23 juin 2019 (27e sortie) : col du Tourmalet avec une bonne gueule de bois

Pour ce dimanche 23 juin, le soleil est au rendez-vous sur les Pyrénées, la chaleur aussi !!

J’étais bien tenté de faire une longue sortie à vélo après mes livraisons sur Bagnères.

Mais voilà, c’est la période des fêtes de Tarbes. Et la veille, après le travail, on devait s’y retrouver avec une bonne copine pour s’amuser. Je l’avais prévenu que je partirai avant minuit parce que je voulais pédaler ensuite. Mais elle est arrivée avec une de ses amie, on s’est bien amusé, on a beaucoup bu aussi, et la soirée défilant au même rythme que les pichets et les morceaux de musique, on est tous partis vers 3 h du matin et ça tanguait beaucoup.

Mais comment je vais pouvoir aller pédaler dans quelques heures ? Aie aie aie. Je devais dans tous les cas partir tôt, car je devais apporter ma glacière de jus à Bagnères avant 9 h.

J’ai enfourché le vélo avec un mal de crâne dantesque, une bonne gueule de bois qui fait du bien quand même. Bien sûr j’ai pas pris de petit dej’, valait mieux ne pas prendre le risque. Je n’avais plus de voix non plus. Mais de toute façon, je suis sûr que le col du Tourmalet me remettra plus à l’endroit qu’une matinée passée à dormir.

Et me voilà donc parti dans la vallée, direction le col du Tourmalet. Bien sûr, ce sera tout tranquille sans forcer. Je ne sais pas si j’avais encore des traces d’alcool mais alcool + effort physique, ça fait monter l’acide lactique dans les muscles instantanément…

Je savoure l’ambiance d’une matinée estivale sur le Tourmalet. Il est encore relativement tôt quand je le grimpe et la circulation n’est pas trop importante.

Je suis content de pouvoir le monter tranquillement sans effort. C’est plus le mal de tête qui me fait grimacer par moment finalement^^

Je rattrape quelques cyclistes dans l’ascension et là je me dis que j’ai quand même de la chance de grimper le col du Tourmalet pour faire passer une méchante gueule de bois alors qu’il pourrait être un objectif de l’année pour un cycliste^^

Bon par contre, tête en l’air que je suis, j’ai oublié de remplir mon bidon d’eau avant de partir xD

Les kilomètres défilent, et j’adore. La montagne est toujours aussi majestueuse, la transhumance est aussi passée par là, les brebis et les vaches sont dans les estives.

J’arrive au sommet du col du Tourmalet avec un grand sourire. Quel plaisir !! Ascension faite en 1h26 et je n’ai rien senti ! Bon évidemment, la grosse sortie que ‘javais envie de faire ce ne sera pas pour aujourd’hui, même si le Tourmalet s’est bien passé, il fait maintenant une chaleur écrasante et je n’ai pas pris de petit dej’ donc la fringale ne tardera pas à arriver.

Vue sur le versant Barèges depuis le sommet du col du Tourmalet
Mais que je suis bien ici !!

Je vais en rester avec une seule ascension aujourd’hui.

Après quelques minutes à profiter du paysage, j’attaque la descente.

Une descente qui va contraster avec le plaisir de l’ascension. La matinée est bien plus avancée, la circulation se fait de plus en plus dense et les fous du volant sont de sortie…

Au moment où j’arrive à La Mongie, juste avant l’entrée de la station là où il y a les larges parking, une voiture en dépasse une autre dans le sens de la montée au moment où j’arrive dans la courbe (avec bonne visibilité). Pour l’éviter je tire tout droit dans le parking à plus de 75 km/h… Heureusement qu’il n’y avait pas de voitures garées encore à ce moment et que je n’ai pas pris un trou car le parking n’est pas en aussi bon état que la route…

Mais je ne suis pas au bout de mes peines…

Un peu plus tard c’est un motard qui s’est arrêté pour aller d el’autre côté de la route et qui veut rejoindre sa moto et qui commence à traverser au moment où j’arrive à 60 km/h, il s’est ravisé de justesse et pour ma part j’ai fait un écart brusque à 60 km/h…

Et encore un peu plus tard, là où il y a d’autres parking c’est un piéton qui traverse le nez sur son téléphone…je l’ai frôlé à pleine vitesse.

Il y a des moments tu penses vraiment qu’il y en a qui n’ont pas de cerveau ou qui se croient tout seul sur la planète…

Mais un peu plus loin dans les paravalanches, je suis à 70 km/h, je rattrape petit à petit une voiture devant moi et voilà qu’elle s’arrête en plein milieu de la route sans mettre de clignotant pour prendre des photos. Heureusement qu’il n’y avait pas de voiture en face à ce moment, parce qu’à 70 km/h je ne serai plus là pour en parler…

Et le bouquet final, plus bas entre le lacet du Garet et les cascades, là où la route n’est pas excessivement large avec un muret sur le bord, je déboule à 70 km/h dans cette quasi ligne droite et en face, 4 motards dépassent plusiquers voitures qui montent au moment où j’arrive… Je me suis serré in extremis tout contre le muret, mais à cette vitesse ça aurait pu finir en énorme carton si il y avait eu le moindre caillou…

J’étais très en colère une fois la descente terminée. J’ai rarement fait une descente aussi dangereuse sur le col du Tourmalet. J’étais vraiment énervé… ça gâche tout le plaisir… Heureusement que je l’ai monté avant toute cette circulation…

La Mongie

Au final, ça fait 60 km et 1700 m de D+ pour cette sortie et une bonne façon de faire passer la gueule de bois. Ça fait 2 sorties d’affilé en lendemain de soirée en quelques jours…

(2 commentaires)

  1. Hello Idris,

    C’est un peu dingue cette succession de chauffards lors de ta descente ! T’étais pas encore bourré ?!!! LOL
    Sinon, c’est un peu bizarre, tu dois les attirer comme des mouches ! Lors de mes ascensions dans les Alpes en juin et en août, je n’ai quasiment pas eu de problèmes avec la circulation. Bon, quand tu persistes à descendre à 70 km/h alors que c’est chaud plusieurs fois, la raison voudrait qu’on se calme un peu pour la suite. C’est peut-être la jeunesse mais moi ça fait un moment que je descends peinard les grands cols, pas de prises de risque… De toute façon, tu ne pourras JAMAIS JAMAIS JAMAIS y faire quelque chose à propos des inconscients et des chauffards, quand ils t’auront balancé dans le ravin ou bien aplati comme une crêpe, il sera malheureusement trop tard… Sois (plus) prudent, j’ai envie de lire encore bien longtemps tes récits ! Biz

    1. Salut Joris 🙂

      Ouais tu as raison, c’est sûr, mais bon rouler en prévision des conneries des autres c’est dommage, mais tu as raison, sur le vélo on est fragile. Mais maintenant ça se calme un peu et je profite un peu plus des descentes, il y a moins de monde 🙂

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