6 mai 2019 (16e sortie) : col du Tourmalet dans un froid glacial avec Denis au début

Pour ce mardi 6 mai, je commence le travail à 14 h, le matin ce sera ma livraison hebdomadaire de bouteilles de jus sur Bagnères.

Avec l’ami Denis nous avons décidé de pédaler un peu ensemble, ça fait longtemps ! Lui aussi travaille l’après midi et nous serons du coup minuté tous les deux.

Je pars très tôt pour pouvoir faire mes livraisons dans les temps. Il fait un froid glacial. C’est terrible, surtout juste après avoir eu 2 jours de grosses chaleur le 30 avril et le 1er mai… Là on est de nouveau comme en plein hiver…

On est gelé. En remontant la vallée, je ne sens plus mes doigts, c’est terrible, tu as l’impression que l’hiver ne va pas partir…

Avec Denis, nous partons direction le Tourmalet. Denis n’a pas encore beaucoup roulé cette année et ne s’attend pas à avoir des bonnes jambes, il se fixe jusqu’à 10 h pour rouler avant de faire demi tour. Quant à moi, il faut que je sois au sommet vers 10h45 si je veux être dans les temps pour aller au travail après.

Nous ne pouvons pas beaucoup parler dans la vallée à cause du froid. J’avais hâte de monter en altitude et de me retrouver avec les premiers rayons de soleil.

Dans la vallée et sur le début de l’ascension du Tourmalet, j’essaye de faire le lièvre pour Denis, pour faire un tempo pour qu’on puisse rouler tous les deux. Denis est moins en forme forcément, il me dit à plusieurs reprises d’y aller, mais tant que l’horaire concorde, je reste au rythme.

Avec ce froid on n’est pas dérangé par les voitures.

Je ne suis pas à bloc sur la première partie du col du Tourmalet et je surveille l’heure. Puis à 11,5 km du sommet, il fallait que j’accélère pour être à l’heure que je m’étais donnée au sommet.

On se fait signe avec Denis, puis j’y vais. Les jambes tournent bien, le rythme est bon. Ça rassure et ça fait plaisir, mais pour l’heure l’objectif premier c’est d’atteindre les premiers rayons du soleil…

Et quel plaisir de les atteindre et de commencer à sentir la température qui monte légèrement, pouvoir de nouveau sentir mes doigts.

Je suis content du rythme sur lequel je grimpe car avec le froid j’ai tendance à être un peu tétanisé. Avec le froid j’ai tendance à ne pas boire ni manger, mais ça tient. Et finalement une fois au soleil, j’ai apprécié l’ascension. Je me suis quand même fait mal aux jambes sur le final pour ne pas perdre le rythme.

Je suis arrivé au sommet avant l’heure que je m’étais donnée, je serai dans les temps pour aller travailler. Ascension faite en 1h27 en ayant roulé bien en dessous sur la première partie du col. Je suis rassuré sur mon état de forme.

Je prends quelques photos mais après seulement 4 photos, le froid a eu raison de la batterie de mon tel… Tant pis, pas de photo dans la descente…

Vue depuis le sommet côté Luz Saint Sauveur, quel froid !!
Le sommet du col (ouvert à la circulation maintenant)

Je ne perds pas de temps et j’attaque la descente. Je tremble rapidement de froid, les larmes coulent. Ah que c’est terrible… Je me laisse aller sans dépasser les 60 km/h. Je rêve de la douche chaude avant de partir au travail. Et vivement l’été surtout !!!

62 km et 2000 m de D+ avant d’aller travailler, c’est toujours agréable. Et j’ai bien apprécié de repédaler avec Denis.

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