24 avril 2016 (8e sortie) : col d’Aspin

Retour sur le vélo, et ce n’est pas pour me déplaire ! 3 semaines déjà depuis la dernière sortie, ça commençait à faire long… Ce sera encore un col d’Aspin mais un peu différent de d’habitude.

Les dernières semaines ont été très chargées pour le travail (tant mieux d’un côté) mais ça fait que niveau sommeil, ce n’est pas trop ça, le dimanche précédent j’avais gardé quelques heures de dispo l’après midi pour aller pédaler mais il y a eu des grosses averses de grêle et je pense que c’était tant mieux car j’étais vraiment fatigué.

Pour ce dimanche après midi 24 avril, j’étais pas très en forme mais moins fatigué quand même. Et ce coup-ci j’allais pédaler avec Cyrille.

Le hasard fait drôlement les choses. Nous discutions virtuellement depuis quelques temps via le site. Et le dimanche 3 avril, jour de ma dernière sortie en montagne, j’étais allé à la Hourquette d’Ancizan et Cyrille au col d’Aspin et nous avons manqué de nous croiser à Payolle à quelques minutes près. Et toujours le hasard, le mercredi, 10 jours plus tard, alors que j’étais en train de vendre les jus de ma fabrication, qui c’est qui passe? Cyrille ! Il est venu vers moi pour être sûr que c’était moi et là on était parti pour discuter un bon moment si sa copine n’avait pas été là pour nous ramener sur Terre^^ Et le samedi suivant, pareil, alors que j’étais à Bagnères avec mon stand, qui c’est qui passe? Cyrille de nouveau.

Il habite à Ozon au nord des Baronnies, à mi chemin entre Tarbes et Lannemezan. Bien sûr nous envisagions d’aller faire une sortie en vélo ensemble. Pour ma part je n’ai que le dimanche après midi que je peux envisager me libérer pour aller pédaler. La grêle du dimanche dernier nous a empêché de programmer ça mais pour ce dimanche 24 avril, nous étions prêt à braver les averses pour aller pédaler. Vue la météo, pas de Hautacam au programme (autant attendre qu’il fasse grand beau), le Tourmalet toujours fermé, nous avons donc jeté notre dévolu sur ce pauvre col d’Aspin (1490m) qui allait encore me voir passer.

Cyrille l’a déjà grimpé 4 fois. Rendez-vous est pris à la maison à Barbazan à 14 h.

Le temps de discuter un peu et de nous préparer, nous avons mis les voiles environ une demie heure plus tard. Le ciel assez menaçant en plaine semblait s’éclaircir en regardant vers les montagnes.

Cyrille n’a pas encore de vélo de route, je lui ai proposé le Grandsaigne mais il a souhaité garder son VTT car il est plus à l’aise avec.

Nous sommes partis avec la ferme intention de profiter de l’après midi sans se prendre la tête.

Il ne faisait pas chaud, avec un vent assez froid qui soufflait, et ça ne fera qu’empirer.

C'est parti, ciel mitigé avec les montagnes dans les nuages.

C’est parti, ciel mitigé avec les montagnes dans les nuages.

Heureusement à cette heure-ci et avec une telle météo, il n’y a pas grand monde sur les routes des montagne. Petit arrêt pour voir les ânes qui n’avaient pas envie de se faire caresser ce coup-ci et nous avons continué notre route. Vent dans le dos dans les lignes droites avant Bagnères ça fait du bien.

En direction de Bagnères.

En direction de Bagnères.

Sur les petites routes c’était bien agréable car nous pouvions discuter tranquillement. Plus nous avancions et plus ça grimpait. Forcément, avec le VTT, Cyrille allait moins vite. J’essayais d’adapter le rythme pour que nous roulions de concert. Plus nous approchions de Sainte Marie de Campan et plus je sentais que les jambes étaient pas mal. Et d’ailleurs, j’ai pu rester sur le grand plateau pour rejoindre Sainte Marie de Campan. C’était cool.

Le Montaigu dans les nuages.

Le Montaigu dans les nuages.

A Campan.

A Campan.

La côte à 9% qui permet d'arriver au pied des cols d'Aspin et du Tourmalet, la forge dans laquelle Eugène Christophe a réparé sa fourche en 1913 est à gauche.

La côte à 9% qui permet d’arriver au pied des cols d’Aspin et du Tourmalet, la forge dans laquelle Eugène Christophe a réparé sa fourche en 1913 est à gauche.

La forge.

