sera les 100 derniers kilomètres aussi? 🙂 J’espère que ça va bien se passer, je croise les doigts pour que tu aies du soleil parce que si tu la fais à la Bernard Hinault de 1980 aie aie aie…^^

      Sinon ouais moi je suis plutôt quelqu’un du matin pour le vélo, j’aime partir à la fraiche et rentrer en plein cagnard en milieu d’aprem 😀 Mais bon là avec mon entreprise, je n’ai plus le temps, je finis le dimanche à 13h, du coup je n’ai que l’aprem, ce n’est pas ce que je préfère, en plus après manger… Mais bon avec le changement d’heure ça laisse un peu plus de marge le soir mais comme toi je n’aime pas parce qu’en cas de pépin on se retrouve avec la pression de la nuit.
      C’est vrai que je crève assez peu, d’ailleurs y a plusieurs personnes qui s’en étonnent quand je discute avec elles. J’avais des Hutchinson sur mon vélo de route de 2010 à 2014 puis j’ai mis des Continental depuis.

      J’ai crevé une fois avec les anciens pneus et une fois avec les nouveaux et à chaque fois c’était des crevaisons lentes donc en fait j’avais pu rentrer et c’est en voulant reprendre le vélo pour la sortie suivante que le pneu était plat^^ Mais avec les nouveaux pneus, j’avais crevé dès la première sortie avec mdr

      Et avant d’avoir mon vélo de route, je grimpais avec mon vieux VTC et j’ai crevé une fois lors d’une sortie en montagne, c’était en revenant du col de Marie Blanque lorsque j’étais étudiant à Pau en 2009, j’étais parti l’aprem il faisait nuit et j’ai crevé…à 2 km de mon appart à la fin de la sortie, ouf 😀 Et en plus là c’est le pneu qui était complètement lisse et la couture a lâché.

      Et avec le GrandSaigne j’ai crevé une fois en 2014, le pneu a explosé complètement et là par contre c’était pile le jour où je n’avais pas pu prendre mon matos de réparation avec moi, j’avais crevé dans la descente du premier col après 12 km du coup j’ai fait 12 km à pied (j’étais dans le Cantal ce jour là).

      Du coup ça me fait 1 crevaison en 2009, 1 crevaison en 2013, 2 crevaisons en 2014 😀

      Faudra que je songe bientôt à changer mes pneus de nouveau.

      C’était sympa d’avoir de tes news, tiens moi au courant pour le LBL Challenge 🙂

    • james on 13 avril 2016 at 0 h 05 min
    • Répondre

    Idris, la prochaine fois tu emmèneras une pelle pour dégager la route à Michel, c’est une petite nature 😉

    1. Ahahahahaha 😀

      Samedi dernier il a reneigé très bas, pas sûr qu’elle soit praticable cette semaine 🙁

  3. Salut Idris.
    Ouais Paris-Roubaix Challenge est une randonnée cyclotouriste sympa et je serais prêt à la refaire si j’habitais dans le Nord de la France mais ce n’est pas le cas. Bon moi je vais pas aussi vite sur les pavés que d’autres mais c’est tout de même grisant d’attaquer les pavés presque au sprint quand on peut. La vitesse baisse ensuite. Quand j’en avais un peu marre, je passais sur le côté où il y avait généralement une petite bande de terre d’une vingtaine de centimètres de large. Parfois, cela roulait bien au milieu et j’y restais. La météo a été beaucoup mieux que prévu. La pluie n’est venue que le soir après la course. Y’a juste eu un petit vent frais qui a fait que presque tous les cyclistes étaient soit avec des k-way soit avec manchettes. Y’avait réellement que la trouée d’Arenberg qui était glissante (comme j’avais des pédales à double-face j’ai évité de chausser les cales) pour nous même si les pros ont eu des conditions moins sèches suite à la pluie de la nuit. Y’a juste une chose que je regrette : n’avoir pas mangé de frites ! La friterie a fermé du temps que je prenais ma douche. Des douches avec des vestiaires avec plaques mentionnant les anciens vainqueurs de Paris-Roubaix.

