30 juin 2018 (19e sortie) : col du Tourmalet et col d’Aspin en pleine chaleur

Samedi ensoleillé de nouveau, et chaud !

Le matin je suis présent sur Bagnères comme chaque semaine et c’est en début d’après midi que je peux partir pédaler.

Pas forcément le meilleur horaire, surtout en période de fortes chaleurs. Mais je n’ai pas de flexibilité à ce niveau là, tant pis.

Ce sera à nouveau un départ vers 14 h…

Lever de soleil sur les Pyrénées en partant à Bagnères tôt le matin.

Après les 2 Tourmalet du samedi précédent, j’avais envie de faire de nouveau un bel enchainement avec si possible 3 cols. Mais avec une si forte chaleur, je ne sais jamais trop à quoi m’attendre car soit j’encaisse bien le coup de chaud en partant soit je l’encaisse mal et la sortie peut virer à la grosse galère… En général il faut bien 10 km pour arriver à encaisser la chaleur initiale et retrouver des sensations.

D’autant que je compte bien commencer par le col du Tourmalet (2115 m) une nouvelle fois.

Mais si jamais après le Tourmalet je suis carbonisé et qu’il fait trop chaud, Cyrille m’a proposé d’aller voir le match de l’Equipe de France chez lui (c’est que c’est le jour du huitième de finale et même si le reste du temps j’en ai rien à foutre du foot, ma foi pour la Coupe du Monde on se prend au jeu). Cyrille il n’est pas fou, il ne va pas pédaler quand il fait chaud xD

J’enfourche le vélo et c’est parti direction Sainte Marie de Campan. D’un seul coup la chaleur est écrasante et asphyxiante…

Impossible de partir sur un gros rythme au risque de surchauffer direct. C’est donc tranquille en tournant les pédales et tout doux en laissant passer l’orage…

Quelle chaleur !!

Le point positif c’est que du coup à cette heure-ci il n’y a pas beaucoup de voitures sur la route et il y en aura encore moins plus tard quand ce sera l’heure du match.

Une fois à Gripp c’est parti pour 12,5 km à 9 % de moyenne. Toujours tranquillement. Les 2 km de ligne droite au niveau d’Artigues sont en plein soleil et là c’est dur. Je transpire déjà énormément. Je me sens complètement écrasé et bridé…

Mais je rattrape un autre cycliste qui semble encore plus en galère… je l’encourage et ça va mieux au moment où je passe les cascades et que j’aborde les 3 km sous les arbres.

Et après, c’est parti pour la partie des paravalanches. Là dessous on est au frais mais entre les paravalanches, c’est raide et en plein soleil, outch. Décidément ce Tourmalet consiste à maitriser la température de cuisson pour être à point au sommet.

Juste avant La Mongie, je rattrape un autre cycliste et je ne sais pas comment ça s’est fait mais il s’est mis à me parler du match de foot. Ben dis donc, dis on est dans le Tourmalet quoi !!

Comme je l’espérais, juste après La Mongie, il y a un petit air frais qui souffle sur les 4 derniers kilomètres. Ouf !

Et comme par magie, je reprends de plus en plus de rythme et je me fais super plaisir sur ce final !

Ben dis donc, je m’en souviendrai de cette ascension ! Mon 60 eme col du Tourmalet !

Je passe quelques minutes au sommet, j’admire le paysage et je cogite aussi sur la suite. Ça va être dur de faire 3 ascensions au total je pense avec cette chaleur. Mais je ne suis pas complètement cuit, alors autant aller au col d’Aspin (1490 m) en suivant.

En plus je ne l’ai toujours pas monté ce mois-ci, ce sera l’occasion !

Vue sur le versant Luz Saint Sauveur depuis le sommet du Tourmalet

Mon 60 eme col du Tourmalet

La Mongie

Dans la descente.

Mon collègue préféré !! Mais il se fait vieux

Vue sur Artigues

Je fais une descente tranquille sur Sainte Marie de Campan et j’attaque illico l’ascension du col d’Aspin.

De nouveau il fait très chaud. Ce sera là aussi en mode tout doux mais je m’amuse quand même dans cette sortie avec cette chaleur xD

Le coup de pédale est lourd alors je choisis de ne pas forcer.

Les 5 km à 8 % après Payolle se font sous les arbres mais l’air n’est pas vraiment plus frais. Mais j’apprécie quand même, surtout que maintenant à cette heure-ci je suis presque tout seul sur les routes !!

J’apprécie d’être au sommet une nouvelle fois !

Je profite du paysage, mais je garde un oeil sur le gros troupeau de vaches qui se déplace d’un côté à l’autre de la route au sommet. C’est que je garde en mémoire la petite mésaventure de la vache qui a fait tomber mon vélo et qui a léché mon casque ici même en juin 2013. Fabien en rigole encore dès qu’on évoque la scène xD

Vue sur le versant Arreau depuis le sommet du col d’Aspin.

Le Pic du Midi !

Beaucoup de vaches…

 

Et d’ailleurs je ne tarde pas à revenir à mon vélo en courant en voyant les vaches approcher dangereusement !!

C’est le moment de songer à redescendre. Je fais pas mal d’arrêts photos et je termine avec la descente de la vallée, toujours bien au chaud.

Dans la descente

Payolle

Les mounaques de Campan. Toute mon enfance.

Une bien belle sortie que j’ai apprécié malgré tout. Et finalement, bien qu’écrasé par la chaleur j’ai eu l’impression que j’étais parmi ceux qui l’encaissaient le mieux en voyant les autres cyclistes.

80 km et 2250 m de D+ avec mon enchainement favori !

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