La forge.

Au pied du col d'Aspin.

Au pied du col d’Aspin.

Nous avons tout les deux manger une pâte de fruit avant de nous lancer dans l’ascension. C’était parti ! Pas de pluie et même plutôt des belles éclaircies au dessus de nous, malgré les nuages sur les sommets. En revanche, il faisait de plus en plus froid, 11°C au pied de l’ascension.

Nous prenions bien plaisir à grimper. Pour ma part, le grand plateau tenait toujours et je commençais à me demander si je n’allais pas pouvoir carrément faire toute l’ascension sur le 50 x 21 y compris sur les 5 derniers kilomètres à 8% après Payolle.

Dans le début de l'ascension du col d'Aspin.

Dans le début de l’ascension du col d’Aspin.

Col d'Aspin 24 avril 2016 020

La Séoube.

La Séoube.

Entre éclaircies et passages nuageux.

Entre éclaircies et passages nuageux.

Col d'Aspin 24 avril 2016 031

L'entrée du plateau de Payolle.

L’entrée du plateau de Payolle.

A Payolle, le vent glacial soufflait de côté et c’était un peu moins agréable. Petite pause avant d’attaquer le final. Cyrille ressentait une douleur à son genou gauche qui sort d’une grosse blessure qu’il a eu l’année dernière (au ski en plus, si ce n’est pas malheureux !!). Avec le vent j’hésitais à mettre mon écharpe pour me protéger la gorge mais la suite sur le grand plateau s’annonçait réchauffante. Nous sommes repartis pour les 5 derniers kilomètres avec d’abord le kilomètre à 9%. J’ai pu prendre quelques photos de Payolle tout en pédalant mais ça a été dur sur le grand plateau. J’ai fait tout le reste en danseuse et j’ai donc arrêté de prendre des photos.

La carrière de marbre au moment d'aborder les 5 derniers kilomètres.

La carrière de marbre au moment d’aborder les 5 derniers kilomètres.

Dure de prendre la photo en grimpant sur le grand plateau.

Dur de prendre la photo en grimpant sur le grand plateau.

Payolle dans des couleurs sympas avec le Pic dans les nuages (dernière photo prise en roulant avant le final).

Payolle dans des couleurs sympas avec le Pic dans les nuages (dernière photo prise en roulant avant le final).

Forcément, je ne pouvais pas trop ralentir pour que nous grimpions ensemble pour une question d’équilibre. J’ai donc continué. Les jambes n’étaient pas trop mal. Les lacets à 10% faisaient quand même bien mal et je devais serrer les dents pour les passer sur le 50 dents. Je souhaitais attendre Cyrille quelque part pour que nous pédalions ensemble mais sur les pentes à 9% je n’étais pas sûr de pouvoir redémarrer sur ce braquet. J’ai donc continué en me disant que c’est à 1,7 km du sommet, là où la pente repasse à 6% que j’attendrai. Entre 3 km et 2 km du sommet, ce sont les courbes entre 9 et 10% qui s’enchainent sur plusieurs centaines de mètres, là ça tirait bien dans les jambes et je respirais bien fort.

J’ai passé le panneau indiquant le sommet à 2 km et à 1,7 km je suis arrivé à l’endroit où le final devient plus facile. Je me suis arrêté là pour que nous nous rejoignions. Puis nous avons attaqué le final avec vue sur le sommet du col. Nous apercevions une partie des montagnes malgré les nuages sur les sommets et j’en ai profité pour faire quelques photos.

A l'endroit où la pente repasse à 6% à 1,7 km du sommet, pour attendre Cyrille.

A l’endroit où la pente repasse à 6% à 1,7 km du sommet, pour attendre Cyrille.

Cyrille en pleine action.

Cyrille en pleine action.

Le sommet du col est en vue.

Le sommet du col est en vue.

Sympa le décor, si il avait fait grand beau, ce serait encore mieux avec les sommets en arrière plan.

Sympa le décor, si il avait fait grand beau, ce serait encore mieux avec les sommets en arrière plan.

Col d'Aspin 24 avril 2016 078Col d'Aspin 24 avril 2016 085

Col d'Aspin 24 avril 2016 088

Sur ce final, les jambes allaient vraiment bien et je me suis fait un petit plaisir sur les 500 derniers mètres, au sprint, mains en bas du guidon, que j’ai avalés à 28 km/h sur les pentes à 7%.

Col d’Aspin grimpé sur 50 x 21, première fois que ça m’arrive.

