1er octobre 2018 (37e sortie) : col d’Aspin avec un vent glacial

Une grosse période de stress ces dernières semaines et en même temps extrêmement chargée. Pas super agréable ces temps-ci. Je trépignais de pouvoir m’évader un peu sur le vélo pour faire tourner la caboche, parce qu’il y a à réfléchir en ce moment.

Les jours défilent et j’ai fait en sorte de garder le lundi matin pour pédaler. Mais il faudra faire vite car à la mi journée je dois absolument revenir sur Tarbes pour le travail. Et le matin avant de partir j’en ai avancé aussi.

Il fait plutôt des éclaircies en plaine mais les montagnes sont dans les nuages et je n’ai pas l’impression que ça va se lever…

Il ne fait pas chaud, je pars en bermuda mais pour le haut je mets la veste thermique, une écharpe fine mais je garde les gants courts.

Au départ je suis un peu transi par le froid et je pédale tranquillement le temps de monter un peu en température. Mais j’augmente rapidement le rythme car je suis minuté pour cette sortie.

Ciel bleu sur la plaine mais nuages sur les somets

 

Je suis tenté d’aller au col du Tourmalet mais avec ce froid je préfère pas prendre le risque d’y aller car si ça me coupe les jambes ça me fera perdre du temps. Je vais opter pour une valeur sûre : le col d’Aspin d’autant que ça fait plus d’un mois que je ne n’y suis pas allé !!! Depuis le 25 août !!Une éternité !!

Les kilomètres en plaine puis dans la vallée défilent et petit à petit je me retrouve sous les nuages qui restent accrochés sur les montagnes. Ils ne sont pas prêts de se lever et ça devient même menaçant. Ce serait trop stupide de venir prendre la pluie en montagne alors qu’il fait beau en plaine…

Je ne suis vraiment pas sûr de moi…

Je passe Campan, je continue de remonter le fond de la vallée vers Sainte Marie de Campan, le rythme est pas mal, je n’ai pas des supers sensations mais je sens que je pourrai prendre plaisir à grimper.

Petit regard sur la statue Eugène Christophe au pied du Tourmalet en passant Sainte Marie de Campan, pas de regret, direction le col d’Aspin !

Et c’est parti d’abord pour les 7 premiers kilomètres roulants vers Payolle. Avec ces nuages je me sens un peu oppressé et j’ai plutôt envie de vite sortir de là^^

Avec le froid j’ai du mal à trouver mon souffle… Je préfère prendre mon rythme d’ascension petit à petit.

En traversant le plateau de Payolle j’ai droit à du vent de face… Un vent froid, petit avant goût de la suite.

A la sortie de la station c’est parti pour les 5 derniers kilomètres à 8 % de moyenne sur les lacets dans la forêt. Au moins je suis abrité du vent. J’ai plutôt un bon rythme à présent et sur ces pentes plus raides je me fais plaisir. Je suis sur le 39×25, je ne suis pas aérien mais efficace quand même. Et petit à petit je me lâche vraiment et je me retrouve sur des très bonnes bases.

Le col d’Aspin c’est toujours la même sucrerie que j’adore !! Inlassable !! Mais pourquoi est-ce que je m’en suis privé depuis plus d’un mois ?!! Bon c’était pour le Tourmalet alors ça se comprend aussi, 2 sucreries, c’est dur de choisir ! Le Tourmalet, une sucrerie ?! Mon dieu le pauvre !!

Et me voici en vue du sommet du col d’Aspin dans les dernières centaines de mètres. Dès que je sors de la forêt, je me prend en pleine poire un vent de face terrible à décorner les boeufs !! Je suis scotché sur la route, c’est glacial !!

J’arrive au sommet. Je descends du vélo, je tangue dans le vent. Ben mon coco. Je vais admirer le versant Arreau, mais je ne m’attarde pas, le Pic du Midi est dans les nuages. Je suis frigorifié.

Vue depuis le sommet sur le versant Arreau, le ciel est menaçant…

Mon 118 eme

Le Pic du Midi dans les nuages…

 

Je ne m’attarde pas et j’attaque la descente. J’ai les doigts gelés…

Quel froid !! Quel vent !! Mais je l’aime ce col d’Aspin, ça fait du bien !!

Quelques arrêts photos, mais j’essaye de faire au plus vite.

Payolle

 

Les jambes tournent bien, je redescends la vallée, j’ai évité la pluie et je me rapproche petit à petit des éclaircies de la plaine.

Ouf, je respire. La température remonte aussi petit à petit, j’apprécie.

La suite du retour se passe bien, je vais être à l’heure.

Au final j’ai fait l’ascension du col d’Aspin en moins de 45 minutes (44’44), plutôt satisfait car le début je ne l’ai pas fait très vite et je n’avais pas l’impression d’avoir des supers jambes. Ça me rassure sur mes jambes à l’amorce de cette fin d’année.

Et avec les kilomètres pour le travail l’après midi, ça me fait 110 km pour cette sortie et 1500 m de D+ et mon 118 eme col d’Aspin au total.

(2 commentaires)

  1. Hello Idris !

    Ben tu réfléchis beaucoup ces derniers temps ! Kesquispasse ?!

    Encore un Aspin mais dans une version différente en mode pré-hiver…

    Biz

    1. Salut Joris !! 🙂

      Ouais une période particulière avec pas mal de doutes, des questions et du changement, je vais t’envoyer un message pour te raconter (rien de grave mais des réflexions importantes).
      Heureusement qu’après cet Aspin hivernal il y a encore eu des belles journées et des Tourmalet aussi !! 🙂

      Bises Joris !! 🙂

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