    Pareil sur la Corima, on a eu un temps certes frais mais bien meilleur que prévu, seulement quelques goutelettes de pluie dans les derniers kilomètres. Le seul truc c’est que j’ai longtemps hésité avant de m’inscrire et quand je m’y suis décidé, il n’y avait plus de dossard, moins que prévu initialement en mode randonneur (400 contre 500 prévus au départ) suite à un excès de demandes chez les cyclosportifs (sur la Corima je préfère m’inscrire en cyclotouriste plutôt qu’en cyclosportif car le rythme est trop rapide, le vainqueur gagne à 36 km/h de moyenne quand moi je fais la cyclo à 24 km/h, ce sont presque des coursiers). Mais pas grave car j’ai donc pris mes propres pâtes de fruits et gels. En revanche, comme je n’aurais pas eu de voiture balai en cas de casse, j’ai préféré renoncer à faire le parcours de 155 km, me tournant vers celui de 110 km avec le col de Pertuis (626m) pour difficulté principale. Mais ça c’est pas grave car le grand parcours de la Corima Drôme Provençale, je l’avais déjà fait en 2012 avec presque les mêmes cols. A l’époque, le grand parcours faisait 138 km (il n’y avait pas la côte d’Allan et le col du Colombier au début et la côte de Comps (732m), assez pentue remplaçait la côte d’Orcinas (701m). Ouais les montées sont assez courtes, rarement plus de 5 km. Le col de Valouse est facile. A noter que cette année dans la descente du col du Colombier (426m), il restait des blocs de neige sur le bord de la route, ça faisait une ambiance un peu comme sur Paris-Nice.

    Pour Liège-Bastogne-Liège, je vais faire le parcours de 158 km avec les côtes principales de la dernière partie ( La Redoute, Roche aux Faucons, côte de Saint-Nicolas…). Il y a bien le parcours de 271 km mais c’est une distance que je n’ai jamais faite donc je n’ose pas tenter le grand parcours pro (à vélo ma plus grande distance en une journée a été de 166 km en 2012 même si j’en ferai 176 cette année sur l’Ardéchoise)

    1. Salut Antho 🙂

      Ah trop cool vous aviez eu droit aux douches si célèbres avec les noms des vainqueurs !! 🙂 Tu m’étonnes que tu sois arrivé trop tard pour els frites, ce genre de douche t’as plus envie d’en sortir 😀

      Bons préparatifs pour LBL !!! Sacré parcours, tu me diras comment ça s’est passé 🙂

  4. Salut Idris.
    Merci pour tes encouragements. Bonne chance à toi pour ton entreprise, j’espère que tu pourras te dégager un salaire suffisant afin de pouvoir avoir de vrais week-ends de libres pour le vélo !
    Ah, j’oubliais : en dehors de la tranchée d’Arenberg, le secteur pavé que j’ai trouvé le plus dur était le 16 de Hornaing à Wandignies (4*), sec mais long de 3,7 km. En comparaison, le Carrefour de l’Arbre ne faisait que 2,1 km pourtant marqué 5*

    1. Merci à toi 🙂 J’espère aussi 😀

      Ouais après tout est relatif en fonction du moment, le Carrefour de l’Arbre est 5 étoiles aussi parce qu’il est en fin de course, ça y fait c’est clair. Moi je n’avais fait que 2 secteurs de toute façon, c’était surtout pour le mythe mais bon en velib’ et dans la gadoue ça patinait bien et le plus dur était de ne pas éclabousser mon costard de boue ahahaha 😀 Mais en tout cas j’ai été dégoûté des pavés pour à mon avis ne pas avoir envie de faire une rando comme tu as faite là. (Mais on dit ça, mais si l’occasion se présente je ne sais pas ce que je dirai^^)

    • valery on 18 avril 2016 at 22 h 27 min
    • Répondre

    slt iDris
    premier col demain de la saison : l’aspin
    ai bien travaillé cet hiver
    j’espère le monter en 51 minutes
    à bientôt

    1. Salut Valéry 🙂

      Bonne ascension !! Il devrait faire pas mal comme meteo demain. Tu es bien précis dans tes objectifs 😀

      Tiens moi au courant !

    • valery on 22 avril 2016 at 11 h 27 min
    • Répondre

    montée en 53 minutes et la hourquette depuis payolle en 36 minutes sans forcer
    quelle est la météo pour ce we?

    1. Salut Valéry 🙂

      Belle sortie 🙂
      Ce week end, il est prévu assez frais, pas très beau samedi, un peu meilleur dimanche aprem mais ce ne sera pas grand beau. Peut être une sortie pour moi dimanche aprem.

    • valery on 22 avril 2016 at 20 h 20 min
    • Répondre

    je vais alors attendre un peu
    bonne montée si tu y vas dimanche
    saludos

    1. Merci à toi 🙂
      Les prévisions sont de mois en moins bonnes pour demain 🙁

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