Au sommet nous avons immortalisé notre première ascension commune avec une photo prise par une fille sympa du Var en plein roadtrip.

La photo du sommet !

La photo du sommet !

Le vent soufflait vraiment fort sur le sommet et l’ambiance était glaciale. La température a chuté à 7°C et le ressenti était sûrement bien inférieur.

Malgré le ciel nuageux, la vue était sympa sur la vallée d’Aure. Bien sûr, que ce soit l’Aneto ou le Pic du Midi, ils étaient dans les nuages.

Vue sur la vallée d'Aure.

Vue sur la vallée d’Aure.

En panoramique.

En panoramique.

Col d'Aspin 24 avril 2016 099

Cool le décor !! (photo Cyrille)

Cool le décor !! (photo Cyrille)

Vue côté Pic du Midi de Bigorre qui est dans les nuages.

Vue côté Pic du Midi de Bigorre qui est dans les nuages.

Je t'ai vu !!

Je t’ai vu !!

Toi aussi !!

Toi aussi !! (photo Cyrille)

Après plusieurs minutes dans le vent là haut à prendre des photos et à nous habiller le plus chaudement que nous pouvions (j’étais bien content d’avoir pris avec moi mes gants longs), nous avons attaqué la descente sur Payolle avec une bonne bière dans la tête. Le vent soufflait de plus en plus fort au fil des minutes.

Cyrille, un peu plus lourd que moi, avec les freins à disque et qui n’a pas froid aux yeux en plus, s’est carrément permis de filmer le début de la descente en tenant sa caméra dans la main !! Il s’est bien amusé !! 😀 En tout cas, le vent s’est vraiment intensifié depuis quelques minutes et il nous balayait dans la descente si bien qu’il nous ralentissait et nous empêchait de dépasser les 60 km/h. Bien dommage.

Video du début de la descente :

Payolle.

Payolle.

A Payolle, nous avons cherché à aller prendre une bière et une bonne crêpe. Il n’y avait qu’une seule auberge ouverte. Ça faisait du bien de se mettre au chaud. L’aubergiste nous a dit que le matin il neigeait sur le col d’Aspin. Pas étonnant vu le froid qu’il avait fait, en tout cas là elle a tenu dès 1600m sur le secteur. Le Tourmalet faudra encore attendre… 🙁

Bière et crêpe au menu.

Bière et crêpe au menu.

Après la bière et la crêpe, il fallait repartir, il nous restait encore 40 km à avaler et il commençait à faire tard. Et manque de chance pour nous, le vent remontait de la vallée et soufflait encore plus furieusement. Nous étions à fond face au vent à 22 km/h sur les faux plats descendants, là on s’est dit qu’on était partis pour un bon moment de galère…

Heureusement ça soufflait un poil moins fort un peu plus bas mais une chose est sûre, c’était pas super top. Avec Cyrille on essayait d’adapter nos rythmes pour rouler de concert mais avec les descentes et montées qui se succédaient la vitesse variait beaucoup et entre le VTT et le vélo de route c’était pas pareil.

C’était déjà mieux quand on a rejoint la petite route à Campan.

Le Montaigu qu'on voit un peu plus qu'à l'aller mais le sommet reste dans les nuages.

Le Montaigu qu’on voit un peu plus qu’à l’aller mais le sommet reste dans les nuages.

Alors que nous roulions tranquillement nous avons commençait à traverser le village d’Asté. La rue principale est très étroite et à cause de la file de voitures garées à gauche, il est impossible de se croiser sur quelques dizaines de mètres. Alors qu’on avançait, une voiture est arrivée en face, c’était pas possible de se croiser sans se frôler (si c’était possible de ne pas se faire écrasé) et théoriquement la voiture aurait dû attendre que nous passions. Après avoir hésité et ralenti, la voiture s’est engagée quand même alors que nous arrivions à quelques mètres, j’ai levé la main et là cet abruti (car c’en est un) a donné un coup de volant volontaire vers moi en me croisant et m’est passé à quelques centimètres, j’ai senti mon genou et mon coude gauche se faire raser de près. Un bel abruti, je ne lui souhaite pas un trop gros accident mais si il pouvait encastrer sa BMW comme un con dans un paravalanche de La Mongie ça lui ferait du bien.

La suite du retour s’est passé sans encombre. Juste un arrêt pour que Cyril prévienne sa copine qu’il rentrera un poil tard (pensez donc il était presque 20 h^^).

Sur le retour.

