Après la tendinite de la semaine d’avant le jour où le Tour de France est passé, j’ai opté pour couper le vélo quelques jours et en théorie quelques semaines.
J’avais passé 1 jour et demi entièrement immobilisé sans possibilité de plier le genou, je ne pouvais ni conduire, ni pédaler, ni marcher normalement. Depuis quelques jours ça allait un peu mieux. Mais alors que je prenais mon mal en patience, le soleil a eu la très mauvaise idée de s’installer confortablement. Résultat des courses, ça fait des mois et des mois que tu pédales dans le froid, le mauvais temps, le ciel changeant et menaçant et le jour où le soleil revient tu te prends la tendinite… Je n’en pouvais plus de voir les jours défiler comme ça avec ce soleil sans avoir la possibilité de pédaler. Devoir prendre la voiture pour aller livrer des bouteilles à même pas 10 kilomètres alors qu’il fait 40°C, c’est très dur…
Et j’ia fini par craquer. La passion est trop forte… Et en ce dimanche 17 juillet, j’avais une matinée assez tranquille. En me levant, il faisait grand beau et déjà bien chaud, un temps de rêve pour aller aligner un bon 150 km en montagne. Mais valait mieux ne pas rêver… Mais je n’ai pas résisté, je suis allé chercher mon vélo et je l’ai enfourché sans trop savoir où aller.
J’ai pris la direction de Bagnères face aux montagnes (la photo des Pyrénées parle d’elle même). Que c’était bon de pédaler avec cette chaleur. Mon objectif était de voir où ça en était pour le genou. Si ça tenait, j’avais bien envie de remonter toute la vallée, en revanche, à la moindre douleur j’étais prêt à faire demi tour illico.
Je pédalais tout en profitant de ce temps superbe et en restant vigilant quand même. Les kilomètres défilaient sans trop de circulation. Puis, alors que j’avais parcouru une douzaine de kilomètres et que j’approchais de Bagnères, j’ai commencé à sentir une petite gêne sur mon genou gauche. Ce n’était pas une douleur mais juste une petite gêne. Ce n’était pas forcément agréable mais ça n’empêchait pas de pédaler, mais ne voulant pas prendre de risques, j’ai opté pour aller seulement au col des Palomières (810m) au dessus de Bagnères puis de rentrer dans la foulée.
Et du coup, sitôt à Bagnères j’ai attaqué le col des Palomières à fond. C’était la seule montée de la sortie, je pouvais lâcher les chevaux. 4,7 km de montée. Je voulais le grimper en moins de 15 minutes, mais j’ai flanché un peu sur le final et j’ai bouclé l’ascension en 15min55. J’ai tout de même rattrapé 2 vélos électriques à la fin de la partie raide dans le milieu de la montée, ils avançaient les bougres avec leur moteur, je me suis arraché^^
Au sommet j’ai profité de la vue dégagée sur les Baronnies et la plaine avec tout de même cette petite pointe de déception de ne pas pouvoir aller plus haut.
Il faisait bien chaud là haut et en plein soleil en haut, la température de mon compteur est montée jusqu’à presque 54°C !!!
Après quelques minutes j’ai attaqué la descente jusqu’à me retrouver bouchonné par un tracteur…
Alors que je pédalais sur le retour dans la plaine, je croise un cyclo qui me fait signe, il s’arrête, je fais demi-tour pour le retrouver. C’était Romu !! Nous avions fait une très belle sortie au col d’Aspin en janvier. C’était super sympa de se retrouver là. Nous avons discuté pendant un bon quart d’heure. On aurait pu rester encore longtemps à discuter.
Nous avons décidé de faire le retour ensemble (Romu habite pas loin de Tarbes également) et de boire une bière à Barbazan pour que je puisse lui montrer les autres vélos. Nous avons discuté tout le retour et bien apprécié la bière, ça m’a fait oublié la déception. On se reverra sûrement très bientôt, sûrement pour de la rando !!
Au final, pour cette sortie de convalescence ça m’a fait 45 km et 750 m de D+… Et pour moi je vais attendre encore un peu pour le genou, au moins je sais où ça en est.
(2 commentaires)
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Courage Idris pour ton genou, ce n’est jamais facile de devoir se limiter dans ses sorties vélo à cause d’un genou douloureux mais par expérience, je te conseille de prendre le temps de bien récupérer avant de remonter en selle. Faute de quoi tu pourrais avoir une gêne variable pendant des mois.
Toujours un plaisir de te lire. Vive nos PYRENEES :-).
https://twitter.com/pyreneesworship
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Salut David 🙂
Merci pour ton message 😉 Je vais essayer de prendre mon mal en patience ouais :/ C’est bien dommage 🙁
[…] Début juillet, j’ai croisé Romu en revenant des Palomières et il m’a remis cette idée au goût du jour. Et c’est ainsi que je me suis mis dans le viseur, la nuit au Pic du Midi à la belle étoile et admirer le coucher et le lever du soleil sur les Pyrénées à 2877m d’altitude !! […]