5 juillet 2020 (16e sortie) : 2 fois le col du Tourmalet et 1 fois le col d’Aspin

Pour ce dimanche 5 juillet, il est prévu beau et chaud sur les Pyrénées !

J’avais envie de faire une grande sortie, mais je ne souhaitais pas non plus rentrer trop tard, parce que c’est dimanche et j’ai aussi envie de profiter de la journée.

Mais le matin, j’ai choisi de ne pas mettre le réveil, pensant que je me lèverai tôt sans problème. Ben c’est raté, j’ai ouvert les yeux à 7h50…

Je me suis levé en sursaut, voilà un dimanche qui part sur les chapeaux de roues^^

C’est bien dommage car je suis parti avec au final 2 h de retard par rapport à ce que je souhaitais. Or j’envisageais de grimper 3 fois le col du Tourmalet par chacune de ses variantes (Sainte Marie de Campan, Luz Saint Sauveur par la voie Laurent Fignon et Luz Saint Sauveur par la nouvelle route).

J’ai enfourché le vélo plein de motivation à Tarbes. Je vais une nouvelle fois pédaler avec le Grandsaigne car je n’ai toujours pas reçu les pneus pour mon vélo de route, donc pas de risque.

Tempête de ciel bleu sur les Pyrénées !

J’étais sans compteur, juste un regard sur les clochers des villages pour voir l’heure.

Je pars dans la plaine et la vallée, le paysage est superbe, c’est un régal !! Je ne vois pas les kilomètres défiler ! Je croise Bruno Armirail notre coureur de la FDJ de Bagnères, on se salue.

Le Montaigu, en pleine forme !

A Sainte Marie de Campan, c’est parti pour la première ascension, je l’attaque tranquillement pour profiter. Je me cale sur le rythme d’un groupe qui se trouve 20 mètres devant moi, ils grimpent pas mal, moi ça me convient.

Ça défile, puis après le lacet du Garet à mi pente, un cycliste me rattrape, il me reconnait car c’est un lecteur du blog. Et voilà qu’on se met à discuter. Insidieusement on accélère légèrement le rythme. On discute pendant quelques kilomètres mais il s’arrête à La Mongie. Je continue tout seul et me rends compte que le groupe que je suivais tranquillement est loin derrière.

J’adore le final, sous ce beau soleil !

Dans le dernier virage je m’arrête pour discuter avec la copine photographe qui est revenue pour l’été. Elle s’inquiète de ne pas me voir avec mon vélo habituel. On discute avec plaisir mais il faut que je continue.

Je rejoins le sommet. Il y a beaucoup de monde en haut et je préfère ne pas m’attarder. Je descends presque de suite de l’autre côté sur Luz Saint Sauveur en faisant quelques arrêts photos pour le paysage.

Vue depuis le sommet sur le versant que je vais enchainer
Il y a du monde, je ne m’attarde pas
Le Pic du Midi juste là
ça y est, en bas à Luz Saint Sauveur, c’est reparti pour plus de 18,5 km d’ascension !

Une fois en bas, pâte de fruit et hop, demi-tour pour le remonter.

Les premiers kilomètres sont longs et pas très agréables, je prends un rythme régulier qui me fait monter sans trop d’efforts. Je profite de l’ascension.

Au fil des kilomètres je sens que les jambes travaillent. Après le parking de Tournaboup, c’est la deuxième partie de l’ascension qui se présente avec des paysages que j’adore !

Ça grimpe toujours régulièrement, mais à partir du panneau des 6 km je commence à sentir la fatigue, tant mieux, c’est le but !!

Je ne vois pas les kilomètres défiler et au moment d’amorcer le dernier virage, voilà que la photographe de ce côté-ci aussi s’inquiète de ne pas me voir avec mon vélo habituel^^

Je me suis fait plaisir sur les 1,5 derniers kilomètres raides en accélérant.

Au sommet, toujours du monde, je ne m’attarde pas non plus. L’heure tourne, déjà que j’étais parti tard et je n’ai toujours pas envie de rentrer trop tard, je vais opter pour le col d’Aspin en troisième ascension avant de rentrer.

Deuxième Tourmalet du jour !

J’ai fait une descente tranquille avec ce vélo et c’est parti pour l’ascension du col d’Aspin, là, c’est un peu en mode pour se finir les jambes, tantôt j’accélère tantôt plus tranquille, un peu désordonné mais j’aime ça !

Payolle

Ah ce col d’Aspin, cette affection que j’ai pour lui, je ne m’en lasserai pas ! Les 5 derniers kilomètres ont fait un peu mal aux pattes mais ça fait du bien.

Superbes paysages au sommet, mais il ne fallait pas trainer, il reste encore 50 km pour rentrer.

Le Pic du Midi dans toute sa splendeur
Dans la descente

J’ai bien roulé sur tout le début du retour dans la vallée et le début de la plaine mais petit à petit ça a fait mal aux jambes^^

ça se couvre

J’étais à sec, du coup petit arrêt rafraichissement chez les parents à 7 km de la fin avant de terminer.

Une belle sortie de 171 km et 4100 m de D+ avec 2 fois le col du Tourmalet et 1 fois le col d’Aspin.

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