Sur le retour.

Coup de projecteur.

Coup de projecteur.

Col d'Aspin 24 avril 2016 122

Petit regard derrière vers les montagnes.

Petit regard derrière vers les montagnes.

Nous sommes rentrés bien content de notre sortie. 90 km et 1500m de D+. Pas de pluie, une ascension sans grande circulation. Mais dommage le vent glacial du retour.

Cyrille a grimpé son 5e col d’Aspin. Pour ma part c’était le 63e et sur le grand plateau, 50 x 21 ce coup-ci, j’en suis pas mécontent car ce n’est pas tout le temps que je m’amuserai à faire l’andouille sur un braquet comme ça dans les montées.

Une chose est sûre, cet après midi à fait du bien pour s’oxygéner un peu et se défouler avant de repartir dans le travail.

(20 commentaires)

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  1. Hello Idris,
    Si j’ai bien compris tu as eu un pépin technique qui t’a forcé à rester sur le 50×21 ? 😉
    A+
    nikko

    1. Salut Nico 🙂

      Ahahaha non, c’était vraiment juste pour le fun que je suis resté sur 50×21^^ Là les jambes étaient pas mal, du coup c’était sympa à tenter 🙂 Mais je ne ferai pas ça souvent parce que c’est des coups à se griller les cuisses ça^^

      1. Surtout un coup à devenir super costaud !

        1. Héhé ça dépend du point de vue 😀

    • valery on 26 avril 2016 at 20 h 37 min
    • Répondre

    50*21 très bon pour faire de la force

    1. Pour le coup ouais^^

    • valery on 27 avril 2016 at 20 h 22 min
    • Répondre

    je ne pense pas y aller ce we en raison de la météo mais le we prochain ok

    bonne route

    1. Ouais la météo ne s’annonce pas super dimanche 🙁

      Tu comptes envisager de venir à la Montée du Géant le 4 juin?

        • valery on 30 avril 2016 at 11 h 07 min
        • Répondre

        montée du Géant c’est organisé par qui?

        1. C’est chaque premier samedi de juin, c’est le jour où la statue du sommet (le Géant) est remontée au sommet du col. C’est une montée festive. En 2014 on était 1200 cyclistes si je me souviens bien. ça reste une bonne ambiance.

  2. Salut Idris.
    Toi l’Aspin avec le 50*21, moi en 2012 j’avais grimpé le Ventoux par Bédoin avec des braquets compris entre le 42*18 et le 42*23 et ce jusque dans les deux derniers km où j’étais passé sur le petit plateau de 30 dents. Personnellement, je trouve que cela ne m’avait pas donné beaucoup plus de force donc je ne serai pas trop pour refaire ça. Je trouve que rouler à l’entrainement en début de saison sur une seule jambe en les alternant dans les faux-plats montants et sur des braquets pas trop durs améliore beaucoup plus la puissance. Mais pour ça, il faut obligatoirement des cales.

    J’ai fait samedi Liège-Bastogne-Liège Challenge sur le parcours de 158 km (mais moi j’en avais 163 au compteur) et je peux dire que le 30*23 était vraiment très juste. Dans la côte de la Redoute, il y a un coup de cul à mi-ascension environ (20 % officiellement, 17 % selon d’autres) et là je peux dire que le 30*23 était vraiment très juste et il a fallu que je me donne à fond en danseuse pour m’arracher à la pente, si j’aurais lâché j’aurais pu gêner d’autres cyclotouristes derrière. Idem dans la côte de la Roche aux Faucons, je l’ai entamé avec un braquet de 42*23 mais j’ai vite fait de passer sur le plateau de 30 dents car c’est du 11 % de moyenne. Avec un 30*19/21, cela passait bien sauf vers la fin de la côte où il y a un passage à 16 ou 17 % où il a fallu s’arracher avec un braquet de 30*23. Heureusement que le passage-là était court ! Mon vélo de route a des plateaux de 52-42-30 et une cassette de 9 vitesses avec 12-23 à l’arrière mais là j’aurais bien voulu avoir un pignon de 25 voire de 26 dents !

    La côte de Saint-Nicolas a été un peu plus douce et je l’ai bien passé entre le 30*19 et le 30*23. Officiellement, c’est du 8,6 % de moyenne avec un pourcentage maximum à 17 % mais il devait être très court car moi je n’ai pas vu plus de 14 %. Mais bon, le parcours exige des petits braquets. Il y avait déjà dans la première partie du parcours la côte de la Haute-Levée au-dessus de Stavelot où il y avait une bonne portion à 12 %.

