19 mai 2018 (11e sortie) : col d’Aspin (le 110 eme)

Décidément, c’est vraiment un printemps capricieux qui s’éternise…

Voilà 2 semaines que je n’ai pas pédalé en montagne… Avec le travail c’est compliqué de pouvoir sortir souvent et du coup je me garde le samedi après midi uniquement pour pédaler…

La fois précédente c’était le 5 mai avec le col d’Aspin et le Sarrat de Gaye fait dans une ambiance fraiche et pas vraiment agréable… Le samedi qui a suivi a vu une pluie diluvienne tomber et je n’ai donc pas fait de sortie en montagne. Ce samedi là m’a d’ailleurs laissé avec une extinction de voix que je traine encore à cet instant… J’ai passé 5 jours sans pouvoir prononcer 1 mot et une semaine de plus avec la voix hachée^^

J’avais de l’espoir pour ce samedi 19 mai, avec même l’envie d’aller voir si le col du Tourmalet est praticable pour les cyclistes (il est toujours officiellement fermé) ou bien de grimper 2 fois le col d’Aspin (1490 m).

Mais à nouveau la météo s’annonce mitigée…

Je suis à Bagnères le matin comme chaque semaine et le vélo m’accompagne en vue de l’après midi. Malheureusement, à partir de 10h30, une pluie fine se met à tomber en continue pendant plus de 2 heures de temps… Quelle déception…

Je passe de l’envie d’aller voir l’état du Tourmalet à annulation de la sortie… Ce ne serait pas une bonne chose pour les jambes car si j’annule la sortie là, il faudra attendre une semaine de plus ce qui me fera 3 semaines sans sortie en montagne…

Finalement la pluie s’arrête peu après midi. Le temps de finir ma matinée, de tout ranger, de trouver un truc à grignoter et finalement je décide d’aller pédaler quand même malgré le ciel chargé et très incertain… Bien sûr pas le Tourmalet, déjà que ce n’est pas sûr qu’il soit praticable, je ne vais pas en plus risquer de me retrouver sous la pluie, ce sera donc le col d’Aspin et probablement pas 2 fois…

Il fait très frais…et je pars avec mon écharpe d’hiver… En remontant la vallée vers Sainte Marie de Campan, j’ai droit à des grosses gouttes de pluie qui ne m’encouragent pas vraiment… Quelle déception de devoir encore pédaler avec un temps comme ça… Comment est-ce que je peux espérer me retrouver en forme petit à petit si c’est impossible de faire des grosses sorties pour se faire les jambes…

A Sainte Marie de Campan, j’attaque l’ascension du col d’Aspin. Les 7 premiers kilomètres sont roulants et se font toujours sous quelques gouttes de pluie et avec un peu de vent. L’ambiance oscille entre fraicheur et douceur, c’est assez particulier… Mais perso je n’arrive pas à apprécier…

Les gouttes de pluie s’arrêtent en arrivant à Payolle et je décide de hausser le rythme sur les 5 derniers kilomètres à près de 8 %. Je sens que les jambes reviennent petit à petit et je me fais plaisir sur cette partie. Les kilomètres défilent vite et je termine au sprint au sommet avec quelques trous de ciel bleu qui apparaissent…

Ciel très chargé…

 

C’est mon 110 eme col d’Aspin mais comme le précédent, ce n’est pas celui qui me laissera un souvenir impérissable… On est le 19 mai et je viens de faire toute l’ascension en veste thermique et avec mon écharpe d’hiver, exactement la même tenue que quand je l’ai grimpé sous la neige…

Cependant je suis quand même satisfait de mon temps d’ascension, depuis ma reprise du vélo fin mars, ça progresse petit à petit, ça rassure. Mais je sens que j’ai encore de la marge pour faire progresser la forme et sentir que j’ai des bonnes jambes.

Au sommet, je n’ai aucune envie de faire une deuxième ascension du col d’Aspin dans cette ambiance… Je vais en rester là.

Mon 110 eme col d’Aspin

Vue sur le côté Arreau.

Vue sur le Pic du Midi

 

Je discute avec un autre cycliste au sommet. Très sympa et qui me dit qu’il arrive du Tourmalet juste avant !!! Et il est praticable en vélo !! Voilà une bonne nouvelle !! Moi qui voulais aller le voir, au moins j’ai l’info !!

J’attaque la descente sur Payolle puis Sainte Marie de Campan et je cogite… J’hésite… Maintenant que je sais qu’il est vraiment praticable, j’ai envie d’aller le grimper le col du Tourmalet. Je sens que j’ai les jambes pour le faire, il y a quelques trous de ciel bleu par moment, mais le reste du temps le ciel reste très chargé et quand je regarde en direction de Gripp et la route du Tourmalet, ce n’est pas engageant…

De plus, je ne peux pas rentrer tard ce soir car après je suis de soirée anniversaire et il faut que je me prépare avant. Le lendemain, dimanche, il est prévu des éclaircies jusqu’à 11 h. Normalement je dois avancer du travail, mais je me dis que si je fais en sorte de ne pas rentrer trop tard de la soirée (vers minuit), je peux partir tôt (vers 6h30) au Tourmalet et être rentré avant 11 h. Et je peux travailler en suivant.

Ça fera un programme intense et probablement fatiguant mais depuis le temps que je l’attends le col du Tourmalet !!

Et c’est sur ces réflexions que je termine ma descente et le retour en bas, en restant raisonnable sans risquer la pluie au Tourmalet.

Des collègues !

 

Le programme prévu ne se passera pas exactement comme ça puisque, je finirai la soirée en question à 3 h du matin xD et du coup c’était impossible de me lever derrière à 5h30 pour aller pédaler. J’ai donc opté pour avancer au maximum le travail pour la journée du lendemain afin de me libérer quelques heures le lundi matin.

Pour cette journée ça fait au final 40 km et 1000 m de D+… Et une deuxième sortie d’affilé que je n’apprécie pas vraiment, mais heureusement ça va changer !

(2 commentaires)

    • Pascal on 7 juin 2018 at 23 h 01 min
    • Répondre

    Encore une fois Bravo !
    On dirait Jack sur le Titanic

    1. Ahahahaha xD
      Merci Pascal 🙂

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