7 juillet 2019 (32e sortie) : col du Tourmalet dans le brouillard

Pour ce dimanche 7 juillet, ce sera une courte sortie de nouveau. J’étais de soirée anniversaire la veille au soir à Bagnères après le travail et j’ai dormi sur place. Bien sûr j’avais pris le vélo avec moi pour pédaler dimanche matin avant d’aller à Tarbes pour midi pour le pot de départ d’une collègue.

Ça ne me laissait pas beaucoup de temps en comptant la douche et me préparer pour midi ensuite.

Ce sera de nouveau le col du Tourmalet, le 3eme en moins de 72 h, l’objectif est de continuer à faire progresser la forme en vue de ma semaine de vacances à la fin du mois. Et avec des ascensions aussi rapprochées c’est l’idéal pour sentir si la forme progresse.

Bagnères est dans le brouillard, un brouillard dense et très humide. Il fait frais. Après la période de canicule du mois de juin, c’est appréciable.

C’est parti direction le fond de la vallée. Je ne vois pas grand chose avec l’eau qui me sur les lunettes. J’ai mis le k-way pour remonter la vallée car ça mouille beaucoup. Cependant, j’ai vu que normalement au sommet du col du Tourmalet c’est au soleil (dès La Mongie), mais pour ça il ne faut pas que le brouillard remonte d’ici là.

Un peu avant Sainte Marie de Campan, je m’arrête pour enlever mon k-way et essuyer mes lunettes.

Je repars. J’arrive au pied du col du Tourmalet. Le début est roulant et je pars sans me mettre dans le rouge. Mais une fois que j’arrive à Gripp, à l’amorce des 12,5 km à 9 % de moyenne, l’envie de hausser le rythme se fait sentir. Etant donné que j’ai déjà perdu du temps sur la première partie, je ne vais pas chercher à battre mon meilleur temps mais juste me faire plaisir sans finir cramé.

Par moment c’est presque de la pluie ce brouillard, j’ai les lunettes sur le bout du nez pour pouvoir voir, mais au fur et à mesure que je grimpe, je n’ai pas le sentiment d’arriver à la limite pour passer au dessus, du coup je les mets dans ma poche. Je pédale sur un bon rythme. Il n’y a pas grand monde (c’est le jour de la Pyrénéenne mais les participants arriveront plus tard dans le Tourmalet).

J’apprécie ce moment, seul dans le brouillard, je n’y vois pas à plus de 15 mètres, face à la pente, et ça continue de monter. Et je me fais vraiment plaisir.

Peu avant d’arriver à La Mongie, le brouillard se fait moins dense et offre une vue sympa entre l’impression de passer au dessus du brouillard mais d’arriver dans une deuxième couche moins dense. Je me suis arrêté pour prendre une photo.

Le brouillard donne une ambiance sublime

C’est un peu plus lumineux. Je traverse La Mongie, toujours bien, les jambes qui tournent régulièrement. Après la soirée d’anniversaire de la veille c’est agréable, mais j’avais fait attention de ne pas trop boire pour ne pas me retrouver comme pour l’ascension du 23 juin^^

L’air du sommet est là, et c’est en passant le dernier virage que je passe véritablement au dessus des nuages et que j’aperçois le ciel bleu, il était temps !!^^

Arrêt photo dans le dernier virage : La Mongie, sublime !

J’ai vraiment savouré cette ascension !! J’ai droit en plus à une superbe mer de nuages et verdict, ascension faite en 1h17 sans être à bloc (mon record est de 1h13 et 47 s). Voilà qui me donne une très bonne idée de où j’en suis. Je suis plutôt en forme et je pense que les prochaines ascensions du Tourmalet ce sera en mode chrono pour tenter de battre mon meilleur temps.

Avec l’humidité, mon téléphone s’est éteint après quelques photos, dommage…

Vue versant Barèges

Après quelques minutes au sommet, c’est parti pour la descente. Je rentre de nouveau dans le brouillard qui remonte. Je n’y vois plus rien !

J’entends les cloches des brebis et des vaches, je reste prudent sur ces parties et j’ai bien fait car les brebis traversaient la route moins de 20 m devant moi et je les distinguais à peine.

Après La Mongie, une bonne dose d’adrénaline à plus de 60 km/h dans le brouillard sans visibilité, je connais la descente par coeur et ça aide.

J’ai fait quelques arrêts photos, mais avec l’humidité, mon téléphone s’éteignait après une photo, je passais un temps fou à le rallumer à chaque fois…

Une fois en bas, j’étais vraiment content, dommage de ne pas avoir le temps de faire un enchainement, mais j’étais bien mieux dans le brouillard dans le Tourmalet que dans un lit à dormir^^

Les prochains ce sera en mode chrono !

Une fois rentré, douché et changé, j’ai repris le vélo pour aller à la fête du midi et tout l’après midi, c’était bien sympa !

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