    La météo c’était plutôt des giboulés avec un vent glacial pendant une bonne partie de la course et une pluie froide dans les derniers kilomètres. Mais bon au moins contrairement aux pros on a évité la neige ! Il y a un moment au début où j’étais dans la roue de Cédric Vasseur qui roulait tranquillement avec un autre cycliste. En revanche, ce qui ne m’a pas plu c’est qu’il fallait jongler un peu dans la circulation automobile dans les 10 derniers km.

    1. Salut Antho 🙂

      Oh moi je ne cherchais pas à faire le force en grimpant le col d’Aspin sur le 50, c’était juste pour le fun^^

      Ben dis donc sacré parcours le LBL challenge, et vraiment pas de bol pour la météo, la galère que ça a dû être…

    • vincent on 29 avril 2016 at 21 h 16 min
    • Répondre

    Hello Idris – ravi de te voir reprendre le vélo. 3 semaines ça a du te faire bizzarre 🙂

    @Cyrille, ça me rappelle quand je montais encore les cols en VTT il y a quelque années. Tu verras, le vélo de route ça change la vie 🙂

    Vincent

    1. Salut Vincent 🙂

      Merci pour ton message 🙂 Ouais ça fait du bien de reprendre et normalement dimanche aprem nouvelle sortie !! 🙂

      A bientôt !! 🙂

  3. Bonsoir Idris.

    Non, la météo n’a pas tant été une galère que ça (enfin du moins pour nous les amateurs car cela a été bien différent pour les pros) car même si on manquait de soleil la la pluie était bien pire certaines années précédentes. Là il a plu jusqu’à 7h45 en Belgique mais je n’avais pas pris le départ (pris à 9h40) et la pluie est revenue vers 17h par intermittence.
    Quant au vent, il n’était pas trop fort mais simplement très frais surtout quand on s’arrêtait au ravitaillement , car là on se refroidissait (surtout après celui du km 42 où le froid traversait largement ma veste). En plein effort, il était supportable et je me suis même permis de ranger ma veste pour grimper La Redoute et La Roche aux Faucons. Presque tous les coureurs avaient une veste sur eux et moi j’avais aussi un buff au cou pour mieux supporter le froid.

    C’est la pluie à quelques km de la fin et après la course qui a été pénible quand il a fallu ranger son vélo et ses affaires. J’ai réparé cette semaine mes mains gercées car cette pluie était bien froide. Mais à part ça, cela valait le coup de grimper ces côtes mythiques une fois dans ma vie.

    Le point le plus haut des Ardennes belges traversées était le col du Rosier (564m).

    1. Ben dis donc, heureusement que tu n’as pas eu la pluie dès le départ. En 2011 j’avais montée le Tourmalet sous une forte pluie glaciale, je te dis pas la galère dans la montée déjà j’étais gelé mais surtout dans la descente et le retour. Et je me suis bien dit que je ne referai plus un truc pareil…

  4. Ah, j’oubliais: j’ai été voir sur le site pour la côte de Saint-Nicolas et effectivement il y avait une erreur: c’est 1,4 km à 7,6 % avec 13 % au maximum. Ceux qui ont affiché le panneau au pied de la côte avec 8,6 % et un maximum de 17 % se sont plantés. Je me disais bien que 17 % cela me paraissait un peu gros.

    Bonne sortie à toi si tu fais du vélo dimanche !

    1. Merci de la précision, effectivement des fois la DDE a tendance à exagérer les chiffres, comme pour la cime de la Bonette qui est annoncée plus haute route d’Europe alors que non en réalité.

      Merci 🙂 Ouais demain après midi, je pense que ça devrait pédaler 🙂

    • christophe on 24 mai 2016 at 16 h 14 min
    • Répondre

    Petit coucou de Normandie ,je suis le frere de Cyrille ,vos photos sont tres jolies et les montées doivent etre tout aussi sympa lol…..En attendant d autres clichés avec le soleil, bon courage et n hesites pas a entrainer mon petit frere .

    1. Bonjour Christophe 🙂

      Ah c’est super sympa ton petit message 😀 Merci !! 🙂 Oh oui il est motivé Cyrille !! 🙂 Y a eu le Tourmalet le 1er mai et prochain objectif qu’on va faire c’est la Montée du Géant du Tourmalet le 4 juin !! Faudra que tu l’encourages à fond par texto 😀

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